Expression libre des groupes politiques

Retrouvez les textes du groupe majoritaire et des groupes de l'opposition parus dans la rubrique "Tribune libre" du journal municipal Albimag.
Conseil municipal
Mars 2024

La santé en actes

La santé est et restera une priorité de l’action de notre majorité dans le cadre d’une démarche transversale et partenariale. Ainsi, la Ville d’Albi et l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS) ont conclu en avril 2019 un contrat local de santé (CLS) en vue de coordonner et d’organiser des actions de prévention et de promotion de la santé sur le territoire albigeois.

Ce contrat a été conclu en partenariat avec la Caisse primaire d’assurance maladie du Tarn et la fondation du Bon Sauveur qui en sont également signataires. L’ensemble de ces acteurs s’engagent ainsi autour d’objectifs visant l’amélioration de la santé des habitants par la prévention en réponse à des besoins identifiés. L’impulsion de cette dynamique locale participe à la réduction des inégalités territoriales et sociales de santé.

Le contrat local de santé de l’Albigeois arrivant à échéance en 2024, il convient d’en tirer un premier bilan. Pour ce faire, le conseil municipal a décidé de proroger l’actuel contrat jusqu’au 31 décembre tout en actant le principe de son renouvellement à compter du 1er janvier 2025. D’ores et déjà, de nombreuses actions positives conduites dans ce cadre ont été mises en exergue. C’est le cas des actions de sensibilisation à l’équilibre alimentaire qui ont été organisées dans les écoles primaires, les centres de loisirs, les centres sociaux ou à la Maison sport santé d’Albi. Au total, ce sont près de mille enfants qui ont bénéficié de ces actions de prévention !

Par ailleurs, des séances de sensibilisation à la santé mentale et des formations certifiantes ont été proposées à la population albigeoise, en réponse à des besoins identifiés dans le contexte post crise sanitaire. Dans le même esprit, des actions de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire ont été organisées dans les maternelles, crèches et centres de loisirs, touchant près de deux cents enfants de 0 à 10 ans dans les quartiers « politique de la Ville ». Enfin, des espaces sans tabac ont été positionnés devant toutes les écoles primaires d’Albi ainsi que dans les parcs Rochegude et de Castelnau. Un partenariat avec la Ligue contre le cancer vise à « dénormaliser » l’usage du tabac et permettre l’émergence d’une génération 2030 sans tabac. Au regard des premiers résultats que viendra confirmer le bilan consolidé de ces actions, l’Agence régionale de santé Occitanie souhaite poursuivre cette dynamique partenariale engagée avec la Ville d’Albi en renouvelant ce contrat.

Concernant l’accès aux soins, qui est une préoccupation légitime de nombre d’Albigeoises et d’Albigeois, dans un contexte de tensions sur l’offre de soins, le Centre de consultations médicales non programmées installé dans des locaux aménagés et mis à disposition par la Ville d’Albi constitue une modalité de prise en charge innovante et adaptée à la situation. Le succès rencontré par cette expérimentation démontre l’intérêt d’une démarche partenariale exemplaire entre la Ville, l’ARS, l’Association des médecins retraités albigeois (AMRA)  et le Centre hospitalier d’Albi en réponse à un besoin de la population.

Il reste de nombreux sujets sur la table. Ils doivent être traités collégialement avec l’ensemble des acteurs concernés, dans le respect des prérogatives de chacun, et en dehors de toute considération politicienne. Nous, élus du groupe majoritaire, saluons le travail réalisé par notre collègue Gilbert Hangard, adjoint au maire en charge notamment des questions de santé, tant au plan local qu’au niveau national en sa qualité de président du réseau des élus « santé publique et territoires ».   

Le groupe majoritaire

Budget 2024 d’Albi, politique des grands travaux et endettement.

Les dépenses de fonctionnement continuent à augmenter mais pour des raisons essentiellement exogènes dues à la conjoncture. Coût de l’énergie et inflation des prix pour les charges à caractère général, et augmentation du point d’indice des fonctionnaires et du SMIC pour les dépenses de personnel. À noter que pour la première fois le nombre d’agents baisse corrélativement à la hausse des agents à la communauté d’agglomération. Avoir des agents mieux payés avec notamment le versement de primes défiscalisées doit être l’objectif. Les recettes de fonctionnement augmentent principalement du fait de la hausse de la base locative de la taxe foncière, devenue la variable d’ajustement fiscale des politiques publiques du bloc communal.

Le résultat est une dégradation de notre capacité à autofinancer nos investissements mesurée par l’épargne nette qui ressort légèrement positive à 1,65 Million d’euros, grâce à une « dotation de solidarité » de 1,24 Million d’euros versée par la C2A à la commune ! 

De ce fait, le fort montant des investissements entraîne une hausse de l’emprunt et de l’endettement. Ceci pose question surtout quand on voit le coût de 18 Millions d’euros du déplacement du Musée Lapérouse à la place de l’ancienne trésorerie générale !

F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Albi et l’autonomie alimentaire

« Albi, première ville pilote de France en marche vers l’autonomie alimentaire en 2020 ! »
La promesse était belle. La réalité est cruelle.
Clap de fin pour Urba Terra à la ferme du Gô, pour « Le Potager d’Elisse », 4e maraîchère quittant les parcelles de la Ville à Canavières, et pour l’association de réinsertion La Landelle qui fournissait 67 % de la cuisine centrale. C’est un échec massif de la majorité municipale, un retour à la case départ. Tout est à reprendre à zéro. Que de temps perdu.

L’autonomie alimentaire est une illusion vendue par des communicants : la ville compte 1 223 hectares de terres agricoles. Il en faudrait 18 000 pour atteindre l’autonomie alimentaire.
La visée de bon sens est la sécurité alimentaire. Elle redevient une priorité de notre monde moderne pour assurer ce besoin de base : manger pour vivre.

La production agricole locale et de qualité est exigeante.

Elle demande :

  • une rémunération digne des agriculteurs et l'utilisation de produits non toxiques (la maladie de Parkinson et le cancer de la prostate, deux maladies professionnelles des agriculteurs reconnues en lien avec les pesticides)
  • de la coopération entre les territoires : Albi est plus consommatrice d’aliments que productrice. C’est le contraire pour les territoires alentours.
  • un projet à la taille de l’agglomération (51 % de ses terres sont encore agricoles) et non de la seule ville
  • une politique municipale de préervation des terres agricoles, or 36 hectares vont disparaître sous des lotissements à Pinérato
  • une utilisation forte de l’argent public pour ce projet, avec la mise en œuvre d’une régie publique de maraîchage sur les nouvelles parcelles achetées à Canavières, employant des agents municipaux et fournissant la cuisine centrale.

C'est ce choix de politique municipale que nous proposons.

N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Une ambition urgente pour la jeunesse

Les déclarations de la Ministre de l’Éducation ont révélé le projet du gouvernement : la mise en concurrence de l’école publique avec le privé et l’ouverture au marché de l’accès aux savoirs. Au-delà du fait de maltraiter les enseignants qui ont perdu en 20 ans près de 25% de pouvoir d’achat, alors qu’ils sont l’un des piliers de notre République, la question centrale aujourd’hui c’est la réunification de l’école dans un grand service public d’Education Nationale totalement gratuit et laïc.

Le mal vivre dans l’agriculture et particulièrement ce que vivent les jeunes, dans cette ruralité du 21e siècle a été le déclencheur du mouvement de ces derniers jours. Cette jeunesse qui souffre, qui doute, ne veut pas s’en remettre qu’au bon vouloir d’une commission européenne elle-même aux ordres des grands industriels de l’agro-alimentaire, il ne leur reste qu’un choix : se battre ou subir.

Notre pays vit une paupérisation de toute la population et en particulier des moins de 25 ans: le CESER indique que 27.2% des jeunes sont pauvres. Ils subissent également la pénurie de logements sociaux, dans notre cité une quarantaine de personnes dont des jeunes vivent dans la rue. L’Abbé Pierre a dit : « Gouverner, c'est d'abord loger son peuple, devant le désengagement de l’État dans ce domaine nous pouvons penser que nos gouvernants n'ont pas dû l’entendre ».

Sans vouloir se substituer à l’État, dans l’immédiat les collectivités locales ont le devoir urgent de sauver les vies, car c’est de cela qu’il s’agit, en ouvrant des lieux d’accueil par grand froid.

Nous invitons tous nos collègues élus et les citoyens à prendre la mesure de la gravité de la situation pour que nous agissions tous ensemble sans relâche en faveur de notre jeunesse.

D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Février 2024

Albi, ville durable

La priorité donnée à l'environnement est le fil rouge de notre action afin de continuer à répondre aux multiples défis environnementaux que nous connaissons et qui nécessitent un effort d'adaptation important. Tout est pensé et conçu à la Ville, avec le concours essentiel de la Communauté d'agglomération, à l'aune de cette priorité. Car nous construisons ensemble la ville durable de demain dans le cadre d'une transition écologique raisonnée. Ce qui signifie que pour adapter la ville aux enjeux de notre temps, nous privilégions une démarche progressive et équilibrée. La seule qui soit véritablement viable. Les préceptes de la transition écologique ne sont pas ceux de l'écologie punitive, régressive et liberticide que défendent certains. Ainsi, nous préférons un partage équilibré de l'espace public entre les différents modes de déplacement à la disparition brutale des voitures de nos cités. La vie durable est une notion plus large et plus globale que la Ville verte, première des quatre grandes orientations autour desquelles s'est structuré notre projet pour Albi.

La ville durable concerne directement ou indirectement tous les projets que nous portons et vise à améliorer l'impact de la ville sur son environnement et à protéger nos ressources naturelles. Elle génère une empreinte carbone plus faible pour la ville et un environnement plus sain pour les Albigeoises et les Albigeois. C'est pourquoi nous investissons dans les espaces verts, avec l'ouverture prochaine au public du jardin de La Madeleine, la végétalisation des cours de nos écoles, et plus généralement dans la végétalisation de nos espaces publics. Nous investissons dans la protection et la valorisation de notre biodiversité, ce qui nous vaut une reconnaissance nationale importante, Albi faisant figure d'exemple à suivre dans ce domaine. Nous investissons dans l'agriculture urbaine et les circuits courts, notamment pour l'approvisionnement de notre cuisine centrale. Les mobilités douces sont prépondérantes dans la construction de la ville durable. Le succès croissant de nos navettes électriques gratuites et le développement des pistes cyclables montrent la direction que nous devons suivre.

En 2024, les chantiers emblématiques de la passerelle et du centre des nouvelles mobilités sur le circuit d'Albi vont connaître une avancée significative. Par ailleurs, nous investissons pour préserver et améliorer la conservation de la ressource en eau et la gestion des eaux usées. Une préservation quantitative par un usage raisonné de la ressource et la poursuite des investissements sur les réseaux pour résorber les fuites, qualitative par la mise en oeuvre de moyens pour veiller à la qualité de l'eau. Et cela s'applique aux équipements aquatiques. Enfin, en matière d'urbanisme, nous sommes engagés dans un dialogue incitatif avec les promoteurs dans un contexte de densification urbaine (ZAN) afin qu'ils prennent en compte la dimension environnementale et la nécessité de préserver des îlots de fraîcheur arborés ; exigences que nous appliquons à nos propres constructions dans le cadre d'une politique globale d'économie d'énergie et de rénovation thermique des bâtiments pour que chacun prenne bien sa part à l'effort colectif en faveur de la ville durable. Autant de priorités et de pratiques vert...ueuses qui engagent notre responsabilité pour les générations futures. C'est une action progressive de longue haleine pour laquelle notre détermination est totale.

Le groupe majoritaire

La nécessité de subventions sportives plus justes

Le sport à Albi compte 18 500 licenciés et représente un montant de 1,7 millions d'euros de subventions versées à 110 associations sportives, parmi lesquelles 16 associations bénéficient d'une convention avec la Mairie car elles touchent une subvention de fonctionnement supérieure à 16 000€.

Elles font partie des 31 associations sportives qui relèvent de contrats d'objectifs sur 3 ans, ce qui implique des actions de formation d'éducateurs, d'actions éducatives, d'interventions dans le champ du handicap ou du sport santé.

Il n'y a cependant aucune considération de bonne gestion financière dans les contrats passés avec les associations sportives qui touchent le plus de subventions municipales (hors investissement).

Il est temps de récompenser les associations sportives qui équilibrent leur budget dans un contexte difficile (fréquentation des tribunes aléatoire, baisse d'engagement des bénévoles, crise énergétique, aléas climatiques qui impactent les terrains, ...), afin d'instaurer des comportements vertueux et incitatifs.

Toute association relevant d'un contrat d'objectifs devrait voir sa subvention augmenter de 10% d'une année sur l'autre en cas de budget déséquilibré l'année précédente, et inversement sa subvention baisser de 5% en cas de déficit, hors circonstances exceptionnelles comme lors de la crise COVID.

Parce que le sport albigeois est dynamique et dense avec de nombreux clubs qui évoluent au niveau national, il faut contribuer à investir sur le sport surtout sur une année olympique mais de manière plus juste.

F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Permis de construire et circulation

Rue Rouault, chemin de Mézard, chemin de St Amarand Haut : ces rues ont pour point commun d'être des voies non aménagées et dangereuses de par la circulation. Pourtant des permis de construire des lotissements ou des centres commerciaux y sont accordés.

Ces rues, bordées de champs dont certains constructibles depuis 40 ans, sont étroites, encadrées de fossés ouverts. Le cheminement à pied, en fauteuil roulant ou avec poussette, est impossible. Le déplacement à vélo est dangereux.

En plus, des véhicules utilisent ces rues comme raccourci, augmentant la circulation, la vitesse, et donc la dangerosité.

Aux alertes anciennes des riverains, les réponses de la majorité municipale, quand elles existent, sont soit des aménagements provisoires apparemment peu efficaces ; soit un rappel au budget : la voirie coûte cher ; soit un appel à la patience des riverains : mais 20 ans, ça commence à faire long.

Deux points de vue sont en présence : celui des riverains, demandant un aménagement de la voirie depuis longtemps, et celui des promoteurs, souhaitant réaliser leur projet immobilier dans les plus brefs délais.

Aux élus revient la responsabilité d’arbitrer.

Nous constatons qu’à Albi, les arbitrages s’appuient sur des études de circulation de quelques semaines, comptant le nombre actuel de véhicules et leur vitesse moyenne.

Les conséquences de l’afflux de nouveaux véhicules créé par ces projets immobiliers ne sont pas étudiées.

Nous demandons qu’une étude mesurant l'impact du surplus de véhicules soit réalisée avant tout accord de permis de construire de lotissement ou de centre commercial.

Nous proposons de partir des besoins des habitants pour un partage apaisé de la route, pour une ville adaptée au changement climatique (canicules ou pluies torrentielles) et facilitant la vie du quotidien (trottoirs).

N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Des choix de gauche

Vous avez le sentiment qu’en de nombreux domaines l’État vous abandonne. Cela est vrai pour les services publics qui se dégradent ou sont insuffisants et cela se vérifie aussi pour notre ville. Alors que la commune devrait pouvoir être davantage aidée par l’État pour faire face aux difficultés, son budget est très insuffisant. Le gouvernement fait le choix d’aider davantage les grosses fortunes et les multinationales, dont nombreuses jouent la défiscalisation et la fuite dans les paradis fiscaux, plutôt que de contribuer au développement de nos territoires à la hauteur des nécessités. Même si on annonce quelques subventions pour l’industrie rien ne garantit que cela puisse être contrôlé par les citoyens et se traduise par des emplois. La majorité municipale en acceptant de se
soumettre au gouvernement prive notre ville des moyens nécessaires pour faire face à l’inflation, aux besoins sanitaires et sociaux et pour engager l’ensemble des investissements que nous proposons à savoir :

  • La création d’un centre de santé public qu’il est urgent d’inscrire au Plan Local de Santé. Le coût ne peut briser la visée d’une ambition de service public de qualité. Ne dit-on pas que la santé n’a pas de prix ?
  • La construction d’une salle multisport à la hauteur des besoins
  • La construction d’une auberge de jeunesse centre d’accueil, hébergeant les jeunes pour une somme modique, qui servirait aux sportifs, aux intervenants de la culture, au développement du tourisme social

Nous continuerons à nous opposer à l’orientation de la droite municipale quand elle relaiera localement les politiques d’austérité. Nous le ferons avec des contre-propositions. Elu-e-s et citoyen-nes, agissons ensemble en ce sens, plein d’espoir pour 2024.

D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Décembre 2023 - Janvier 2024

Des maires engagés

Le 105e Congrès des maires et des présidents d'intercommunalités organisé par l'Association des maires de France (AMF) sur le thème « communes attaquées, République menacée » a placé au centre des débats les conditions d'exercice des mandats locaux dans un contexte de plus en plus difficile pour les élus municipaux. Une enquête réalisée par l'AMF, en collaboration avec le ministère des Collectivités territoriales et le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), sur un très large échantillon de maires, est venue éclairer ces débats sur les réalités d'un mandat toujours plus exigeant et exposé. Le titre donné à cette enquête « Des maires engagés mais empêchés » résume bien le constat partagé par les milliers de maires présents (plus de 10 000 inscrits, un record) de toutes les sensibilités politiques.

Les maires ont été et demeurent confrontés à des crises successives, sanitaire, climatique, économique et sociale, et à la gestion desquelles ils ont largement contribué sans toujours détenir toutes les réponses aux attentes souvent légitimes de leurs concitoyens. Pour ces derniers, le maire est l'élu de proximité. Ils s'adressent à lui en toutes circonstances car ils savent leur maire actif sur tous les fronts sans se préoccuper du fait que ce qu'ils soulèvent relève des seules prérogatives du gouvernement et du parlement. Certains, de plus en plus souvent, le font en se montrant irrespectueux voire véhéments. L'actualité a montré que certaines limites ont pu être dépassées, appelant une réponse pénale encore insuffisamment ferme et exemplaire.

Il est une autre raison qui explique que les maires n'ont pas toutes les réponses à une situation donnée par le fait qu'ils sont confrontés à une complexité croissante dans l'exercice de leur mandat et des compétences qui leur sont dévolues. Complexité d'accès aux financements, à la formation, complexité juridique et engagement croissant de leur responsabilité, tel est le constat. L'inflation normative incontrôlée fait dire à certains qu'ils sont victimes d'un « harcèlement textuel » qui constitue le premier des freins à l'action et à l'initiative, à la vitalité et au dynamisme de notre pays. Un nouveau plan de simplification administrative nous est promis. Sera-t-il d'une ampleur suffisante pour produire de réels effets ?
Complexité enfin pour les maires de concilier l'engagement public avec une activité professionnelle qui conduit les uns à la démission et les autres à ne pas s'engager.

Les réponses à apporter à ce malaise existent et il appartient au gouvernement de s'emparer des nombreuses propositions faites par les associations d'élus, par le sénat et par d'autres institutions qui se sont emparées de ces questions. Les leviers à activer sont nombreux et un nouvel acte de la décentralisation devra les poser et, d'ici là, des dispositions législatives ciblées devront être prises. Parmi celles-ci, il faudra simplifier l'accès à la formation, mieux connecter les décideurs aux réalités du terrain, repenser le statut de l'élu pour une meilleure reconnaissance, refondre les règles de la DGF (dotation globale de fonctionnement), modifier la politique du logement pour que le maire puisse peser davantage sur les attributions…

Les maires ont démontré que l'on pouvait compter sur eux lorsque les circonstances exigent la mobilisation générale. La confiance doit primer le contrôle, le droit à la différenciation et à l'expérimentation locale doit primer l'application indifférenciée de textes qui donnent le cadre sans se préoccuper des spécificités locales. Face à une double crise de l'autorité et de la représentation, il convient de s'appuyer sur cette unité des maires de toutes convictions pour bâtir une République, solide sur ses bases et forte de ses valeurs démocratiques, une République qui libère les énergies. La situation est loin d'être désespérée et l'engagement des maires au service de leurs concitoyens est total, au coeur de l'humain, le plus beau des mandats.

En cette période de fêtes de fin d'année, le groupe majoritaire du conseil municipal de votre ville vous souhaite le meilleur pour vous et vos proches. Que 2023 se termine sur une bonne note et que 2024 nous permette collectivement de surmonter les épreuves et de connaître des moments de vie heureux dans le partage et la solidarité.

Le groupe majoritaire

La sécurité des vélos mais pas celle des piétons

La mode est aux déplacements dits « doux » qui va jusqu’à donner la primauté du vélo sur les voitures et même les piétons jusqu’aux entrées de ville.
Ainsi contre l’avis et sans consultation des résidents et des commerçants, les travaux se succèdent dans le secteur du stadium avec des mise à sens unique du début de la route de Fauch et de l’avenue du colonel Teyssier dans le sens entrant entre le rond-point du Stadium et celui de Gesse. Le but à chaque fois est de privilégier les pistes cyclables au détriment de la fluidité de la circulation et de l’accès aux commerces.

En parallèle des voies devenues très fréquentées comme l’avenue de Millau avant le rond-point de la Verrerie, une partie du chemin de Gaillaguès ou la
route de Teillet ne permettent pas aux riverains de sortir de chez eux en sécurité et encore moins de marcher le long de la route.

A Albi tout est donc fait pour les vélos, mais on néglige les piétons et on repousse les voitures hors de la ville. Le seul problème c’est que tout le monde
ne peut ou ne veut pas faire du vélo, il est donc important d’écouter les habitants et les commerçants, de garantir la sécurité des piétons et de ne pas
ne pas générer de nouveaux bouchons en voiture !
Je vous souhaite une bonne Année 2024.

F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

L'affaire de l'internat d'Albi

Avec la passerelle de tous les excès, la fermeture de la MJC et la destruction du parc Ferrié de la Madeleine, l'affaire de l'internat d'Albi sera un marqueur fort de la politique de Madame Guiraud-Chaumeil, maire d'Albi et présidente de la communauté de l'Albigeois. Dès le début de son premier mandat, on évoquait l'insalubrité des logements des internes en médecine au sein de l'hôpital d'Albi : moisissures, infiltrations d'eau, cafards et autres. Il va sans dire que les étudiants en médecine doivent pouvoir se loger gratuitement pendant leur stage à Albi. Ils n'ont pas les moyens de recourir au parc privé (ce que
proposait l'actuel adjoint à la santé) et d'assumer deux loyers, à Toulouse et Albi. Ils ne peuvent pas non plus regagner Toulouse après 24h de garde

Durant la campagne municipale de 2020 et les premières années de son second mandat, Mme Guiraud-Chaumeil ne s'est pas privée de railler nos interventions à ce sujet, en conseil municipal comme en conseil d'agglomération : "Vous faites du Zola !".

Il aura fallu la médiatisation d'un rapport rédigé par les internes d'Albi eux-mêmes, avec photos à l'appui, pour convaincre enfin Mme Guiraud-Chaumeil de se rallier au projet porté depuis des années par le conseil départemental de l'Ordre des médecins, le Département et la Région. Dans une dynamique vertueuse, l'hôpital et l'État ont aussi débloqué des financements pour rénover les logements.

Malheureusement, le fait d'avoir si longtemps fermé les yeux sur la gravité de la situation est sanctionné par une non attribution d'internes à l'hôpital d'Albi. Ce sont donc les Albigeois qui paieront les conséquences des choix politiques de la majorité : des internes manqueront au services des urgences de l'hôpital jusqu'en mai 2024, sans parler de tous ceux qui ont d'ores et déjà renoncé à s'installer à Albi comme médecins.

Bonne année 2024 à tous et une bonne santé pour profiter de ce que la vie nous offre de meilleur.

N. Ferrand-Lefranc, P. Pragnère, J-L. Tonicello, N. Hibert.
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Résolu-e-s pour développer l'industrie sur l'albigeois !

Nous nous inscrivons dans une logique de développement raisonné et démocratique de l’économie et de l’industrie, respectueuse de l’environnement et du climat, créatrice d’emplois, de richesses sociales et dans laquelle les hommes et les femmes sont au centre ce que nous résumons par l’expression « L’humain d’abord ! ».

Nous nous opposons au libéralisme, dont la mise en oeuvre depuis 40 ans, pour toujours plus de profits, a saccagé notre industrie, notre agriculture, nos services publics avec leur privatisation, générant une explosion de la précarité et du chômage qui plongent 12 millions de nos concitoyen-ne-s dans la pauvreté et les difficultés dont des milliers d’Albigeois.

Nous appelons, les forces vives et en particulier les travailleurs et leurs organisations, à construire un projet de territoire alternatif qui mettra en avant la nécessité de répondre aux besoins de la population. Santé, gratuité et développement des transports, régulation des flux routiers, rénovation et construction de logements avec création d’emplois industriels du CAP à bac+5, en lien avec notre proposition d’un pôle public de l’énergie permettrait à nos entreprises et aux habitants de ne plus être rackettés par les grandes compagnies.

Ainsi sur l’Albigeois, la mobilisation opérée par les acteurs de la formation autour de l’hydrogène doit déboucher sur la création d’unités de production voire de ses applications et dérivés industriels. Un recensement de nos friches industrielles permettrait la promotion des capacités d’accueil économique du territoire.

Que cette nouvelle année ouvre le champ des possibles en matière d’aménagement de nos territoires où l’avenir de l’humain serait la première des préoccupations.

Bonne et heureuse année à tous.

D.PATUREY B.DUPONCHEL S.SOLIMAN A.BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Novembre 2023

Citoyens d’Albi, citoyens du monde

Il n’est pas commun d’évoquer dans notre magazine mensuel une actualité qui dépasse l’horizon de notre cité albigeoise. Mais en ce début d’automne, ressurgissent pour moi les images lourdes d’un temps où j’avais la charge de diriger la gendarmerie nationale puis de représenter notre pays dans une ville qui fut martyrisée, Sarajevo, capitale meurtrie de la Bosnie Herzégovine. Aujourd’hui, la dramatique marche du monde vient jusqu’à nous, nous émeut, nous inquiète, nous interpelle.

Déjà, nos rues, nos écoles albigeoises, jusqu’à notre cuisine centrale ouvraient leurs espaces et leur tradition de solidarité aux femmes et enfants de familles fuyant une Ukraine agressée par une guerre sauvage qu’en ce siècle nouveau, nous pensions révolue.

Mais la soudaineté glaçante de la monstrueuse attaque ôtant les vies d’hommes et de femmes de tous âges, d’adolescents et d’enfants en Israël, les conséquences humaines à Gaza d’une légitime réaction de défense viennent heurter notre conscience d’être humain et bousculer le confort redécouvert de notre vie quotidienne. Surtout lorsque ce terrorisme, au nom d’un dogme confessionnel prosélyte, trouve un prolongement criminel jusque sur notre sol, tuant sauvagement pour la seconde fois en trois ans, devant ses élèves, un professeur chargé de leur apporter la connaissance, la lumière.

Pour autant, ne nous laissons pas aller à l’installation autour de nous d’une ambiance de crainte, d’un sentiment de fatale passivité. En notre for intérieur, gardons la capacité de nous indigner – et de le dire clairement – quand le crime est immense. Ensemble, sachons dépasser des divergences qui deviennent anecdotiques face à des enjeux  fondamentaux. Sachons nous retrouver autour des valeurs qui constituent le socle de notre contrat collectif, qui sont universelles parce qu’elles transcendent les croyances et les dogmes. Elles sont l’observation de la loi et de la règle démocratique qui nous unissent, le respect de l’intégrité corporelle de l’individu, de sa liberté de penser, de s’exprimer, d’acquérir la connaissance vraie, en dernier lieu l’aide et la solidarité avec les plus fragiles d’entre nous.

Enfin, pour garder à notre tissu collectif sa vitalité, luttons contre cette pente insidieuse vers un individualisme croissant en apportant, chacun à la mesure de nos capacités, une pierre à l’édifice de notre vie locale. Le champ d’action est illimité qui commence avec la compréhension et l’acceptation d’une action bénéfique pour le plus grand nombre, dût-elle occasionner un inconvénient passager ; qui se prolonge ensuite, de la simple aide au voisin à l’engagement bénévole dans la vie du quartier et le monde associatif.

C’est ainsi que, dans l’adversité, nous construirons pour les jeunes générations.

Général d’armée Roland GILLES
Maire adjoint, délégué aux finances et aux orientations stratégiques

Y a-t-il un problème salarial à la Mairie d’Albi ?

Début septembre l’intersyndicale des agents de la ville d’Albi et de l’agglomération a déclenché une grève relative aux conditions de rémunération des agents. Ainsi le personnel d’Albi bus était en grève depuis le 4 septembre pour des questions salariales.

En question, une demande de revalorisation du RIFSEEP qui concerne les primes des agents ainsi que l’instauration d’une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle. Une rencontre a eu lieu fin septembre avec les élus responsables des ressources humaines débouchant sur des engagements en terme de salaires pour l’année 2024, mettant fin aux journées d’action.

Le versement de la prime mensuelle maximum de 90 euros pour les agents en catégorie C semble nécessaire au vu de l’inflation, ainsi que l’organisation d’assises sur les salaires et les conditions de travail entre les élus en charge de ces dossiers et les syndicats sachant que la Ville d’Albi semble en décalage par rapport à d’autres collectivités.

Cela contribue au départ de certains agents vers d’autres collectivités.

F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

À Pied, À Vélo et en voiture

On évoque régulièrement le sentiment d'insécurité qu'éprouveraient nos concitoyens et qui justifierait l'installation, ici et là, de caméras de vidéosurveillance. Mais qu'en est-il de l'insécurité réelle que subissent les Albigeois dans de nombreuses rues de la ville ? Les automobilistes y roulent à une vitesse excessive, si bien que les piétons doivent se tenir en permanence sur le qui-vive, sous peine d'être renversés. Quand ils ne sont pas obligés de passer sur la chaussée à leurs risques et périls, à cause de véhicules trop souvent garés sur les trottoirs.

Les trottoirs, parlons-en. Parfois, ils n'existent tout simplement pas ; là, ils n'ont pas la largeur réglementaire, ailleurs ils sont encombrés de conteneurs qui y traînent à longueur de journée. Mettons-nous un instant à la place d'une personne en fauteuil roulant, ou malvoyante ou âgée, d’un parent avec une poussette - se déplacer devient pour eux un véritable parcours du combattant. Rappelons que circuler à sa guise, en toute autonomie, est pourtant la première des libertés.

Toutes ces incivilités, que d'aucuns pourraient juger anodines, pourrissent la vie de tous. Nous souhaitons qu'Albi devienne, à l'instar de nombreuses communes françaises, une « Ville 30 », avec une limitation à 30 km/h sur la majorité du périmètre urbain (80% des rues). Cette mesure éviterait les accidents graves : à 50 km/h, le risque de mortalité en cas de choc pour un piéton est de 60%. A 30 km/h elle est de 15 %. Enfin, elle offrirait à nos concitoyens une ville apaisée, avec moins de trafic, de bruit et de pollution, moins de stress et plus d'espace pour l'échange et le partage.

N Hibert N Ferrand-Lefranc P Pragnère JL Tonicello
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée » groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Cantepau : arrêtons la démagogie

Dans les deux derniers magazines municipaux, le député d’extrême droite s’en prend violemment à Cantepau et à ses habitants.

Tous les problèmes viennent de Cantepau et n’existent qu’à Cantepau ! Le réchauffement climatique : c’est la faute à Cantepau. L’inflation : c’est la faute à Cantepau. Le Guerre en Ukraine : c‘est la faute à Cantepau … En bon Shadoks il applique la fameuse formule « Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »
Le procédé est grossier et démagogique : c’est celui du bouc émissaire. Il est aussi vieux que l’humanité et a toujours mené à des catastrophes. Il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement dans ce cas.

Sur les grandes questions (et même sur les petites), qui vont façonner notre avenir, le programme du député est d’un vide abyssal donnant une idée de l’infini.
Comme il feint de les ignorer, rappelons au député quelques faits : le quartier d’Albi où il y a le plus « d’insécurité » est le centre-ville. Et c’est normal, toute l’agglomération y passe à un moment et donc, statistiquement, c’est l’endroit où il y a le plus de délits. Stigmatise-t-on les habitants du centre-ville pour autant ? Bien sûr que non ! Et heureusement.

Dans la réalité les quartiers qui ont moins reçoivent moins, contrairement à ce qu’écrit le député. Une partie de Cantepau relève des cinq quartiers les plus pauvres de France, seulement précédée par Roubaix dans ce classement. Il est normal de donner davantage à ceux qui ont moins. Sauf pour ce député.
Les jeunes de ces quartiers ont besoin de soutien et d’encouragement. Les discours qui les stigmatisent ne font qu’accroître les divisions et profitent à ceux qui exploitent l’ensemble du monde du travail.

Ceux qui travaillent sur les chantiers, dans les EPHAD, à domicile chez les personnes âgées, qui font le ménage dans nos entreprises, nos hôtels … habitent bien souvent à Cantepau. Si Cantepau s’arrête de travailler l’économie albigeoise s’arrête. C’est ce que veut le député ?

D PATUREY B DUPONCHEL S SOLIMAN A BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2023

La démocratie participative albigeoise en mouvement

Albi a une culture de la démocratie participative complémentaire de la démocratie représentative. On peut même parler d’une tradition d’écoute, de concertation et de participation citoyennes déjà ancienne. En effet, depuis 1997, les équipes municipales successives ont toujours eu confiance dans la contribution des Albigeoises et des Albigeois au service du bien vivre ensemble, de l’amélioration du cadre et de la qualité de vie. Ainsi entre 1996, date de la création du service de la vie des quartiers, et 2005, ce sont plus de 150 réunions de quartiers et de concertations qui ont été organisées pour donner la parole aux habitants et formuler des propositions pertinentes à l’échelle des différents quartiers. Dans le même temps, les premières maisons de quartier étaient créées.

De 2005 à 2007, la Ville lance la démarche « Projets de quartier – projets d’avenir » avec en point d’orgue : le 1er forum des quartiers qui a porté le diagnostic partagé du territoire intitulé « Imaginons ensemble nos quartiers de demain » suivi du second en 2007 consacré à la recherche de pistes d’amélioration à mettre en œuvre dans les douze quartiers inscrits dans la démarche Agenda 21 et débouchant sur les contrats de quartiers. Alors que la loi n’impose cette démarche qu’aux villes de plus de 80 000 habitants, Albi installe dès 2009 ses conseils de quartiers avec l’implication de 403 conseillers de quartiers, de 2 734 participants au cours de 119 réunions de quartiers, de concertations et d’informations jusqu’en 2014.

Entre 2014 et 2020, la seconde génération des conseils de quartiers confirme l’adhésion des Albigeoises et des Albigeois à la démarche avec un nombre croissant de conseillers de quartier (603) et de participants (4 571). Avec la maturité, l’émergence de nouvelles aspirations et formes de participations citoyennes, notre démocratie participative albigeoise connaît un véritable bond qualitatif. L’objectif est d’attirer de nouveaux publics, notamment jeunes et actifs, de rechercher une meilleure représentativité socio-démographique et de répondre à la nouvelle demande de participation. Ainsi la collectivité accompagne l’intérêt des participants à traiter demain de sujets transversaux avec une vision plus globale prenant le pas sur une approche limitée au quartier. La plateforme numérique jeparticipe.albi.fr est mise en ligne.

En 2021, dans la foulée des États généraux de la Démocratie active, le Conseil consultatif albigeois est installé. L’ambition de créer une instance permanente de participation citoyenne est ainsi réalisée. Les conseillers sont invités à émettre des avis sur tout projet de la Ville d’Albi soumis à consultation, à prendre part à la réflexion collective sur des sujets transversaux, à formuler des propositions susceptibles de répondre à des besoins identifiés, à participer à l’organisation d’actions collectives et citoyennes. La même année, le budget participatif est mis en œuvre. Doté d’un million d’euros, réparti en deux appels à projets de 500 000 euros (2022 et 2024), il vise à associer les citoyens à la politique budgétaire de la Ville en leur donnant la possibilité de décider directement de l’affectation d’une partie du budget d’investissement sur la base de projets présentés par les Albigeois et soumis au vote de la population. Le service « Allô Mairie Albi », conçu comme un outil de simplification et de participation citoyenne pour signaler les dysfonctionnements ou anomalies sur le domaine public et suivre leur traitement par les services de la Mairie et de l’Agglomération, est lancé. L’année en cours a vu également le lancement de la journée citoyenne « La propreté dans nos quartiers » et l’organisation des « Rendez-vous de quartier ». Ce qui caractérise notre démocratie participative, c’est sa vitalité et sa capacité de renouvellement. Le groupe majoritaire adresse un grand merci à toutes celles et ceux qui la font vivre dans l’intérêt d’Albi. Continuons à la construire ensemble.

Pour le groupe majoritaire
Laurence Pujol
Adjointe au Maire, déléguée à la participation citoyenne

Cantepau une zone de non droit ?

Quelques jours après la fin des émeutes à Cantepau où une dizaine de véhicules et autant de poubelles avaient été incendiées, et où les locaux de la maison départementale, de l’ARS et de Tarn Habitat avaient été saccagés pour un coût total de plusieurs centaines de milliers d’euros, une fête illégale a été organisée le samedi 8 juillet dernier dans ce quartier à l’occasion de la fête de l’Aïd qui n’avait pu se tenir justement à cause des émeutes.

Un repas a été offert aux habitants par ce que la presse nomme pudiquement les « grands frères » qui sont en réalité des dealers, un feu d’artifice a été tiré alors que le même jour le gouvernement interdisait la vente et l’usage de tout artifice jusqu’au 15 juillet, et 3 piscines ont été installées illégalement pendant près d’une semaine sur le terrain de sport et remplies sur le domaine public.

Aucune plainte n’a été déposée de la part de Madame Le Maire pour ce feu d’artifice tiré et ces piscines installées illégalement, alors que la Mairie est très pointilleuse sur l’occupation ou la dégradation du domaine public dans d’autres endroits plus pacifiés de la ville.
Selon le quartier, il y a donc un traitement différent à l’occupation du domaine public à Albi !

F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Rénover les liens humains

Comme ailleurs en France, Albi a connu au début de l’été des violences suite à la mort du jeune Nahel pour un refus d’obtempérer.

Les locaux de France Service et le bâtiment de l’ARS, à Cantepau, ont été fortement endommagés ; les agents qui y travaillent, fortement choqués. Tout comme les habitants du quartier qui ont vécu cette nuit de chaos, les pompiers et les policiers qui ont assuré la sécurité de tous. Nous leur manifestons notre soutien plein et entier.
Tous encaissent les conséquences d’une « politique des quartiers » nationale qui a consisté à s’occuper beaucoup des bâtiments (projet de rénovation urbaine) et presque plus des besoins des habitants.

A Cantepau se sont succédées les fermetures d’une école, du commissariat, de la poste, du supermarché, du magasin de vêtements, du magasin de bricolage, du seul restaurant.
A cela se rajoute la fermeture depuis le début de l’été de la maison de quartier pendant un an pour travaux. Et la destruction prévue du bâtiment du centre social.

Parce que le quartier regroupe beaucoup d’Habitations à Loyer Modéré, il concentre des familles qui cumulent des difficultés sociales, de santé, de scolarité, de monoparentalité. Difficultés auxquelles s’ajoutent les trafics en tout genre qui se développent sur la pauvreté. Si la sanction des violences est légitime, elle ne doit pas bâillonner la réalité des situations humaines à réparer, à accompagner, d’écoles et d’associations à soutenir, d’une présence policière de proximité à rétablir.

Tout le tissu d’accompagnement humain a disparu au fil des mandats de la droite.
Il est à rétablir d’urgence pour que les enfants se projettent dans un autre avenir que celui de leur quotidien actuel.
L’espoir de leurs familles, des habitants du quartier, et au-delà les albigeois, c’est la rénovation des liens humains pour une ville apaisée.

N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE JL TONICELLO N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Rentrée des « classes »

Après la réforme des retraites passée en force par le gouvernement, cette rentrée 2023 se déroule dans un climat d’incertitude, de difficultés et d’insécurité sociale. La mobilisation sociale du printemps nous a rappelé que le néolibéralisme menait une lutte de classe terrible, en faveur du patronat. Avoir faim en France aujourd'hui est une réalité, certifié par l’appel au secours du Président des Restos du Cœur et par la situation de nos compatriotes de Mayotte.

La situation du logement étudiant à Albi est de plus en plus critique : près de 5000 étudiants, dont environ 3500 sur le campus albigeois de l'université Champollion, pour seulement 157 logements CROUS, répartis sur 3 cités universitaires. En 2022, une dizaine d'étudiants étrangers n'ont pas eu de toit, par manque de logements CROUS et du refus de propriétaires de les loger dans le privé. Ils ont du dormir dans des parcs d'Albi pendant une semaine environ, avant que la direction de l'université ne leur trouve une solution sous la pression de la CGT. C’est aussi la réalité locale. La ré-industrialisation de nos territoires et le développement des services publics est la seule garantie de créer des emplois durables avec de bons salaires, amenant à une vie meilleure.

Les combats contre la faim, pour le logement et l’emploi sont les combats à mener en urgence, ils sont la garantie de faire vivre notre démocratie, le vivre ensemble. La réplique au groupe Patria Albigès, qui alimente la xénophobie, le racisme, sème division et violence entre les concitoyens qui souffrent, passe par cette mobilisation populaire.
Un peuple qui lutte ne tombe pas dans la démagogie et le populisme.

D PATUREY B DUPONCHEL S SOLIMAN A BOUDES
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Septembre 2023

Priorité à l’école

En cette rentrée scolaire, nous voulions souligner notre engagement pour la modernisation de nos écoles qui est une priorité d’action de notre majorité, en appui aux compétences dévolues à l’éducation nationale en matière de programmes, de diplômes, de gestion des personnels enseignants et administratifs. Parce que les écoles sont des lieux de vie et d’apprentissage pour nos enfants qui, dès le plus jeune âge, y passent plus de temps en journée que chez leurs parents, elles font l’objet d’une attention constante et d’investissements significatifs pour leur rénovation et leur adaptation aux exigences de notre temps. Cet effort est conduit en lien étroit avec la communauté éducative, les parents, notamment, dans le cadre des conseils d’écoles, et les services de la DASEN. Ainsi, comme chaque année, les vacances estivales sont l'occasion d'effectuer de petits et de grands travaux de modernisation, de rénovation et d'entretien de nos écoles. Tous ces travaux sont essentiels pour le quotidien de nos enfants et leur environnement éducatif. Ils favorisent leur bien-être et créent de meilleures conditions pour leur réussite éducative.

Dotés d’une enveloppe globale de 1,5 million d’euros en 2023, dans le cadre du programme pluriannuel d’amélioration thermique, acoustique et de confort dans les écoles de la ville, ces travaux ont principalement porté cette année sur les performances énergétiques des bâtiments (selon les écoles : rénovation des menuiseries, des toitures, isolation par l’extérieur, installation de brise-soleil…), ensuite sur l’aménagement des espaces extérieurs, leur végétalisation et leur revêtement, afin d’accroître les îlots de fraîcheurs, offrant ainsi aux élèves et aux personnels des espaces plus agréables à vivre (reprise des cours d’école, installation de pergolas, recours à des matériaux naturels...), enfin, sur la poursuite de la mise en accessibilité et de la sécurité de nos écoles.

Un effort soutenu continue d’être porté sur la qualité de l’accueil périscolaire grâce à l’implication et au dévouement de nos agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) et de nos accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH). Il en va de même sur la qualité de la restauration scolaire confiée à notre cuisine centrale qui privilégie un approvisionnement de proximité en circuit court et veille à l’équilibre des repas servis à nos enfants.

Penser la ville de demain, c’est d’abord se préoccuper dès maintenant de l’avenir de nos enfants. Penser la société de demain, c’est penser l’école comme un lieu d’acquisition des savoirs fondamentaux, de sensibilisation aux enjeux du développement durable, d’apprentissage de la citoyenneté, de transmission des valeurs républicaines et du savoir bien vivre ensemble. Nous continuerons sans relâche à apporter notre contribution à la modernisation de toutes nos écoles albigeoises qui témoignent de la vitalité de notre ville et participent à son attractivité.

Pour le groupe majoritaire
Marie-Corinne FORTIN
Adjointe au maire déléguée au scolaire et au périscolaire

Des subventions d'équilibre qui posent question

Trois des manifestations ou clubs qui font la renommée d’Albi ont bénéficié ces derniers mois d’une aide financière complémentaire à la subvention de fonctionnement annuelle versée par la Mairie.

ll s’agit du festival Pause Guitare qui a touché une subvention complémentaire de 100 000€ en complément des 338 000€ de la subvention municipale, du carnaval d’Albi qui a touché 75 000€ doublant sa subvention initiale, et de la SASP Sporting Club Albigeois qui s’est vu octroyé 200 000€ supplémentaires aux 400 000€ de sa subvention annuelle.

Dans les 3 cas, la baisse de fréquentation constatée sur la dernière édition ou saison,  5000 entrées payantes en moins pour le festival 2022 de Pause Guitare, explique en grande partie leur déficit.

Autant il est souhaitable d’investir dans des équipements de qualité comme à la Guitardié pour le SCA, à Rigaud pour le foot, au Stadium pour l’athlétisme, à Mazicou pour le rugby XIII, ou à Pratgraussals pour les Albigeois et les festivaliers, autant on peut s’interroger sur ces rajouts de subventions d’équilibre en fin d’année qui doivent rester exceptionnelles.

La bonne gestion financière doit devenir un critère valorisé dans la convention passée avec les grosses associations, car un Maire doit être équitable dans l’octroi des subventions de fonctionnement.

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

L’école, un enjeu majeur

C’est la rentrée. L’heure pour tous les enfants d’Albi de reprendre le chemin de l’école après des vacances bien méritées.

Que peut faire notre commune pour rendre nos écoles toujours plus justes et accueillantes ? Il nous faut d’abord repenser les abords des écoles et les plans de circulation afin de permettre à toujours plus d’ enfants et de parents de venir à pied et à vélo.
Nous pouvons lancer un grand plan de rénovation thermique des bâtiments scolaires pour les adapter au réchauffement climatique et permettre à nos enfants d’étudier dans des conditions convenables. Nous devons végétaliser les cours d’école, y faire revenir des plantes et de la fraîcheur, permettre à nos enfants de jardiner dans leurs écoles. La commune intervient sur les bâtiments mais aussi au cœur de la vie des écoles, par ses agents et animateurs notamment. Soutenons la formation des animateurs du périscolaire pour leur permettre de mener à bien leur mission auprès des enfants.

La mairie d’Albi est également en capacité d’agir auprès de l’Éducation Nationale pour obtenir d’elle le dédoublement des classes de CP-CE1 dans les écoles des quartiers prioritaires de la politique de la Ville, afin que les besoins éducatifs de ces élèves soient mieux pris en compte. Elle peut également augmenter le budget du Programme de Réussite Éducative (PRE). C’est ainsi que l’école peut lutter contre les inégalités sociales. Voici quelques pistes rapidement esquissées. L’éducation est un grand chantier qui appelle la mobilisation, la participation et la concertation de tous. Il en va de l’avenir de notre société.

Nous souhaitons à tous les élèves et à leurs parents, aux professeurs, aux agents, aux animateurs et à tous les personnels qui œuvrent dans nos écoles une excellente rentrée !

JL TONICELLO N FERRAND LEFRANC P PRAGNERE N HIBERT
Pour le collectif « citoyens, écologistes et gauche rassemblée »
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Un centre de santé public pour les Albigeois-es

Nous ne le dirons jamais assez fort, l’offre médicale sur l’Albigeois est en perdition et ce secteur sera un désert demain si nous ne faisons rien de durable pour les prochaines générations dès aujourd’hui.

L'état de la santé dans notre pays ne relève pas d'une fatalité, elle est le résultat de politiques structurelles et stratégiques répondant aux seuls critères et besoins d'une économie libérale.

Toutefois, nous n’allons pas rentrer en guerre idéologique privé-public. La population dans son ensemble: élus, praticiens, citoyens et dans sa diversité, sont conscients de la situation, pour cela ils proposent des solutions et se fédèrent pour les mettre en œuvre en de nombreux territoires. Le « Centre médical de soins primaires non-programmés » adossé à l'hôpital public, dont la mission sera de soigner les patient-e-s sans médecin traitant en attendant qu'ils/elles en trouvent un, ne doit pas ouvrir les portes à une médecine de pays en voie de développement. Le suivi du patient après la consultation médicale reste l’objectif majeur d’une grande politique de santé, acceptons définitivement le fait que le coût ne peut briser la visée d’une ambition de service public de qualité.

En Occitanie, 12 centres de santé public ont vu le jour en 2 ans avec 44 médecins salariés et déjà plus de 50 000 consultations.

L‘équipe majorité municipale ne parle d’équilibre financier que pour la santé, elle oublie ce critère pour les associations professionnelles sportives et culturelles quand il s’agit d'équilibrer leurs budgets par une augmentation des subventions. Nous pensons qu’elles doivent pouvoir vivre mais que la santé des Albigeois-es n’a pas de prix, pour cela nous demandons un grand débat public sur la santé sous l’autorité de la mairie.

A BOUDES D PATUREY B DUPONCHEL S SOLIMAN
Groupe Communiste Socialiste et Républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juillet - Août 2023

Pour un été convivial et solidaire

L’été à Albi sera une nouvelle fois placé sous le signe du partage, entre convivialité et attention portée à l’autre. De la 15e édition de Place(s) aux artistes, en passant par les marchés gourmands, le festival Pause Guitare jusqu’à Urban festival à la fin du mois d’août, il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. Par ailleurs, Albi sera au cœur de l’actualité sportive nationale et internationale en accueillant les Championnats de France élite d’athlétisme les 29 et 30 juillet prochains au Stadium et en étant pour la première fois ville étape (départ et arrivée) du Tour de France Femmes les 27 et 28 juillet. Nombre de ces animations sont gratuites et donc accessibles à tous. Elles donnent un air de vacances à notre ville, notamment pour celles et ceux qui ne pourront en prendre.

Alors que l’été albigeois s’annonce particulièrement animé, ayons une pensée pour celles et ceux, personnes isolées ou en situation de précarité aux côtés desquelles nous devons collectivement nous tenir. Ainsi, en cas de canicule les élus du groupe majoritaire s’engagent, en complémentarité du formidable travail réalisé par les agents du CCAS, pour passer des appels à nos aînés les plus exposés à ces épisodes de chaleur et à répondre à leurs éventuelles attentes. De même que nos fêtes de quartiers ou repas de rues sont l’occasion de se retrouver ensemble, bienveillants et à l’écoute les uns des autres.

Enfin, saluons l’ouverture en plein centre d’Albi d’un « centre de consultations médicales non programmées » dans un contexte où l’accès aux soins est devenu au fil des ans l’une de nos principales préoccupations. Dans ce domaine, qui ne relève pas habituellement d’une compétence municipale, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent pour trouver des solutions concrètes et immédiates. Le travail réalisé par notre collègue Gilbert Hangard pour faire aboutir ce projet, l’engagement remarquable de l’Association des médecins retraités albigeois sans lesquels rien de tel ne serait possible, le concours indispensable de l'ARS et de notre Hôpital, montrent que l'union des bonnes volontés fait la force.

Il reste beaucoup à faire mais d’ores et déjà, là comme ailleurs, nous pourrons présenter à la rentrée prochaine un solide bilan à mi-mandat aux Albigeoises et aux Albigeois. Nous souhaitons enfin la bienvenue au nouveau groupe d’opposition municipale intitulé « groupe communiste, socialiste et républicain » en espérant qu’il sera le gage de débats constructifs sans excès ni anathèmes, dans le respect du bon fonctionnement de notre démocratie locale.

Bel été 2023 à toutes et à tous !

Le groupe majoritaire

La dérive NUPES de la gauche albigeoise

Engagé en politique depuis 30 années et éu local depuis 10 ans, je suis marqué depuis un an par la dérive sectaire de la gauche albigeoise et française, 2 faits récents à Albi en témoignent.

Le premier a eu lieu lors du conseil municipal du 17 avril, avec une intervention de l’élue rose-verte FERRAND-LEFRANC qui s’est insurgée que je puisse voter parfois avec la majorité municipale sur certains projets, parlant de connivence entre l’exécutif et l’élu d’opposition que je suis !

Après lui avoir rappelé que j’avais toujours voté contre les budgets présentés par la Mairie moment politique s’il en est, j’ai indiqué que je votais toujours dans l’intérêt des Albigeois et donc parfois avec la majorité municipale.

Le deuxième concerne la cérémonie du 8 Mai en hommage aux morts de la 2nde guerre mondiale, où les retraités communistes de la politique locale Messieurs FOISSAC et son beau-frère ont bousculé le protocole pour que la députée Nupes pose sa gerbe avant que je puisse déposer la mienne, puis se seraient retournés à mon passage !

Là aussi je me dois de leur rappeler que le PCF ne rentra en résistance qu’en 1941 suite à l’opération Barbarossa, obéissant jusque-là au pacte de non-agression germano-soviétique signé en 1939 !

Minoritaire dans les urnes, à Albi ou au National, la gauche montre tout simplement son vrai visage.

F. CABROLIER
pour le Rassemblement National Pour les Albigeois
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

La santé de nos enfants

UNICEF France et le Réseau Action Climat France rappellent dans leur dernier rapport* que 3 enfants sur 4 en France respirent un air pollué par leur vie en milieu urbain, notamment dans les quartiers populaires, avec des conséquences graves sur leur santé. Ce rapport propose des solutions en faveur de la santé de nos enfants qui rejoignent les propositions portées par notre Collectif dans le programme municipal de 2020 :

  • les rues scolaires ou rue-école : fermeture de la rue de l'école à l'entrée et sortie des classes
  • le développement des déplacements à pied entre la maison et l'école
  • le développement du vélo pour tous
  • les transports en commun, pour lesquels nous proposons un meilleur cadencement et la gratuité
  • l'accès aux données de pollution, pour connaître la situation réelle.

Alors qu'Albi est désormais signataire de la charte de l'UNICEF, des décisions ou des absences de décisions de la majorité municipale nous interrogent :

  • création de deux nouvelles rues à côté d’une école et d’une crèche à Cantepau, alors que les enfants des quartiers populaires ont une santé plus fragile*
  • pas de gratuitédes bus de l'agglomération
  • un seul capteur de pollution situé... en zone piétonne du centre ville
  • une progression très lente de l'aménagement des pistes cyclables.

Les orientations municipales peuvent changer réellement le quotidien des habitants, en concertation avec eux, grâce à un urbanisme-santé.
Ce sont des choix politiques d'utilisation du foncier et de l'argent public. Les nôtres vont vers une ville favorisant la santé, notamment celle de nos enfants.

* « De l’injustice sociale dans l’air » Rapport UNICEF-Réseau Action Climat France

Une guerre d’avance ou une paix de retard ?

Le conflit en Ukraine fait peser sur le monde l’utilisation offensive de l’arme nucléaire sur les champs de bataille au mépris de l’accord du Traité de Non Prolifération, signé pourtant par les détenteurs de l’arme nucléaire,  alors que seule une action résolue des diplomaties sous l’égide de l’ONU peut résoudre les conflits.

Cette course à l’armement nucléaire, initiée par les tensions intra-capitalistes et inter-impérialistes qui sèment les germes de guerre,  pénalise les peuples du monde. Les sommes colossales investies dans cet armement dans le cadre d’une «économie  de guerre »  le sont au détriment des conditions de vie de  tous les peuples.

L’ONU alerte sur la gravité record du nombre de personnes en insécurité alimentaire proche de la famine, qui a triplé en 6 ans passant de 83 millions de personnes en 2016 à 253 millions en 2022.

Dans le même temps en France nos services publics et les citoyens pâtissent des orientations budgétaires européennes censées diminuer la dette. Quand notre gouvernement fait voter 40% d’augmentation d’ici à 2030 de programmation militaire axée sur le nucléaire, il rogne sur les budgets régaliens (éducation, santé, police…) mettant en danger l’égalité, la sécurité de tous.

Chaque citoyen doit pouvoir intervenir sur l’avenir de la cité et du monde, sur la sécurité et la santé de la planète. La commune est le lieu adéquat pour intervenir. Nous pensons que notre Maire doit signer l’appel pour l’interdiction et l’élimination des armes nucléaires initié par l’association internationale ICAN. Nous ne doutons pas que cette décision fait consensus au sein du conseil municipal de notre ville.

D PATUREY A BOUDES B DUPONCHEL S SOLIMAN
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juin 2023

La recherche constante de l'équilibre

Le bien-être ensemble est une finalité qui donne sens à notre engagement d’élus du groupe majoritaire, en responsabilité avec les Albigeoises et les Albigeois. Cette finalité se traduit en actions concrètes qui touchent notre quotidien. Au regard des responsabilités qui nous incombent, nous sommes régulièrement confrontés dans l’action à la nécessité de trouver le meilleur équilibre entre des situations, des intérêts et parfois même des textes contradictoires ou difficilement conciliables. Cette quête de l‘équilibre, au nom de l’intérêt général, conduit la collectivité à dépasser les intérêts particuliers sans pour autant les ignorer car ils font la ville, dans sa singularité et son dynamisme. Les oppositions sur la manière d’exploiter notre circuit automobile sont un exemple de cette nécessité de trouver des compromis équilibrés entre des positions et des textes bien difficilement conciliables. La saison estivale qui s’annonce comme toujours très animée, signe de vitalité et de créativité, illustre très bien cette recherche d’équilibre nécessaire entre deux grandes orientations de notre action municipale : avoir une ville animée et, en même temps, une ville qui garantit à chacun la tranquillité publique.

À cet égard, le bien-être ensemble, tel que nous le concevons, doit permettre d’accompagner les initiatives de celles et de ceux (associations, bars et restaurants, leurs clientèles...) qui font d’Albi une ville vivante, dynamique et entreprenante tout en les encadrant pour réduire autant que possible les effets indésirables générés par certaines initiatives, particulièrement en soirée.

Et la Ville elle-même prend toute sa part à cette politique d’animation parce que nous considérons qu’elle favorise grandement les moments de partage et de convivialité sur l’espace public. Des animations qui invitent à la détente et à la fête, à se sentir en vacances sans avoir à quitter Albi. Que serait Albi sans ses animations et ses nombreux événements, tant sportifs que culturels, qui rythment la saison estivale ? Ces multiples rendez-vous génèrent ponctuellement des tensions, ici comme ailleurs, qu’il convient de ne pas ignorer. Le plus souvent, une bonne information en amont et le dialogue entre les riverains et l’organisateur constituent un premier niveau de réponse pertinent qui permet de régler en bonne intelligence nombre de situations rencontrées. Lorsque c’est nécessaire, la Ville, en lien avec avec ses partenaires, notamment les services de l’État, engage une médiation entre les parties prenantes sur la base des réglementations en vigueur comprenant des arrêtés municipaux garants de l’équilibre recherché.

Nuit Pastel, Place(s) aux artistes, marchés gourmands, Fête de la musique avec les artistes de The Voice et nos talents de quartier, Pause guitare, Tons voisins, Championnats de France élite d’athlétisme, coupe de France des circuits et Tour de France cycliste femmes... : le groupe majoritaire vous souhaite à toutes et à tous un été des plus agréables dans votre ville.

Le groupe majoritaire

De bonne nouvelles pour le circuit

Lors du dernier conseil municipal d’avril, il nous a été présenté la nouvelle configuration du circuit d’Albi envisagée dans les années à venir :

  • création d’un espace ludique destiné au grand public sur la partie Nord du circuit avec un nouveau concept de piste automobile pour véhicules électriques, qui pourra accueillir une école de formation à l’électro mobilité, des séminaires d’entreprises, ou encore des constructeurs,
  • création d’un atelier au sud du circuit destiné aux acteurs spécialisés dans la formation, la recherche et le développement de la filière hydrogène et des mobilités décarbonées, des technologies où Albi est en pointe,
  • maintien du circuit actuel pour les 4 grands évènements annuels qui font la joie des amateurs de sport automobile, et qui contribuent à la renommée de notre ville.

Cette évolution s’accompagne de la volonté affichée de réduire l’impact sonore des manifestations, et dernière bonne nouvelle le circuit a reçu l’homologation du ministère de l’Intérieur qui rend caduque l’arrêté du Maire du Séquestre qui interdisait à plus de 4 véhicules thermiques de rouler en même temps.

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Dissolution du groupuscule Patricia Albigès

Au cours des derniers mois, les actions de ces militants d'extrême-droite en direction de la jeunesse tarnaise ont pris différentes formes et méritent toute notre vigilance d'élu.e.s.

Affiches placardées dans la ville, tracts dans les boîtes aux lettres, stickers collés sur les poteaux, véhiculent des messages homophobes et racistes.

Plus grave encore : des agressions physiques contre des étudiants. Un de ces militants d’extrême-droite a été condamné le 4 avril dernier à huit mois de prison avec sursis pour cela.

Ce groupuscule n’hésite pas non plus à s’attaquer à la culture en demandant l’interdiction d’un concert. Peut-on prendre la culture en otage à des fins partisanes ? Et pire peut-on bâillonner l’expression individuelle et collective en interdisant la création ?

La culture est un moyen singulier et universel de protéger la liberté au sens large du terme.

Notre peuple de France nourri de l’héritage culturel venant du Siècle des lumières est épris de liberté, d’égalité, de fraternité.

Plus près de nous Malraux, Picasso, Aragon et bien d’autres nous ont aidés à affirmer davantage encore ces valeurs par leurs créations, parfois incomprises de leurs contemporains voire censurées.

« Le Gorille » de Georges Brassens, qui traite de la peine de mort, a été interdit de diffusion en France. Comme « Ma France» en 1968 de Jean Ferrat, jugée trop politique, ou des chansons de Pierre Perret.

Aujourd’hui des écoles portent leurs noms et leurs chansons sont apprises par nos potaches.

Cet acquis culturel fait du peuple de France un peuple rebelle et critique, qui ne se laisse pas manipuler et qui résiste à la désinformation.

Les actions de ce groupuscule d’extrême-droite sont totalement inacceptables.

Ces nouveaux actes qui se multiplient ces dernières semaines nous conduisent à réitérer notre demande de dissolution de Patria Albigès auprès du Préfet du Tarn. Il ne doit y avoir aucune tolérance face aux actes racistes et violents de ces militants d’extrême-droite. Cette situation n'a que trop duré, la loi doit s'appliquer.

Racisme, antisémitisme, sexisme et homophobie ne sont pas des opinions : ce sont des délits condamnés par la loi.

Nous refusons de voir se répéter ces actes violents auprès des jeunes, aux portes des lycées, de l'Université ou des lieux de culture.

Protégeons la culture et la jeunesse qui construisent notre avenir.

N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL.Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Mai 2023

La fracture

Nous portons un projet pour notre circuit qui vise à l’inscrire durablement comme un équipement de référence dédié aux mobilités décarbonées, notamment hydrogènes et électriques. C’est le sens de l’appel à manifestation d’intérêt que la Ville s’apprête à lancer et du projet Albility lab que notre agglomération et la Ville développent conjointement au sud du circuit. Le cap est clair, annoncé, et les résultats sont déjà là.

Dans le même temps, nous ne voulons pas tourner brutalement le dos à la glorieuse histoire de notre circuit et à celle de sa piste historique en y organisant des compétitions nationales sous l’égide de la FFSA, ce, pendant une douzaine de jours par an. Est-ce déraisonnable ? Que sont devenues les belles paroles et autres promesses de ceux qui disaient, parmi les plus virulents des opposants au circuit, que s’il n’y avait plus que les compétitions historiques, ils seraient prêts à venir assister aux courses... comme dans le bon vieux temps ? Or, l’accord qui prévalait l’an dernier a été rompu de manière unilatérale. Pourquoi ce qui existait en 2022 ne pourrait pas exister en 2023, alors même que la Ville a repris l’équipement en régie ? Nous saluons les efforts de médiation engagé par Monsieur le Préfet du Tarn (et déplorons qu’il n’y soit pas davantage donné suite) et la volonté du nouveau Président de l’ASA de reprendre le flambeau.

En conseil municipal, la majorité des élus minoritaires, mesurant l’attachement des Albigeois à leur circuit et les retombées économiques que génèrent ces 12 journées, ont voté pour les délibérations présentées par le groupe majoritaire. L’une autorisait le maire à lancer un appel à manifestation d’intérêt sur la base d’une étude méprisée par notre quarteron d’opposants radicalisés et l’autre adoptait une subvention de 70 000 euros pour l’ASA d’Albi. Ce qui restait du collectif volait alors en éclat : 4 voix pour, 4 voix contre. Nous avions déjà observé cette fracture au sein de ce qui persiste à s’appeler « le collectif », tant sur le fond que sur la forme. Mais jamais elle n’est apparue aussi évidente sur un sujet aussi emblématique. Elle a éclaté au grand jour et la presse s’en est faite le témoin. Ce que traduit cette fracture, c’est une profonde divergence sur la manière de s’opposer. Le débat démocratique local a besoin d’être nourri. On peut exprimer des désaccords en se respectant. Mais tous les coups ne sont pas permis.

Nous voulons, au nom de l’intérêt général, préserver l’histoire, la tradition, la passion, l’économie de ce qui reste une formidable aventure humaine. N’oublions pas que, derrière ces événements, il y a des associations loi 1901 et leurs centaines d’adhérents sans lesquels rien n’est possible ! Nos courses historiques mobilisent des centaines de bénévoles, des dizaines de milliers de participants et de spectateurs. Les quatre élus réfractaires n’en n’ont cure et c’est sur le tapis vert qu’ils entendent mettre au tapis notre circuit.

Nous en appelons au législateur face aux dérives de textes qui génèrent « des règles disproportionnées voire parfois inapplicables » au détriment de « la pratique des sports mécaniques qui représentent la troisième filière économique et sportive en France » selon les termes mêmes du courrier de Nathalie Delattre, Vice-présidente du Sénat, adressé aux ministres les plus directement concernés. Par cette tribune, nous soutenons toutes les initiatives prises par nos parlementaires pour redonner du sens et de la souplesse à des textes qui en sont totalement dépourvus. Laissons nos quatre opposants jouer contre leur camp, contre la majorité municipale, contre la majorité des élus de l’opposition municipale, contre la majorité des Albigeois, si tant est qu’Albi est toujours leur camp. Que Le Mans, le Castellet, Nevers Magny-Cours, Nogaro et Charade soient préservés de tels opposants constitués en ultra minorité de blocage. Préférons définitivement les énergies positives.

Michel FRANQUES, premier adjoint délégué aux sports
Pour le groupe majoritaire
 

Retour sur la venue du rappeur MEDINE à Albi

Même si je suis convaincu des sympathies islamistes du rappeur MEDINE, dans un premier temps je n’avais pas appelé à l’annulation du concert au nom de la liberté artistique, considérant que c’est à la justice de se prononcer en cas de dérapage. Je m’étais simplement entretenu avec le préfet du Tarn 15 jours avant le concert, sur les risques de troubles à l’ordre public et sur la sécurisation de ma permanence située à proximité.

Si j’en suis venu à demander l’annulation du concert de MEDINE à Albi, c’est parce que la tension sociale et politique s’est accrue dans la quinzaine qui a suivi avec des dégradations commises sur la statue de Jeanne d’Arc et la devanture d’un café à proximité. Ces actes signés par des «antifas» locaux s’accompagnaient de messages sur les réseaux sociaux qui annonçaient leur venue au concert pour en faire une tribune, accompagnés d’autres activistes d’extrême gauche en provenance de Toulouse. C’est en tant que conseiller municipal d’Albi que j’ai alors demandé l’annulation du concert pour des risques de troubles à l’ordre public, considérant que les forces de police avaient d’autres préoccupations en ces temps de forte agitation sociale.

Le comportement de MEDINE dans sa loge où on le voit filmer ma tête surmontée d’une fléchette m’a alors conduit à porter plainte, et je dis à l’association POLLUX organisatrice de l’évènement financé par de l’argent public, qui a osé dire que le « concert s’était bien passé », que c’est au prix de la mobilisation de plus de 100 gendarmes, et que le rappeur a récidivé une semaine plus tard à Agen dans ses attaques contre des élus régionaux !

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

La boucle du Gô

Elle aurait pu être celle du dialogue et de la co-construction avec toutes les parties prenantes.

Elle sera celle de l’injustice : l’intérêt particulier a gagné sur l’intérêt général.

Sur ce chemin de randonnée bien connu des Albigeois et au-delà, plusieurs questions de sécurité se posaient :

  • le partage du chemin communal entre les usagers : promeneurs à pied ou à vélo, véhicules occasionnels se rendant aux Ecuries du Gô ou au château du Gô, véhicules des habitants de la plaine du Gô, engins agricoles,
  • le passage de ce même chemin entre des bâtiments du centre équestre faisant se côtoyer animaux et humains, • la zone rouge d’effondrement des berges d’une partie de la boucle, au niveau du chemin de l’écluse,
  • un tas de fumier dont les jus coulent dans le Tarn.

La demande du centre équestre était d’acheter la partie du chemin communal qui le traversait : elle a été accordée par la majorité municipale. Conséquence : une nouvelle voie va être construite, à travers champs et aux frais du contribuable. La demande des autres usagers était de sécuriser l’ensemble du parcours : elle a été refusée par ces mêmes élus.

Pourtant, les habitants et promeneurs de la plaine du Gô avaient fait une proposition complète, plus écologique et plus économique. Nous regrettons que vous n’ayez pas voulu l’étudier.

Ainsi va la vie à Albi : de dialogue et d’écoute, nenni.

Même quand ce qui est proposé rendrait service à tous et coûterait moins cher aux finances publiques.

Madame le maire, mesdames et messieurs les adjoints et conseillers municipaux de la majorité, le foncier communal, l’argent public et le travail des agents sont au service de la population.

C’est en tout cas comme ça que nous concevons le rôle des élus en responsabilité.

N. Ferrand-Lefranc, P. Pragnère, JL.Tonicello, N.Hibert
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Non aux 64 ans ! Pour un Référendum d'Initiative Partagée

Est-ce qu’une ganivelle brûlée doit valoir d’être réveillé à 6h du matin, menotté devant sa famille ou placé en cellule comme des voleurs ? Une ganivelle ! Au bout de trois mois de lutte bon enfant, où l’on vient en famille manifester ! Que vaut la vie des salarié-es du pays ?

Ce ne sont pas des voleurs de vie, eux.

Depuis plus de 3 mois, elles et ils manifestent par millions, luttent pour l’accès à une retraite pour tous et se heurtent à un gouvernement sourd aux propositions de l’intersyndicale, unie comme jamais dans l’histoire du pays.73% approuvent la lutte contre cette réforme injuste qui prive de leurs plus belles années de retraites les salarié-es du pays (sondage TF1-LCI du 31/03).

Reculer l’âge de départ à la retraite, c’est provoquer l’explosion des arrêts maladie et d’invalidité, retarder la rentrée des jeunes dans l’emploi et précariser de plus en plus les seniors.

Ce gouvernement sourd aux propositions des syndicats, a malmené l’Assemblée nationale et le Sénat, a usé de toutes les procédures réglementaires restreignant le droit d’amendement : articles 47.1, 44.2 et 44.3 et pour finir le 49.3.

Ce coup de force démocratique et la validation de la loi par le Conseil Constitutionnel puis sa promulgation, illustre le mépris du Président pour la démocratie et pour les Albigeoises qui vivent cette décision d’une violence inouïe, comme un déni démocratique. Les milliers de manifestant.es albigeois-es attendent de leurs élus-es qu’ils soient solidaires de leur lutte pour le droit au repos évoquée dans le Préambule de la Constitution de 1946, art.11.

Nous, élu-es, communistes et socialistes, continuons de lutter pour son retrait dans la rue et dans la bataille du Référendum d’Initiative Partagée.

Danielle PATUREY - André BOUDES - Boris DUPONCHEL - Sandrine SOLIMAN
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Avril 2023

Une opposition à énergies négatives

En conseil municipal, une question nous a été posée, qui semblait mettre en cause le label de Ville prudente décerné à Albi et que nous ne mériterions pas car,là comme ailleurs : rien ne va !
Or cette nouvelle labellisation délivrée par un jury indépendant et composé de personnalités qualifiées met au contraire en valeur le fait qu'Albi fait référence au plan national en tant que ville prudente. Ce qui ne veut pas dire que rien ne reste à faire. Au contraire, nous faisons toujours davantage pour mériter cette reconnaissance et la conserver. Ce label de ville prudente nous honore et nous oblige comme tous les autres, en soulignant la pertinence des politiques conduites par notre majorité. C'est ainsi que le jury national des villes et villages fleuris a confirmé la 4e fleur pour Albi en dépit des basses manoeuvres de certains qui n'ont pas hésité à écrire à ce même jury pour dire qu'Albi ne méritait pas cette distinction. Peine perdue. C'est un peu le même état d'esprit qui anime une partie de notre opposition municipale quant à la manière de s'opposer.
Et pourtant très rares sont les villes en France qui ont la même continuité que la nôtre tout en haut du Palmarès des villes et villages fleuris de notre pays. Nous le redisons, ces mises en cause affectent les services municipaux et d'agglomération qui se donnent sans compter pour rendre notre ville toujours plus agréable à vivre.

Tout à fait complémentaire avec la ville prudente, Albi a également reçu en 2022 le label Ville amie du vélo. Dernièrement, un 5e arobase a été décerné à notre Ville pour sa politique en matière de communication numérique, la plus haute distinction délivrée par l'Association nationale Villes internet. Mais de cela nos opposants ne parlent même pas. On pourrait aller sur le terrain de la biodiversité, et des très nombreux succès remportés, ici et là, en terme labels. La vérité est que notre Ville est régulièrement citée en exemple dans de nombreux domaines et que notre opposition systématique et véhémente ne veut pas en entendre parler, quitte à remettre en cause le travail conduit par ces jurys nationaux, dont la compétence et l'indépendance sont pourtant les meilleures garanties.
Il s'agit pour eux d'entretenir les peurs et la sinistrose, de noircir le tableau autant que possible pour dénigrer le politique que nous conduisons pourtant dans le seul intérêt des Albigeoises et des Albigeois, loin des contingences politiciennes qui affaiblissent les débats et lassent nos concitoyens. Heureusement, cette opposition à énergies négatives est réduite aux acquêts et parfaitement inaudible puisque comme chacun le sait « tout ce qui est excessif est....»

Le groupe majoritaire

Une rénovation qui pose question

Le pont-vieux est en travaux depuis début mars pour une rénovation rendue nécessaire par des infiltrations d’eau qui le fragilisent.

Ce chantier qui va s’étaler sur 2 années nécessite la fermeture totale à la circulation dans les premiers mois, puis une réouverture à la circulation dans un second temps dans le sens centre-ville – La Madeleine.

Ces restrictions de circulation sur un des plus vieux ponts de France vont donc poser de gros problèmes de circulation pour passer de la rive droite à la rive gauche du Tarn, et ce n’est pas la navette électrique mise en place à cette occasion entre la place du Vigan et le gare de La Madeleine qui va résoudre le problème.

Cet épisode illustre la nécessité d’un troisième pont sur la ville, véritable arlésienne de la politique albigeoise, qui désengorgerait le centre-ville et le pont vieux pour la liaison entre les quartiers Nord et Ouest de la ville.

Les habitants de ces quartiers ainsi que les commerçants du centre-ville en seraient les premiers bénéficiaires.

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Vie quotidienne à Albi : des questions urgentes

Lors du Conseil Municipal du 13 Février 2023, nous avons interpellé Madame le Maire et l’équipe majoritaire sur des questions quotidiennes qui préoccupent beaucoup d’entre nous, en particulier l’insécurité routière et l’éclairage public.
Des albigeois de la Maladrerie, de la Madeleine, de l’avenue Pélissier, de l’avenue Foch font état de situations d’insécurité routière chroniques, telles que :

  • la vitesse excessive, y compris à proximité de passages piéton,
  • les stationnements de véhicules sur les trottoirs, imposant aux piétons de circuler dans la rue
  • l’effacement de bandes blanches de signalisation au sol
  • le passage de poids lourds dans des rues leur étant interdites

Il est urgent qu’un plan de lutte concrète contre l’insécurité routière soit déployé pour mettre fin à ces problèmes qui sont régulièrement signalés par de nombreux habitants. Par ailleurs, la mairie a décidé de faire un effort de diminution de la consommation énergétique par des mesures d’extinction de l’éclairage public dans certaines zones. Cet effort de sobriété énergétique va selon nous dans le bon sens.
Pour autant, des retours nombreux d’habitants, piétons et cyclistes en particulier, posent le problème des rues complètement noires à partir de 23h le soir dans lesquelles il est difficile de circuler à pied ou à vélo. La qualité médiocre des chaussées et trottoirs rend la circulation dangereuse dans ces zones non-éclairées.

Nous demandons que la concertation annoncée avec la population pour faire le bilan de cette action et l’ajuster au plus près des besoins soit mise en œuvre rapidement et démocratiquement. Nous appelons à un vaste plan de rénovation des trottoirs et des chaussées pour permettre à chacun d’avoir accès dans de bonnes conditions à l’espace public.

N Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, JL.Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

À mi-mandat que retenir de notre action lors des 18 conseils municipaux ?

Notre groupe respectueux des engagements pris lors de la campagne électorale a, par ses interventions, agi dans l’intérêt des citoyens. Nous sommes conscients du poids des politiques néolibérales sur notre collectivité, avec un désengagement de l’Etat sur tous les dossiers sociaux, régaliens et d’aménagement du territoire.

Pour répondre aux besoins de la population, nous avons proposé la gratuité de services : parking, eau (les premiers m3), transport (vers la plaine des sports le mercredi et samedi…) et la création d’un fond d’urgence pour les personnes en difficultés.

La culture fut un sujet important avec la municipalisation du musée Toulouse-Lautrec, le statut d’établissement public n’est-il pas plus avantageux pour obtenir des cofinancements? La disparition programmée de la MJC restera comme une décision politique sectaire de la municipalité.
Nous avons fait voter une motion pour la création d’un centre de santé public en Albigeois, et continuons de porter le contournement de notre ville afin de réduire les pollutions. Nous avons proposé de préempter le Carmel pour loger de jeunes travailleurs ou une résidence d’artistes, et ses jardins comme ilot de fraicheur en accès libre pour les habitants du quartier….

Le circuit automobile, pris en régie municipale, peut devenir une infrastructure pour la recherche industrielle verte menant vers la création d’emploi.

Les élus issus du peuple doivent rester près du peuple, voilà pourquoi nous avons proposé au conseil municipal de soutenir le mouvement populaire contre le texte de la réforme des retraites. Dans le respect de notre collectivité territoriale nous continuerons notre action de propositions sur la base de nos convictions.

Mars 2023

Les énergies positives

Alors que l'Assemblée nationale apparaît plus déchirée que jamais, présentant le pire visage qui soit de la chambre basse, entre invectives et obstruction parlementaire, alors que certaines de ces pratiques tendent à contaminer nos assemblées délibératives locales, nous continuons à oeuvrer dans le calme et la sérénité, en responsabilité, dans le respect des engagements pris. Au lendemain du vote du budget de la Communauté d'agglomération à une très large majorité, nous avons présenté à la presse les grands contours d'un projet majeur pour notre territoire: donner un avenir à notre circuit sans tourner le
dos à sa formidable histoire qui se confond avec celle des sports mécaniques, et du sport automobile en général. Un projet qui est également en phase
avec son temps parce que conçu adéquation avec le contexte juridique et environnemental de l'exploitation de notre circuit. En réalité, nous faisons ce que nous avions prévu de faire : créer sur notre circuit un centre de référence dédié aux nouvelles mobilités.

Le projet qui porte le nom d’« Albility », contraction d'Albi et de mobility, confirmant son positionnement international et notre engagement à développer les énergies décarbonées, s'articulera autour de deux pôles.
Un pôle structuré autour du développement économique, plus spécifiquement de l'innovation dans le secteur des nouvelles mobilités, et de la formation avec la création dès 2022 d'un campus hydrogène. Ce volet du projet porté par l'agglomération est déjà bien avancé. De nombreuses entreprises frappent à la porte. Des financements publics importants ont été obtenus pour le développer, pour un investissement global supérieur à 10 millions d’euros.
Un pôle grand public au nord est du circuit avec une grande diversité d'activités ayant pour fil rouge les mobilités électriques qui préservera la vocation sportive de l’équipement. Une étude commandée par la Ville a confirmé le formidable potentiel du site. Elle préconise la création d’une deuxième piste qui serait tracée sur mesure pour ces véhicules qui connaissent un succès croissant. Elle empruntera la piste historique qui sera préservée pour permettre l'organisation des grandes compétitions nationales qui participent grandement à l'attractivité de notre ville et génèrent des retombées significatives pour l'économie locale.
Ce projet d'avenir s’inscrit dans une intégration opportune et unique en France au sein d’un complexe singulier comprenant l’aérodrome et le parc des expositions. Un projet à énergie positive au regard notamment de l’évaluation du potentiel photovoltaïque du site qui sera conduite sur l’ensemble des surfaces susceptibles d’accueillir ces implantations en tenant compte des impératifs de l’aérodrome. Il faut de l'énergie pour porter un tel projet. Nous n'en manquons pas. Nos partenaires n'en manquent pas. Les Albigeoises et les Albigeois n'en manquent pas. Et ce sont des énergies positives !

Le groupe majoritaire

Une rénovation de Cantepau unique sur Albi

Depuis l’année dernière le quartier de Cantepau est l’objet d’une rénovation urbaine unique sur Albi avec la démolition d’immeubles soit 172 logements, en
parallèle de la réhabilitation de 187 logements par Tarn Habitat.

Ces travaux de grande ampleur s’effectuent dans le cadre de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) pour un montant total de 60 millions d’euros dont 43 millions d’euros pour l’habitat.

Le but est d’ouvrir le quartier en créant de grands espaces, et des nouvelles voies; la maison de quartier va être rénovée, la halte-garderie sera déplacée et
bénéficiera de plus de places disponibles, la dalle Bonaparte verra l’installation de nouveaux services.

Si on y ajoute la présence d’un city stade couvert, d’une médiathèque, d’une Maison France services, d’un Carré jeunes, d’une base de loisirs, d’une école
primaire, le quartier de Cantepau est assurément le quartier d’Albi où l’investissement public a été le plus important ces dernières décennies.

S’il était certainement nécessaire d’améliorer l’habitat, il sera encore plus utile de rétablir la sécurité dans les années à venir dans ce quartier, c’est ce qu’attendent de nombreux habitants !

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Passerelle(s)

Il y a celle qui devait coûter 4 millions d’euros, qui en est à 12 et n’est toujours pas en place. Parions qu’elle nécessitera encore quelques millions d’euros, si elle est installée un jour.
Il y a celle, plus discrète, qui permet à des Albigeois de se déplacer d’une partie de quartier à l’autre : c’est la passerelle de la gare de la Madeleine.
Ouvrage du début du XXe siècle, ses ferrailles de béton armé se décomposent, la rendant dangereuse. Elle a été fermée provisoirement en 2019, dans l’attente d’être réparée. Son propriétaire ? La mairie d’Albi, qui ne l’a pas entretenue et fait le mort pour la remettre en état.
Car les élus majoritaires préfèrent utiliser notre argent à démolir le centre social de Cantepau, qui a pourtant été entièrement et récemment rénové.
Élus majoritaires, nous aurions conservé et valorisé ce bâtiment du centre social, qui abrite des activités créées par les habitants du quartier : c’était l’objectif de la CAF quand elle en avait la responsabilité. Ce n’est pas celui des élus majoritaires.
Ce bâtiment fonctionnel et en parfait état pourrait abriter des activités associatives ou économiques : les besoins sont importants et sans solution à ce jour. Nous aurions, avec cet argent économisé, rétabli la passerelle de la gare de la Madeleine, pour faciliter le quotidien des habitants du quartier.
Mais il est vrai que cette passerelle n’est pas un projet « pétillant », « attractif » ou « remarquable ».
C’est un projet simple tourné vers l’amélioration du déplacement des gens du quartier.
Un investissement pour les Albigeois.
Notre choix.

N Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, JL.Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman
Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Passez, il n’y a rien à voir

Le CDEN réuni pour préparer la rentrée scolaire 2023, acte la plus grosse perte de postes de l’académie pour le Tarn (-9) alors que nous avons le 2e ratio Prof/élèves le plus faible d’Occitanie. Albi perd 2 classes : 1 à Mazicou, 1 à la Viscose où des enfants souffrant d’autisme sont intégrés dans les classes. Les syndicats et parents d’élèves sont mobilisés contre cette mesure qui dégrade les conditions, d’apprentissage des élèves, et celles de travail des enseignants là où elles sont acceptables. Des classes de GS, de CP et CE1 à 24 élèves max, mais pas avec 28 ou 31 élèves dans les autres !

L’élue de la majorité albigeoise en charge des écoles a pourtant voté ces suppressions de postes lors du CDEN, au détriment des élèves albigeois et des Tarnais, contre l’avis unanime des syndicats enseignants, fédération de parents d’élèves, Federtep, Région et Département.

Cette motion présentée au Conseil municipal demande au rectorat l’annulation des suppressions de classes : 8 votes pour: Opposition de gauche: 8 votes pour; le groupe majoritaire vote contre.

Autre sujet crucial: la réforme des retraites qui, si elle passait, impacterait durablement la vie des Albigeois-es et par là l’économie ainsi que la vie associative de notre cité… Nous souhaitions que le CM d’Albi, écoute et porte le refus massif (+ de 78% de la population) de cette réforme injuste: pénalise les plus précaires, inutile: déficit transitoire du à des recettes insuffisantes issus de la politique du gouvernement ( désindustrialisation, exonération de cotisations sociales), et illégitime: le Président n’a été élu que par défaut face à l’extrême-droite.

Refus de vote de la Maire arguant que cela n’avait pas d’intérêt local !
Ni l’éducation, ni les retraites n‘ont trouvé une écoute auprès de la majorité !

Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Février 2023

Collectif par-ci, collectif pas-là

Certains de nos opposants en conseil municipal inscrivent leur action dans un «collectif» dont ils seraient l‘émanation. D’emblée, et dans un souci de transparence démocratique, se posent des questions relatives à la réalité de cette entité, particulièrement à son évolution dans le temps et à sa représentativité qu’il convient d’interroger. Et de constater qu’il existe une «mode» du collectif qui recouvre des réalités bien contrastées. Est représentatif le collectif qui possède les caractéristiques de l’ensemble dont il relève (à savoir ici les Albigeoises et les Albigeois), et peut, à ce titre, le représenter. Le collectif de nos élus minoritaires serait-il plus représentatif que le collectif constitué par le groupe majoritaire élu lui aussi au suffrage universel direct? La réponse est évidemment non. Ce d’autant que ce collectif s’étiole au fil du temps et surtout des projets. Face à un collectif majoritaire soudé qui représente tous les quartiers de la ville et agit dans l’intérêt général, d’une part, au regard des engagements pris devant les Albigeoises et les Albigeois, d’autre part, en s’adaptant au contexte instable qui caractérise notre société. De l’autre côté, le «collectif revendiqué» apparaît divisé, en partie du fait d’une partie de ses membres qui semble se complaire dans la vindicte et l’incantation. L’exemple des débats sur le circuit en conseil municipal illustre parfaitement la division qui traverse le collectif initial. Alors que nous voulons donner un avenir à notre circuit en l’inscrivant dans le paysage des équipements utiles au développement des nouvelles mobilités, certains continuent de placer le débat sur le terrain des règlements de comptes et des attaques personnelles.

En revanche, force est de constater qu’une partie de l’opposition de gauche se montre plus constructive, sans effets de manche, ni excès, mais avec un intérêt marqué pour le futur de notre circuit, considérant que son histoire n’a pas à être vouée aux gémonies. C’est ainsi que les délibérations portées par le collectif majoritaire ont été approuvées par 39 voix «pour» et 4 voix «contre». C’est la vérité du vote! Ainsi, de plus en plus souvent, on constate que ce «collectif électoral» composé en 2020 de huit membres, se retrouve réduit à quatre. Ces mêmes quatre élus que l’on retrouve sur la question essentielle de la conduite à tenir sur les conditions du vote du budget, l’acte majeur sur lequel notre conseil municipal doit se prononcer et qui permet à nos associations de disposer de leurs subventions dès le mois de janvier. Aucune construction n’est possible avec ces opposants-là. Les élus communistes ont d’ailleurs souhaité se constituer en groupe autonome, après quelques mois de «cohabitation », pour mieux représenter les siens et défendre ses positions, sans être l’otage de propos qui n’honorent pas leurs auteurs, tout en marquant à sa manière ses désaccords à l’endroit de notre majorité. La contradiction dans le débat politique est une source d’enrichissement lorsqu’elle n’est pas outrancière ou dénuée de fondement, se bornant à semer le doute ou l’inquiétude. Nous aspirons au dialogue avec celles et ceux qui acceptent de dialoguer en dehors de tout esprit démesurément polémique, en responsabilité

Le groupe majoritaire

 

Vive le circuit d'Albi !

Depuis le 1er janvier 2023 le circuit a donc été repris en régie par la commune d’Albi, le délégataire DS Events ayant exprimé son impossibilité de poursuivre le contrat de délégation de service public octroyé en 2015.

Les contraintes réglementaires en termes de bruit et de jours d’utilisation du circuit apparues à partir de 2017 rendaient l’exploitation du circuit non viable économiquement.

Mais le rôle néfaste des Verts et d’une partie de la gauche albigeoise avec des manifestations et des procédures judiciaires contre le circuit, a conduit aussi à ce que ce soit les contribuables albigeois qui épongent demain le déficit et non pas une entreprise privée.

Le circuit fait partie du patrimoine historique d’Albi, attire des dizaines de milliers de passionnés de sports mécaniques chaque année, est le lieu d’expérimentation de progrès technologiques notamment sur l’Hydrogène avec un centre des mobilités prévu, et joue même un rôle social et éducatif comme centre d’apprentissage pour des jeunes.

Alors même si il faut réduire la pollution et le bruit qu’il engendre et c’est le cas avec des grands prix qui deviennent écoresponsables, le circuit d’Albi doit perdurer !

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

La reine du bruit

Par délibération du conseil municipal du 12 déc 2022, Mme le Maire d’Albi est devenue la Reine du Bruit. En effet la ville a repris en régie directe le circuit d’Albi qui était géré depuis 2015 par la société DS Events. Aucune information ne nous a été communiquée sur le budget que la ville prévoit d’y consacrer. Nous ne connaissons que les dépenses pharaoniques engagées par la majorité municipale pour alimenter cette société : 180.000€ HT en décembre 2020, 165.000€ HT en juillet 2022, puis 550.057€ HT en décembre 2022, soit 895.000€ HT en 2 ans (C’est le prix de la fermeture d’une MJC, de gel ou de refus de subventions aux associations).

Ce montant équivaut à celui des investissements réalisés par la société DS Events. Son président s’était engagé «à ses risques et périls». Aujourd’hui, faute de bénéfices, il jette l’éponge et la majorité municipale le rembourse. Pendant 7 ans, pour le plaisir de quelques privilégiés, le circuit a fait environ 200 jours de bruit par an ; des centaines de plaintes ont été déposées, des centaines de condamnations prononcées pour des infractions au Code de la Santé Publique. Et la majorité municipale, magnanime, paye avec l’argent des albigeois.es.

Nous ne pouvons pas accepter cela, et informons les riverains du circuit que désormais Mme le Maire est devenue juridiquement responsable du bruit et des infractions possibles au Code de la Santé Publique. C’est donc désormais contre elle que les riverains victimes du bruit pourront porter plainte. Espérons que cela permettra au bruit, facteur de troubles majeurs de la santé, de cesser définitivement, et que toute activité sur le circuit sera désormais silencieuse et tolérable.

Avec cet espoir, nous adressons tous nos vœux aux Albigeoises et aux Albigeois, et surtout la santé, bien sûr, et le respect du Code de la Santé Publique !

JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Pour une civilisation plus vertueuse écologiquement, plus juste et solidaire pour un monde en paix

Au conseil municipal de décembre dans un contexte économique extrêmement dégradé, nous avons travaillé le budget primitif 2023. Partout dans l’hexagone les communes ont les mêmes problématiques à gérer : désengagement de l’État envers les collectivités locales, augmentation très forte des prix des énergies, inflation générale galopante autour de 7%, auxquels s’ajoute la spéculation sans scrupule des profiteurs de guerre qui percutent les budgets locaux. Nous réclamons à l’État la mise en place pour les collectivités un réel bouclier tarifaire, en le finançant par un prélèvement sur les scandaleux profits accumulés par les entreprises pendant cette période, tel TotalÉnergies qui a explosé ses bénéfices sur les 9 premiers mois de 2022 avec 17,3 Mds d’euros contre 16 Mds sur l’année 2021.

Les bilans des associations de solidarité, notent la dureté de la vie pour une trop grande partie des habitants. Certaines catégories de produits alimentaires flirtent avec 30% d’augmentation en un an et les prix des énergies pèsent lourdement dans les budgets familiaux. Nous demandons la création d’un fonds d’urgence pour répondre aux besoins des familles en grande difficulté et aux associations humanitaires qui leur viennent en aide. Voilà pourquoi nous avons voté contre ce budget qui nous est imposé par ces politiques libérales.

Nous avons voté la décision de prendre en régie le circuit automobile d’Albi. Celui-ci est pour nous et pour le monde du travail : une infrastructure d’avenir pour la recherche industrielle verte et donc pour l’emploi. Notre groupe a proposé des pistes d'utilisation et de financement en direction des utilisateurs, des collectivités, des fédérations sportives et bien sûr de l’Europe

Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Décembre 2022-Janvier 2023

Partageons ensemble les fêtes de fin d’année

À l’approche des fêtes de fin d’année, Noël et le Premier de l’an, dans un contexte difficile du fait de la superposition de crises de différentes natures, la Ville a fait le choix de maintenir ses animations et les illuminations qui symbolisent et agrémentent traditionnellement cette période. Elle a pu le faire car depuis des années, accompagnée par la Communauté d’agglomération, la Ville s’est résolument engagée dans la transition écologique et les économies d’énergie. C’est ainsi qu’elle a apporté une particulière attention à l’éclairage urbain en remplaçant progressivement ses ampoules au mercure par des leds. Et elle a fait la même chose lorsqu’il s’est agi de renouveler les décorations lumineuses de Noël, diminuant ainsi drastiquement sa consommation et donc sa facture énergétique.
Certains parmi nos opposants auraient souhaité nous plonger dans l'austérité là où nous recherchons la sobriété, tout en conservant le caractère festif de cette période afin de préserver le fragile équilibre de notre bien être ensemble. Ce jusqu’au-boutisme fait fi du moral des familles et des attentes légitimes de nos commerçants qui vivent de confiance plutôt que de défiance. Sans oublier les plus vulnérables d'entre nous qui n’ont pas accès chez eux à cette magie de Noël et qu’ils retrouvent un peu en déambulant dans la cité. Or c’est bien ensemble que nous devons partager les fêtes de fin d’année en ayant à l’esprit qu’une personne sur dix reste seule, sans cercle familial, amical ou professionnel. Et s’il est une période de l’année, où cette solitude est difficile à vivre, c’est bien celle qui se présente à nous.

Ayons le réflexe de tendre la main aux plus démunis, à celles et ceux qui connaissent la précarité du fait du chômage, de la maladie et du handicap. En cette période paradoxale de crises et de fêtes, la solidarité est une exigence et l’affaire de tous. Les initiatives sont nombreuses, à l'image des réveillons de la solidarité. Il convient de les décupler dans un esprit de partage et d’entraide.
Ces fêtes de fin d’année doivent répondre aux attentes de toutes les générations et, autant que possible, du partage entre les générations. La sagesse et l'engagement de nos aînés nous sont indispensables. Le dynamisme et la créativité de nos jeunes et de nos actifs sont aussi essentielles pour progresser ensemble. Ainsi le bénévolat, expression remarquable de générosité, est une valeur cardinale qui n’a pas d’âge et qui permet de porter de formidables projets et d'animer la vie associative si foisonnante de notre ville. C’est pour cela qu’il doit être encouragé.

Le groupe majoritaire au sein de notre conseil municipal vous souhaite une bonne année 2023, faite de partage et de solidarité, de générosité et de sérénité, une bonne santé pour vous et vos proches.

Le groupe majoritaire

 

Un permis de louer qui fait débat

Depuis le 1er Novembre tout propriétaire bailleur d’un logement dans le centre d’Albi doit remplir un formulaire Cerfa avant de mettre son bien en location, en plus des diagnostics (surface, énergie, amiante, électricité...) qu’il est déjà censé remettre à son locataire.

Ce document destiné à lutter contre les logements indignes et qui doit être annexé au bail sous peine d’amende, s’ajoute à une réglementation déjà complexe et surtout l’agglomération a un mois pour accorder son autorisation, ce qui rallonge les délais pour louer.

Selon l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers d’Albi, ce permis de louer n’est pas adapté au coeur de ville albigeois peu concerné par une proportion importante d’habitats dégradés .

Face à cette contrainte supplémentaire pour les propriétaires bailleurs souvent considérés à tort comme des vaches à lait fiscal ou au pire comme des privilégiés et qui pourrait pousser certains à ne plus louer ou à passer leur logement en Airbnb, j’ai été le seul élu Albigeois à m’abstenir sur cette délibération votée en début d’année.

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Pour une tarification sociale et écologique de l’eau

Lors du Conseil Municipal du 7 novembre 2022, nous avons proposé l’étude d’une tarification progressive de l’eau sur Albi et l’Albigeois.
L’eau est une ressource vitale, nécessaire pour permettre à chacun des conditions de vie et d’hygiène convenables.
L’eau est aussi une ressource de plus en plus menacée par les sécheresses et les canicules à répétition causées par le réchauffement climatique global.

L’enjeu politique de l’eau est donc double : social et écologique.
Social, car il s’agit pour la collectivité de garantir à tous l’accès à l’eau, nécessaire pour les besoins humains fondamentaux.
Écologique, car il s’agit de prendre soin de ce bien commun.

Pour agir à notre échelle, nous proposons la mise en place d’une tarification sociale et progressive de l’eau potable, incluant la gratuité des premiers m³ d’eau. La consommation de l’eau serait hiérarchisée entre les besoins « essentiels », « habituels » et « de confort ». Le prix des premiers m³ d’eau, correspondant aux besoins « essentiels » serait abaissé. Celui des m³ d’eau « de confort » serait augmenté.
Les objectifs visés sont les suivants :

  1. Permettre une baisse significative de la facture d’eau pour les ménages, les plus nombreux, qui consomment peu
  2. Économiser l’eau en favorisant les usages économes
  3. Mener cette opération à budget constant pour la collectivité

Ce voeu, soutenu par les deux élus du PCF, a été adopté, avec l’abstention de la majorité municipale. C’est maintenant à la Communauté d’agglomération, compétente en matière d’eau, de se saisir du sujet. L’eau est une ressource infiniment précieuse qui demande son partage équitable et sa protection.

Que l’année 2023 soit placée sous ces deux signes forts !

JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Un budget 2023 contraint

La guerre en Ukraine a provoqué un véritable séisme économique et politique. Les profiteurs de guerre sans aucun scrupule spéculent : une montée en flèche du prix des produits pétroliers, une inflation jamais vue depuis très longtemps. Cette Loi de finance 2023 présentée par le gouvernement ne répond ni aux besoins actuels ni futurs. En outre, le gouvernement a refusé le débat démocratique qui doit se tenir à l’Assemblée Nationale et au Sénat et est passé en force avec les 49.3. Nous devons sans cesse informer et demander à la population d'agir pour obtenir les moyens dont notre ville a besoin avec la Dotation de l’État en direction des collectivités indexée sur l’inflation.

Nous proposons que notre ville :

  • Développe l’action sociale conjointement avec le Département en direction de nos concitoyens les plus touchés par cette crise.
  • Organise une conférence des associations pour leur proposer une action collective auprès du Ministère des Finances parce que la seule reconduction de leur subvention est totalement insuffisante avec une inflation à 6 %.
  • Mette en place une politique d’aide à la négociation des tarifs d’énergie pour nos entreprises industrielles, commerciales et artisanales.
  • Réunisse tous ces acteurs avec les chambres consulaires pour leur proposer d’intervenir auprès de l’État et du Parlement afin d'étudier la mise en place d’un pôle public de l’énergie.
  • Agisse pour que la masse salariale de nos agents augmente au maximum de ce qui est légalement possible car c’est bon pour notre économie.
  • Étudie avec le CEREMA nos possibilités de diversification énergétique pour nos bâtiments
    notamment avec le solaire et la géothermie.

Malgré cette situation, nous adressons nos voeux de bonheur et santé à toutes les Albigeoises et Albigeois.

Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Novembre 2022

Résolument optimistes et solidaires

Alors même que la pandémie du COVID est toujours présente après avoir bouleversé nos vies et notre économie, c'est la guerre qui frappe à nos portes provoquant une onde de choc dans le monde entier, venant aggraver une situation déjà fortement perturbée par la crise sanitaire. A ce contexte défavorable viennent s'ajouter les effets du changement climatique dont nous avons pu mesurer certaines conséquences au cours de ces dernières semaines. Dans ce monde incertain et turbulent, nous devons nous serrer les coudes en étant au plus proche des plus vulnérables et en nous gardant de toute forme de dramatisation qui n'aurait d'autre effet que d'aggraver les difficultés que nous rencontrons.

À l'échelle d'une ville comme Albi, si agréable à vivre, c'est le message que nous portons à travers nos actions et nos projets. Il s'agit de tenir le cap de nos engagements tout en nous montrant agiles face aux nouvelles attentes, dans une proximité permanente avec les Albigeoises et les Albigeois. Face aux tenants de la morosité, nous, groupe majoritaire, amenons de la positivité et de l'optimisme. Face à ceux qui s'emploient à noircir le tableau, nous, élus en responsabilités, avec le concours inestimable des services de la ville et de l'agglomération, entretenons la belle dynamique albigeoise. Face à ceux qui s'emploient à saper la confiance et le moral des Albigeoises et des Albigeois, nous nous employons à les conforter en accompagnant le changement et en nous tenant aux côtés des plus vulnérables. Ainsi le Centre communal d'action sociale de la Ville multiplie les soutiens apportés à celles et ceux qui sont confrontés aux aléas de la vie et à une précarité dont nous devons collectivement les aider à sortir. C'est pourquoi aussi nous avons créé un service de santé désormais très fortement implanté et reconnu par les professionnels. Avec à sa tête un élu engagé localement et nationalement, nous faisons de l'attractivité médicale une priorité de notre action. Une santé que l'on préserve jusque dans les assiettes de nos enfants scolarisés du fait de la démarche qualité conduite par notre cuisine centrale et du choix de privilégier les circuits d'approvisionnement courts auprès de nos producteurs locaux. De même qu'Albi est reconnue pour son action résolue en matière de biodiversité et de sport santé. Que dire de la culture et du patrimoine qui distinguent notre Ville entre toutes, donnant du sens à notre action et une perspective historique à ce que nous entreprenons au regard de l'héritage que nous avons reçu ? Le chantier qui va s'ouvrir pour la réhabilitation de notre Pont Vieux est à cet égard symbolique de ce lien si précieux que nous cultivons entre la richesse de notre passé et notre volonté d'aller de l'avant.

Au moment d'élaborer le budget 2023, très contraint par le contexte économique actuel, nous voulons, en responsabilité, préserver cette belle dynamique albigeoise en étant en mesure de verser les subventions attendues par nos associations dès le mois de janvier, en maintenant un bon niveau d'investissement pour l'économie locale et de soutien aux plus vulnérables. N'en déplaise à certains de nos opposants qui préféreraient que nous adoptions le budget de la Ville au mois de mars, mettant en difficulté nombre de ces associations si essentielles à la vie et à l'animation de notre cité. Or, dans ce monde incertain et turbulent, c'est la capacité de résilience individuelle et collective qui fera la différence. Incontestablement notre ville, grâce à ses forces vives, les Albigeoises et les Albigeois de toutes les générations, ses associations, ses entreprises et ses commerces, s'inscrit dans ces valeurs de la résilience et de la bienveillance.

Le groupe majoritaire

 

Le circuit doit perdurer

Plusieurs incertitudes planent sur le circuit, d’abord la prorogation de l’homologation du circuit qui s’arrête en Septembre 2023, la Délégation de Service Public (DSP) passée avec l’exploitant qui prend fin mi-Novembre 2022, et surtout un nouvel arrêté du Maire du Séquestre qui doit reconduire des manifestations de plus de 4 véhicules pour 2023.

Le succès du dernier grand prix camions avec 20 000 spectateurs montre l’appétence des Albigeois et des tarnais pour ces manifestations sportives ; la ville rayonne bien au-delà de ses frontières et les commerces avoisinants profitent de cet afflux sur plusieurs jours.

Mais l’avenir du circuit est aussi industriel avec le développement d’un centre d’essai pour la filière hydrogène. Les évolutions technologiques permettent d’améliorer les nuisances sonores et la pollution, à l’image du grand prix camions qui est régi par une charte écoresponsable avec l’utilisation notamment de biocarburant pour les courses.

Au nom du patrimoine albigeois, de la passion de milliers de tarnais, des retombées économiques, industrielles et publicitaires, le circuit doit trouver la voie d’une seconde jeunesse.

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Vivre en ville

Bruit, incivilités, saleté.

La concentration humaine sur un même territoire peut rapidement devenir difficile. Les Albigeois du centre ville en font de plus en plus souvent l’expérience.

Comment concilier vie quotidienne des habitants et vie animée des vacanciers dans le cœur touristique de la cité ?

C’est la question de la fin de l’été, posée par des Albigeois excédés par la transformation de leur rue en toilettes publiques et par le niveau de décibels incompatible avec des nuits réparatrices.

Faudrait-il que tous les habitants du centre ville partent vivre ailleurs, pour laisser se transformer la cité épiscopale en parc d’attraction et de locations saisonnières ?

Alors que la tranquillité publique comme la propreté de la ville sont de sa responsabilité, le dialogue avec la mairie tourne court.

Pourtant, c’est par le dialogue que peut se trouver le juste équilibre entre les différents usagers du centre ville, qu’ils soient habitants, commerçants, touristes, étudiants ou travailleurs.

Et lorsque des solutions sont trouvées, c’est de la responsabilité de la municipalité de les faire respecter tout comme il est de sa responsabilité de veiller à la tranquillité et la salubrité publiques.

Le moteur de l’économie touristique ne peut tout autoriser, sous peine de voir déserter le moteur de l’économie du quotidien, celle des Albigeois, aussi contribuables, qui vivent là tous les jours de l’année.

Écoute, dialogue, respect.

Parce que vivre en ville, c’est vivre ensemble

JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Pas question que la population paie la politique de guerre

Les livraisons d’armes extrêmement coûteuses à notre pays que la France fournit à l’Ukraine ne peuvent qu’aggraver un conflit qui nous a conduit à une crise énergétique inédite menaçant très gravement les finances de notre commune. Alors que l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel appelle à des négociations pour que se taisent les armes, le président Macron poursuit une ligne d’alignement sur l’OTAN qui fait craindre le pire : que la guerre se poursuive et que notre pays paie une facture insupportable pour les familles, pour nos entreprises et pour nos collectivités.

Si la guerre se poursuit, l’Europe va s’affaiblir de façon gravissime par l’inflation, une explosion du chômage, la destruction de notre économie. Notre commune devra soit fermer des services, voire licencier les personnels précaires de nos collectivités, soit augmenter fortement sa fiscalité sur les entreprises et les ménages.

Sans la recherche d’une solution diplomatique rapide cette guerre risque d’entraîner l’Europe dans le désastre et la création de blocs militaires sur-armés mettant en péril l’humanité. Les élus avec les habitants peuvent jouer un grand rôle pour que dans notre ville et dans toutes celles d’Europe et du monde, les voix de la sagesse s’imposent aux dirigeants des États, pour que l’exigence de Paix se fasse entendre et que les belligérants cessent ce conflit, fassent taire enfin leurs armes.

Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2022

Albi, « ville référence » en matière de préservation et de valorisation de la biodiversité

L’évolution de la biodiversité est un enjeu mondial avec une inquiétude grandissante sur les conditions de vie actuelles et futures sur notre planète. La volonté politique d’agir en faveur de la biodiversité locale remonte au premier mandat de Stéphanie GuiraudChaumeil avec l’officialisation dès 2014 de la création d’une délégation à la biodiversité dotée d’un budget dédié.

La ville d’Albi est mondialement renommée pour son centre historique très minéral, inscrit par l’UNESCO, pour partie, sur la liste du patrimoine mondial. Mais il nous faut avoir bien conscience par ailleurs que plus de la moitié des 44 km2 de superficie communale sont des terrains agricoles ou naturels, avec une grande diversité de biotopes (plaine alluvionnaire, coteaux calcaires, prairies naturelles, jardins de ville, espaces boisés, cours d’eau avec ripisylve importante,…). Parmi les multiples espèces animales et végétales présentes, plusieurs sont patrimoniales et protégées : castors, loutres, faucon pèlerins, hiboux grand-duc, genettes, tulipes sauvages …

Dès 2015, la Ville valorisait les actions des associations locales avec des inventaires naturalistes et surtout la publication d’une longue série en cours de guides taxonomiques (oiseaux, insectes, mammifères, reptiles-amphibiens, flore, ...) téléchargeables librement et distribués aux écoliers d’Albi, avec des utilisations pédagogiques en classe et en famille.

La réalisation de 2018 à 2020 d’un Atlas de Biodiversité Communale (ABC), a permis de répertorier les zones communales à enjeux écologiques, de sensibiliser les Albigeois à l’importance et à la qualité de leur environnement naturel (une bonne information est un préalable à toute action de préservation) et de recenser les futures pistes d’action.

Ce rôle catalyseur et fédérateur de la Ville en faveur de la biodiversité locale se poursuit sur ce mandat avec la mise en place à venir d’un Conseil local de la biodiversité, la publication continue de guides naturalistes, les aménagements écologiques sur les parcelles communales naturelles, les expérimentations en cours pour la régulation des pigeons et des moustiques en centre-ville, …

Les multiples actions de la municipalité en faveur de la biodiversité sont reconnues régionalement et nationalement : Albi ville moyenne lauréate en 2016 du concours «Capitale française de la biodiversité», labellisation «3 libellules» en 2018, 3 espaces naturels communaux classés «refuges LPO », présence des directeurs de la biodiversité régionale (OFB et ARB) ainsi que d’Allain Bougrain-Dubourg pour la clôture de l’ABC de la Ville et pour la remise du label «Territoire Engagé Nature».

Fil rouge de l’engagement naturaliste sur la durée de la municipalité, l’envol espéré mi 2023 depuis le nichoir du clocher de la cathédrale Sainte-Cécile du 50e bébé faucon pèlerin, avec un suivi en streaming proposé depuis son éclosion via l’application « Albi dans ma Poche». Avec vous, pour Albi, préservons et valorisons la richesse de notre biodiversité locale.

Bruno LAILHEUGUE, adjoint au Maire délégué à l'Urbanisme, aux Aménagements et à la Biodiversité
Pour le groupe majoritaire

 

Hashtag violences

Depuis quelques années, la boîte de nuit le Hashtag située aux Cordeliers occasionne de nombreux débordements pour les riverains, tapages nocturnes, bagarres, dégradations en tous genres se succèdent à proximité de cet établissement de nuit.

Mais cet été un incident filmé dans la rue de Genève a impliqué des agents de sécurité de l’établissement, que l’on voit frapper à terre un jeune homme qui ne paraissait pas agressif.

Il est certes difficile aujourd’hui de faire face à des jeunes irrespectueux et parfois violents à l’entrée ou à l’intérieur d’une boite de nuit, mais il est étonnant et plus rare de voir les portiers se livrer à un tel acharnement à 50m de leur établissement.

Le patron dit avoir renforcé la sécurité de son établissement avec depuis peu une personne à l’extérieur, mais la tranquillité publique dans une rue à proximité incombe aux policiers qu’ils soient municipaux ou nationaux.

C’est pourquoi je demande à ce que les patrouilles de police s’intensifient la nuit aux abords de cet établissement, pour la tranquillité publique et avant qu’un drame n’arrive.

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Aux arbres, citoyens !

Notre ville a fait récemment l’objet d’une visite d’inspection du jury national des villes et villages fleuris afin de déterminer si Albi méritait toujours de garder ses 4 fleurs affichées sur les panneaux d’entrée de notre ville. Si à l’origine, il s’agissait de compter les pots de fleurs, il en va tout autrement aujourd’hui, dans le contexte du réchauffement climatique : déminéraliser, mettre de la nature en ville, diminuer les gaz à effet de serre notamment de la circulation routière, préserver ou créer des îlots de fraîcheur…

Or, en la matière, force est de constater que plusieurs décisions municipales ont été prises à contre-sens de ces priorités. De nombreuses places minérales sans arbres ont été aménagées. Que l’on songe, par exemple, à la place du Château, au pied de la cathédrale : l’absence d’arbres y est criante et fait de cet endroit un véritable four. Des habitants y ont mesuré 50° lors de la canicule de juin !

Des rues sont régulièrement refaites : avant comme après, pas d’arbres. Le square d’Aragon, récemment réaménagé, est également bien peu arboré. On préfère y installer des brumisateurs… quelle absurdité au vu des interdictions d’usage de l’eau en période de sécheresse !

Pourtant, sans remettre du végétal, aucune chance de faire baisser la température en ville. Il s’agit donc bien d’une urgence à l’heure des canicules toujours plus fréquentes et violentes que nous subissons. Aux arbres, citoyens !

JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

LA GRATUITÉ un enjeu pour une nouvelle civilisation

Déjà plus de vingt ans se sont écoulés dans ce 21 siècle et nous constatons avec tristesse qu’il ressemblera aux 100 ans du siècle précédent, si nous ne faisons rien. Les situations sociales et écologiques se dégradent sous le regard cynique de ceux qui continuent à penser égoïstement. Malgré la crise sanitaire, le réchauffement de la planète, la paix menacée dans le monde et ses conséquences économiques dramatiques pour les populations, le raisonnement reste le même : faire des profits.

Au début de la crise du Covid il y avait une timide unanimité pour réclamer une nouvelle civilisation, timide car ce fut une unanimité de façade, tout est déjà oublié. Cependant comme le dit Edgar Morin : « le temps est venu de changer de civilisation, et de modeler la terre patrie». Penser une nouvelle civilisation c’est se préoccuper de chaque famille, de la commune, du territoire, du pays au service des citoyennes et des citoyens, c’est se demander comment ré -industrialiser localement, faire de l’agriculture de proximité, c’est naturellement mettre les biens communs à disposition de toutes et tous, et la gratuité des biens est ainsi posée. La gratuité ne signifie pas qu’un bien n’est pas payé, elle signifie qu’un bien est collectivement disponible car collectivement payé.

À chaque Conseil Municipal nous posons cette légitime vision, qui semble pour beaucoup utopique. Atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 implique une augmentation très forte du nombre de déplacements en transports collectifs. Cela doit évidemment être le cas dans les villes et pour cela, l’outil privilégié est le passage aux transports urbains gratuits. Tout au long de notre mandat, nous porterons aussi la gratuité des premiers M3 d’eau qui devra être reconnu comme un bien commun gratuit pour tous.

L’école publique gratuite fut une utopie et pourtant … La nouvelle civilisation qui peut sauver l’humanité est celle de cette mise en commun.

Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Septembre 2022

L’eau : une ressource précieuse, à préserver et à partager

La saison estivale a été marquée par la répétition d’épisodes de canicules et de sécheresse particulièrement sévères, provoquant de nombreux incendies à travers le pays, des restrictions de consommation d’eau et présentant un enjeu de santé publique, notamment pour les plus vulnérables. Nous saluons la force et le courage de nos sapeurs-pompiers confrontés à des incendies de grande ampleur sur de multiples fronts. Face à de tels phénomènes, il est un maître-mot : la solidarité. Solidarité européenne dans la lutte contre le feu avec la mobilisation de moyens humains et matériels de l’Union, solidarité de Ville et de quartier en proximité immédiate avec nos concitoyens.

À Albi, les mesures prises par anticipation pour préserver la ressource en eau démontrent que les grands enseignements des crises passées ont été tirés. Ainsi notre ville a mis en oeuvre un certain nombre de mesures temporaires en complément de celles déjà prises au niveau de son patrimoine végétal pour contribuer à une gestion raisonnée de l’eau.

Ces mesures ont consisté à suspendre l’arrosage sur la plupart de nos espaces verts, gazons et pelouses, ainsi que sur 15 des 18 stades en herbe gérés par la Ville (à l’exception des trois stades qui accueillent des compétitions nationales). Il a été procédé à l’arrêt des arrosages des massifs fleuris avec arrachage des plantes au fur et à mesure de leur dépérissement. Les bacs ont été enlevés du centre-ville pour éviter qu’ils ne soient exposés aux chaleurs extrêmes. Afin de sauvegarder notre patrimoine végétal historique et la biodiversité locale, des arrosages raisonnés des jardins remarquables et des jardins patrimoniaux ont été autorisés par la préfecture.

Ces dérogations ont concerné le Parc Rochegude, les Jardins du palais de la Berbie, le Jardin national et le cloître Saint-Salvi. Outre leur intérêt patrimonial, ces jardins ont contribué à créer des îlots de fraîcheur accessibles à tous en cette période de canicule. L’arrosage raisonné des jeunes arbres et arbustes a été également maintenu pour garantir leur pérennité au-delà de cette période de sécheresse. La présence de sondes et de capteurs connectés installés au pied de certains de ces arbres ont permis de savoir précisément quand ils avaient besoin d'eau et en quelle quantité leur en apporter.

Face à une situation qui pourrait se reproduire en lien avec le réchauffement climatique, la Ville a conduit une politique équilibrée entre impératif de réduction drastique de la consommation de la ressource et nécessité de préserver des îlots de fraîcheurs pour tous. De même que nous défendons l’accès à une eau potable de qualité à un coût maîtrisé. La création d’une direction du cycle de l’eau à la communauté d’agglomération afin de porter en cohérence les investissements nécessaires pour renouveler nos réseaux d'eau potable et d'assainissement s’inscrit dans cette démarche d’optimisation de la gestion d’une ressource vitale qui tend à se raréfier. Il y a là un enjeu majeur pour nos collectivités. Les nôtres ont fait le choix d’un mode de gestion en régie de l’eau potable et de l’assainissement. À Albi et en Albigeois, nous avons donc fait le choix de créer un véritable service public de l’eau considérant que cette gestion relève de l’intérêt général. Nous sommes particulièrement attentifs et engagés à cet égard.

Le groupe majoritaire

 

Retour sur le vote sur l’extension du périmètre de stationnement

Fin juin la majorité a voté le passage de certaines rues en stationnement payant, avec notamment la partie commerçante de l’avenue du Colonel Teyssier et du Boulevard Soult mais aussi des parties plus résidentielles comme la rue du Roc et la rue du Jardin.

J’ai alors demandé que ceux qui travaillent dans ces rues puissent au moins avoir accès à l’abonnement de 25€/mois réservé aux services de santé et de maintien à domicile, ce qui a été refusé.

La voiture devient un luxe pour les résidents qui vont devoir payer 15€/mois pour stationner leur véhicule devant chez eux, ou ceux qui ne peuvent venir à vélo pour travailler en ville, tout cela au bénéfice d’une société privée QPARK dont on peut se demander si cette opération n’est pas une compensation de la gratuité des stationnements octroyée en coeur de ville.

J’ai voté contre cette mesure, la gauche s’est abstenue sous la pression des verts, et la majorité a voté pour en rappelant qu’un jour « il faudra se poser la question du stationnement des voitures sur voirie ! ».

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

La démocratie en conseil municipal

Prendre la parole pour exprimer un point de vue différent sur la MJC : c’est le chaos !

Inviter les Albigeois à participer à une enquête publique : c’est un appel à la désobéissance civile !

Le conseil municipal de juin a donné lieu à des prises de position politique inquiétantes pour une municipalité « sans étiquette » et qui se targue de faire de la démocratie participative.

L’élection n’est pas un « pass démocratique » permettant aux seuls élus majoritaires d’exprimer leur vision des choses.
Un conseil municipal est un lieu de délibération, c’est-à-dire un lieu de réflexion et de débats afin que les élus prennent une décision mûrement réfléchie.
Refuser la parole à des élus minoritaires, ne pas leur répondre, leur couper le micro ou les moquer dans les tribunes de la majorité reflète le mépris à leur égard, à l’égard des 40 % des votants Albigeois qui leur ont donné leur voix.

Vouloir à ce point éradiquer l’expression de la différence et de la diversité est même troublant.
Ces attitudes bien peu démocratiques traduisent aussi le manque d’arguments sérieux et une certaine fébrilité.
Nous continuerons à porter en conseil municipal des questions soulevées par les Albigeois, concernant l’intérêt général.
Nous continuerons à faire des propositions alternatives.

JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Redonnons au conseil municipal son rôle politique

Chacun peut se faire une idée du déroulement de nos conseils municipaux, par sa présence au Conseil municipal ou par la vidéo mise en ligne sur le site de la mairie. Nous, élus communistes pensons que les débats ne correspondent pas aux enjeux politiques et sociaux du moment, ainsi il y a peu d’analyses des retombées des politiques nationales sur certaines de nos délibérations. Nous affirmons que la sécurité est un droit fondamental pour tous, indissociable d’une République sociale et démocratique, or nous sommes aujourd’hui bloqués dans le cadre de la loi sécurité globale et l’État s’est désengagé de ses compétences à l’égard de ce qui est et doit rester un service régalien.

Le rôle de la commune doit être beaucoup plus dans la prévention: elle doit favoriser les liens entre la population et ses services avec un service municipal en îlotage au plus près des Albigeois et des médiateurs de rue; la sanction, si elle est nécessaire, devant rester de la responsabilité de l’État et de la justice. Autre sujet participant au lien social : la MJC. Il nous semble que nous aurions pu créer un lieu multi-fonctionnel au service de notre jeunesse. Une analyse aurait du être menée afin d’offrir dans un même lieu un logement et la possibilité aux jeunes de devenir acteur et auteur de leur propre vie grâce à la multitude des activités d’une MJC. Peut-être est-il encore temps de lui donner un bâtiment à proximité du nouveau foyer pour les jeunes ? Pourquoi pas les locaux du Carmel ?

Dernier sujet qui, par ces temps de canicule, manque aux Albigeois, les piscines qui devraient répondre à trois usages: l’apprentissage de la natation en milieu scolaire, les clubs de détente ou de compétition et un accès au grand public, d’autant plus en période caniculaire. Si en 2012, la majorité municipale avait eu un regard visionnaire elle n’aurait pas jeté par-dessus bord le bassin olympique du Caussels. Beaucoup ont lutté contre la destruction de ce patrimoine albigeois qui était un atout au service du développement du sport local et national. Hélas! Aujourd’hui deux bassins nordiques seraient nécessaires sur le Grand Albigeois, l'un à St Juéry et l’autre à Albi. Y a t-il eu vraiment un débat sur leurs nécessités et sur leurs implantations possibles ? Dans la situation sociale compliquée que vit notre pays et ses habitants est-ce une priorité ? Ces trois dossiers, plus la mobilité, l’accès aux services de santé, le pouvoir d’achat en berne, montrent combien il est nécessaire de débattre avec les Albigeois des priorités à définir collectivement pour notre commune. Pour cela organisons un grand moment de démocratie participative.

Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juillet-Août 2022

Un groupe uni avec vous pour Albi

Le groupe majoritaire de notre conseil municipal est constitué par des femmes et des hommes qui vous ressemblent. Une large majorité d'entre eux est issue de la société civile, autrement dit sans appartenance partisane. L’universitaire côtoie la directrice d’école, le retraité - le jeune actif, la secrétaire - le manager, l’infirmière - le buraliste, le vétérinaire - l’avocate... Notre groupe est à l’image de notre ville et de ses forces vives : intergénérationnel, divers dans la représentation des sensibilités politiques, des métiers et des quartiers. Il rassemble avant tout des compétences et une formidable envie d’agir pour les Albigeoises et les Albigeois de toutes les conditions. Les expériences des uns et des autres sont très utiles à la bonne gestion des affaires publiques et pour mener à bien notre projet de mandature en faveur du bienêtre ensemble.

L’engagement des 33 élus que nous sommes est donc largement déconnecté des enjeux de politique politicienne qui n’intéressent pas nos débats. Il ne s’agit pas pour autant de remettre en cause les partis politiques alors que leur pluralité est une condition essentielle du fonctionnement de notre démocratie, mais de les tenir à distance du champ municipal en considérant qu’ils ne doivent pas interférer avec la politique conduite au niveau local dans l’intérêt général et en proximité immédiate avec tous. Nos élus « encartés » s’inscrivent pleinement dans cette démarche. Mais force est de constater que lorsqu’un élu, aussi brillant soit-il, se présente sans étiquette à une élection nationale dans un contexte qui donne la primauté à l’appartenance partisane sur l’équation personnelle, il se trouve pénalisé ainsi que le territoire dans son ensemble qui aurait pu bénéficier de sa formidable expérience. Au niveau local, fort heureusement, c’est l’inverse. Face à l’obstruction véhémente et caricaturale d’une partie de l’opposition qui ne conçoit le débat que dans l’invective et la manipulation de la vérité, nous opposons nos convictions et nos valeurs : le courage, l’audace, l’entraide, la loyauté et l'enthousiasme. Face à la désunion, à l'agressivité et à la politisation à outrance qui constitue une réelle menace pour notre bien vivre ensemble, nous opposons notre sérénité et surtout notre sens de l'engagement et des responsabilités.

Tel est notre socle commun que l’on pourrait résumer en détournant quelque peu un dicton populaire : un peu de douceur et de modération dans un monde de brutes. Lors de la courte et intense période de canicule qui a touché notre ville dès le mois de juin, nombre d’entre nous ont été heureux et fiers d’appeler les plus fragiles de nos concitoyens pour se mettre à leur disposition et leur rappeler les règles à suivre pour surmonter cet épisode qui sera malheureusement appelé à se répéter. La Ville et ses partenaires ont une fois encore démultiplié les animations et les occasions de se retrouver cet été pour des moments de partage et de convivialité. Les élus du groupe majoritaire vous souhaitent un très bel été.

Le groupe majoritaire

 

La voiture, nouvelle vache à lait albigeoise

La Mairie a mis en place un nouveau mode de stationnement sur la voirie à compter de début juillet, avec le retour du disque pour les places bleues et le passage au stationnement payant dans certains secteurs jusqu’ici non payants. Dans les 2 cas beaucoup de mécontents, des commerçants du Castelviel et de la Maladrerie qui considèrent que le disque bleu qui autorise le stationnement pour une durée maxi de 30 minutes est insuffisant, et des riverains des secteurs Place Pelloutier, rue du Roc et avenue Foch qui devront maintenant s’acquitter d’un forfait pour pouvoir stationner leur voiture ! Au lieu de maintenir la gratuité du stationnement pour les secteurs non dévolus à des opérateurs privés, on étend le paiement à des zones toujours plus excentrées du centre-ville ! À Albi comme dans certaines grandes villes, la voiture semble être à la fois l’ennemie et un luxe pour la majorité !

F. CABROLIER
Pour le Rassemblement National Pour les Albigeois,
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Et on s’étonne ?

La suppression effective de la MJC et la destruction prévue du centre social de Cantepau : deux marqueurs forts de ce premier tiers de mandat de la majorité municipale. Ces lieux symboliques permettaient aux albigeois non de consommer des activités mais de les créer, les expérimenter, les confronter, les développer.

Autant d’occasions d’une vie sociale de quartier ou autour d’activités culturelles qui facilitaient l’intégration et l’engagement de chacun dans la ville. Leur première qualité était humaine : la joie d’organiser une fête avec les gens du quartier ou de la MJC pour tous les albigeois, le plaisir de partager sa culture avec des découvertes culinaires ou les danses de son pays, la fierté de son premier concert devant un public,... La disparition de ces lieux signe aussi la disparition des liens qui s’y tissaient : suer ensemble pour montrer un barnum ou une scène, ça forge des amitiés ! Aussi l’écart est grand avec le slogan électoral de la majorité « notre projet, bien être ensemble ». La surprise et l’incompréhension traversent de nombreux Albigeois, d’autant plus que ces décisions ne figuraient pas au programme de Madame le maire ! Des décisions sorties du chapeau et imposées sans concertation, cette étouffante volonté de tout maîtriser, il n’y a pas mieux pour décourager les citoyens de participer aux affaires de la cité. Et on s’étonne du nombre croissant de citoyens qui ne votent plus ?

JL. TONICELLO, N. FERRAND LEFRANC, P. PRAGNERE, N. HIBERT, B. DUPONCHEL, S. SOLIMAN
Pour le Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche Rassemblée
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

DÈS MAINTENANT AGIR

Le secteur routier est jugé responsable de 72 % des émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble des transports et l’interdiction à la vente des voitures thermiques dès 2035, votée par le Parlement européen le 8 juin 2022, pose avec acuité la nécessaire transition écologique des transports. Passé cette date, seules les voitures dites à zéro émission – 100 % électriques ou hydrogène – pourront être mises sur le marché, mais reste sa faisabilité tant technique que sociale. Comment la population la plus pauvre aura accès à la mobilité demain ? Les véhicules électriques sont actuellement inaccessibles, les infrastructures de recharges très insuffisantes. Ce vote nous oblige à poursuivre nos réflexions et actions dans les collectivités territoriales. Aussi nous, élus communistes, posons la question de la mobilité de tous dans nos zones urbaines et péri-urbaines. Le développement des transports en commun en lien avec la gratuité est la réponse économique, sociale et sanitaire que les pouvoirs publics avec les usagers peuvent et doivent mettre en place. L’instauration de la gratuité des transports en commun est une grande idée qui concilie urgences sociales et environnementales.

À la main des collectivités, nous devons poursuivre la recherche, la formation, la production sur l’hydrogène nouvelle énergie, qui doit devenir un bien commun. N’attendons pas que les lobbies de l’or noir viennent s’accaparer cette nouvelle manne, nous pouvons constater que de l’Europe à notre État rien n’est écrit pour qu’existe une protection de cette richesse naturelle. Ne rétrocédons pas à TOTAL ou autres prédateurs, exploiteurs des sols et des peuples, ce que nous procurent les recherches collectives et la nature. 2035 c’est demain, agissons ici et dès maintenant pour la ré-industrialisation verte, créatrice d’emplois, et planifions les formations en sa faveur.

Danielle PATUREY - André BOUDES
Pour le Groupe communiste et républicain
Contact : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juin 2022

Le respect des engagements pris

La caravane passe...et les engagements pris continuent à se transformer en réalisations effectives au bénéfice du développement de notre Ville, de la qualité des services publics et, au bout du compte, des Albigeoises et des Albigeois. Dans un contexte financier très contraint, aggravé par les conséquences d’une crise sanitaire inédite par sa typologie et son ampleur, notre municipalité met en oeuvre le projet de mandature sur lequel elle a été élue. Si nous pouvons continuer d’aller ainsi de l’avant, cela est dû à la bonne gestion de notre collectivité et à la mobilisation de tous les services dont nous saluons l’engagement loyal et compétent. On ne peut pas en dire autant d’un quarteron d’opposants particulièrement agressifs et qui n’ont manifestement pas bien pris la mesure du rôle qui leur était dévolu dans le cadre d’un débat démocratique serein et responsable. Cela n’a évidemment aucune incidence sur notre détermination à agir dans le respect de nos engagements, ni même dans la conduite des affaires communales. Ainsi nos grands projets se déploient. La nouvelle maison de Quartier de Ranteil est une magnifique réussite au service de celles et de ceux qui s’engagent dans une proximité qui caractérise notre conception partagée de la vie locale. Cet engagement, on le retrouve aussi avec le succès remporté par le budget participatif. Ainsi le 31 mars dernier, ce sont pas moins de 101 idées qui ont été déposées. Cela constitue une véritable adhésion à cette démarche participative voulue et mise en oeuvre par notre majorité. Les Albigeoises et les Albigeois sont ainsi encore davantage acteurs du développement de la Ville en portant des projets que nous n’avions pas imaginés au moment de nous présenter devant eux. Nos élus et nos agents du service vie des quartiers - participation citoyenne peuvent être fiers du résultat obtenu dans l’attente de l’examen qui sera fait de ces projets par la commission créée à cet effet. La sécurité n’est pas en reste avec un autre engagement tenu avant même la mi-mandat : la création d’une brigade cynophile qui sera soumise à l’approbation de notre conseil avant que nous ne puissions voir évoluer nos « chiens policiers » sur le terrain. Ce nouveau dispositif atteste de la poursuite d’un effort sans précédent pour doter la Ville de moyens significatifs pour faire face à des évolutions préjudiciables de notre société. Que dire des riverains du jardin d’Aragon dont le cadre de vie a été bonifié par l’émergence d’un nouvel espace vert et d’aménagements urbains qualitatifs ? La Ville Verte et bienveillante, garante de notre bien être ensemble, se développe, elle aussi, avec ce nouvel espace doté d’une aire de jeu inclusive. Maison de Quartier de Ranteil, budget participatif, brigade cynophile, jardin d’Aragon : nous parlons là de projets majeurs, de faits, de réalisations que nul ne peut contester et que tout le monde peut partager. Les retombées sont là, positives, et nos projets apparaissent comme les meilleurs remparts contre la désinformation et la caricature. Les Albigeoises et les Albigeois sont très majoritairement fiers de leur Ville. Ils ont raison de l’être car Albi fait figure d’exemple des villes, où il fait bon vivre en harmonie les uns avec les autres.

Le groupe majoritaire

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L’insécurité, l’angle mort de la politique albigeoise

Plusieurs agressions récentes appelées pudiquement « faits divers » rappellent qu’Albi est confronté à une insécurité croissante même si elle est souvent cachée. Policiers municipaux et nationaux agressés lors d’interventions, bagarre au parc Rochegude au jeu pour enfants, jeunes hommes menacés au couteau en plein jour par 2 hommes rue Porta et Lycéen victime de coups de couteau à proximité du Lycée Toulouse-Lautrec, rodéos moto à Lapanouse et Cantepau, cambriolages en recrudescence notamment dans le quartier Veyrières et en périphérie dans la zone commerciale du Sequestre, trafics de drogues présents dans quasiment tous les quartiers, les exemples ne manquent malheureusement pas. Malgré le recrutement récent de 2 chiens pour la brigade de nuit et un ajout de caméras parfois défectueuses dans certains quartiers et place Sainte Cécile comme on l’a appris par la presse, on est encore loin du ratio constaté dans d’autres villes moyennes en terme d’effectif, et surtout il n’y aucune communication et même écoute des victimes de la part de la majorité municipale. Ainsi va la Macronie albigeoise.

F. CABROLIER

pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois

Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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LA « DÉMOLIGARCHIE » À L’OEUVRE

La « démoligarchie » (« au pouvoir pour démolir ! »), ce triste néologisme inscrit au lexique albigeois lors de la destruction de la ferme de la Renaudié, pour y construire une zone commerciale, est à nouveau d’actualité. Depuis 2014, Mme le Maire et son équipe s'ingénient à saper le patrimoine social et culturel de notre ville : fermeture d’une école de quartier (Camille Claudel, après Pasteur), bétonnage de terres cultivables et cultivées, extension des zones commerciales, destruction de la piscine du Caussels, défense acharnée du circuit automobile et de ses nuisances…Aujourd’hui, c’est au tour de la MJC : suppression des subventions, arrêt du financement de la direction, reprise des locaux en septembre… c’est la fin de ce fleuron de l’éducation populaire qui, depuis 65 ans, contribue au rayonnement de notre ville et a permis à des générations de jeunes et moins jeunes Albigeois-es de s'épanouir. Pourquoi ? Pour quel projet ? Nous l'ignorons, la majorité ne répond pas, hormis par des arguments spécieux, à nos demandes d'explication. Cette décision injuste et injustifiée est la marque d'une politique qui vise à étouffer la volonté d’indépendance, l'esprit critique, la créativité et l'intelligence de ses jeunes et moins jeunes citoyen-nes. La mairie veut municipaliser toute l'activité culturelle pour mieux la contrôler et la museler. Nous appelons les Albigeois-es à se mobiliser pour refuser cet état de fait, et sauver ce qui peut encore être sauvé de notre MJC.

P Pragnère, N Hibert, N Ferrand-Lefranc, JL Tonicello, S Soliman,
B Duponchel

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée

groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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Le macronisme en action

Le Président Macron confirme son acceptation de la politique européenne de réduction des dépenses publiques et sa volonté de contraindre les collectivités, dont les municipalités, à se priver de 10 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années. Il veut imposer de lourds sacrifices aux collectivités locales dans le but de « maîtriser » les dépenses de fonctionnement et imposer une nouvelle baisse des effectifs des agents municipaux qui vous rendent service au quotidien. Quand les mairies ou autres collectivités se retrouvent ainsi contraintes de réduire leurs moyens d’agir à cause des baisses de dotations de l’État, dont la plus importante la Dotation Globale de Fonctionnement, ce sont les habitants qui sont doublement pénalisés par une disparition ou une diminution des services et trop souvent par une hausse des impôts locaux. Ainsi la culture, le sport, le soutien à l’enfance et à la jeunesse, les actions de notre ville et de l’agglomération au développement économique seront réduits. Or les profits capitalistes des grands groupes n’ont jamais été aussi élevés et les entreprises du CAC40 donnent aux actionnaires près de 70 milliards d’euros en 2021 soit une hausse de 15% par rapport au précédent record historique de 2017 (La Tribune). Une étude, réalisée par les services de l’État en octobre 2021, note que l’Impôt sur les Fortunes Immobilières (IFI), qui remplace l’Impôt de Solidarité sur les Fortunes (ISF) supprimé par Macron, son gouvernement et ses députés en 2018, rapporte 2,9 milliards de moins à l’État que l’ISF de 2017. La solution est à portée de main: remettre en place l’Impôt de Solidarité sur les Fortunes pour que ce ne soient pas les habitants qui paient la facture d’autant plus que l’inflation galopante (+4,8% en un an dont l’alimentation + 3,8% et l’énergie +26,5% - INSEE Mai 2022) pénalise fortement les ménages. Nous n’acceptons pas cette politique de restrictions contraintes pour notre ville et nous exigeons que les ultra-riches soient mis à contribution pour que l’État ait dans ses caisses les moyens de fournir aux villes une Dotation Globale de Fonctionnement augmentée et indexée sur le coût de la vie. Vos élus communistes appellent tous leurs collègues du conseil municipal à faire de même et à ne pas accepter cette insupportable politique.

Danielle PATUREY - André BOUDES
Groupe communiste et républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Mai 2022

Le circuit d’Albi, un équipement d’avenir

Albi est une ville de patrimoine et d’innovation, fière de son héritage et confiante en son avenir. Le dialogue entre le Grand Théâtre des Cordeliers, réalisation contemporaine audacieuse signée par l’architecte Dominique Perrault, et la Cité épiscopale, inscrite sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial, est un exemple de mariage réussi entre la tradition et la modernité. Il en va de même avec notre circuit automobile, l’un des plus anciens en France avec celui du Mans, qui est en même temps étroitement associé à l’histoire du sport automobile tout en portant aujourd’hui un projet ambitieux de Centre européen des mobilités nouvelles qui fédère les forces vives d’un territoire pionnier dans le domaine de l’hydrogène. Le dialogue est ici celui d’une piste qui a vu les plus grands noms rivaliser aux yeux du monde, avec une plateforme aéroportuaire en son centre, indispensable au développement ultérieur du site, et un parc des expositions en proximité immédiate. Cette unité de lieu est un atout sans équivalent qui doit non seulement être préservée mais consolidée. C’est toute l’histoire de notre ville. C’est aussi l’histoire des Albigeois. Nous pouvons en être fiers. Le projet de centre européen des mobilités nouvelles, Albility, qui trouve son premier débouché avec la constitution du campus Hydrogène sur le circuit d’Albi dès 2022, illustre de la plus belle des manières cette association dynamique entre patrimoine et innovation. S’il est une épreuve qui symbolise ce lien entre le passé et le futur, c’est bien l’Albi Eco Race qui se déroulera sur le circuit d'Albi les 19, 20 et 21 mai prochains. Organisé par la Ville d'Albi et l’AVERE Occitanie, longtemps présidée par notre collègue, Jean-Michel Bouat, cet évènement gratuit et ouvert au public, consiste en plusieurs épreuves entre des véhicules utilisant diverses sources d’énergie (solaire, électrique, hydrogène). Cette manifestation constitue ainsi une formidable vitrine technologique présentant des véhicules innovants. Au-delà de la course en elle-même, la manifestation accueillera plusieurs animations, dont des conférences, afin de sensibiliser le grand public aux enjeux de la mobilité décarbonée. La cohabitation entre des compétitions mettant en présence des véhicules de différentes époques est aujourd’hui indispensable pour confirmer la nécessité d’entretenir la piste et maintenir l’attractivité du site en réponse aux attentes de multiples passionnés d’automobiles. Par la présence de nombreux industriels du secteur, cet évènement est également une opportunité pour les jeunes de découvrir les métiers d'avenir dans ce secteur. Notre ville peut être fière de son patrimoine industriel et confiante dans l’avenir d’un site emblématique qui ne saurait être livré à la spéculation immobilière. Le jour où il n’y aura que des véhicules de nouvelles générations dont nous ne connaissons peut-être pas encore le type de propulsion, le public voudra plus que jamais assister à des épreuves mettant en présence des véhicules anciens, dont la valeur économique et sentimentale ne cessera de grimper au fil du temps. La Ville avec la Communauté d’agglomération et leurs partenaires maintiendront donc un haut niveau d’investissement sur ce site.

Pour le groupe majoritaire
Michel Franques
Premier Adjoint au Maire.

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La passerelle bientôt à l’eau ? 

On apprenait début avril que IOA l’entreprise chargée des travaux, a été mise en liquidation judiciaire ce qui peut conduire le liquidateur à demander à l’agglomération 500 000€ d’impayés et la vente du matériel sur le chantier, des échafaudages aux éléments de la passerelle entreposés à Pratgraussals.
Après cette liquidation judiciaire et l’expertise en cours, il faudra retrouver un repreneur qui fera payer au prix fort ses travaux et prendra toutes les précautions avant de se lancer dans cette galère, l’entreprise IAO ayant diagnostiqué des problèmes d’ancrage sur le pont !
Déjà 2,3 Millions d’euros supplémentaires avaient été voté début 2021 pour achever des travaux dont le coût total est aujourd’hui à 12 Millions d’euros contre un budget initial de 4,6 Millions d’euros.
La part financée par l’agglomération et donc les Albigeois a plus que triplé depuis le début, passant de 2,7 Millions d’euros à 9 Millions d’euros en 2021, essentiellement des crédits voirie au détriment de la rénovation des trottoirs et rues.
Mauvais temps pour les finances et les impôts à venir des Albigeois.

F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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Culture : nos priorités

En quelques mois, Mme le Maire et le groupe majoritaire ont pris plusieurs décisions majeures en matière de culture : création d’un nouveau musée dédié à Lapérouse, suppression totale des subventions à la MJC, enfin récemment municipalisation du MTL.
Des décisions qui concernent des structures importantes de notre territoire, engagent les finances communales et semblent dessiner une certaine vision de la politique culturelle, davantage tournée vers l’évènementiel que vers le travail de fond.
L’occasion pour nous de rappeler nos priorités en la matière.
Valorisons nos richesses culturelles. Développons pour cela des partenariats avec les autres collectivités pour faire rayonner nos structures et nos musées. À cet égard, la municipalisation du Musée Toulouse Lautrec interroge. Est-ce vraiment le bon moyen pour permettre à ce joyau de notre patrimoine de tenir la place qui devrait être la sienne ?
Ouvrons les lieux de culture à tous, en particulier aux publics les plus éloignés. Cette découverte commence dès le plus jeune âge et concerne spécialement la jeunesse.
C’est pourquoi nous réaffirmons notre opposition totale à la destruction de la MJC décidée sans concertation par Mme le Maire. Plus que jamais, nous avons besoin d’ouvrir des lieux de culture, pas d’en fermer !
Enfin, nous considérons que la municipalité doit piloter une politique culturelle fondée sur l’indépendance et la transparence. Indépendance des acteurs culturels, gage de diversité et de créativité. Transparence de la collectivité qui a vocation à donner les moyens à tous les acteurs de la culture, des plus petits aux plus grands, de faire battre le coeur de notre ville.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
JL. Tonicello, N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, N.Hibert.

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Nos propositions

Notre groupe Communiste et républicain, nouvellement créé, vient d’obtenir le droit de s’exprimer dans la tribune d’Albimag le magazine de tous les Albigeois. Cette tribune nous permet de faire connaître nos propositions dont celles que nous portons lors des conseils municipaux.
Celui du 21 mars nous proposait de débattre du changement de statut, du musée Toulouse-Lautrec, qui prendrait la forme de régie municipale avec un budget annexe dédié. Tenant compte du rayonnement international de l’oeuvre de Toulouse Lautrec est-ce le bon statut à adopter notamment pour les financements futurs à prévoir ? Au plan régional la tendance est, comme au Musée Soulages à Rodez, au statut d’Établissement Public de Coopération Culturelle permettant le financement par plusieurs collectivités territoriales.
L’aménagement de la rue Mariès fut aussi à l’ordre du jour. Notre intervention porta sur la valorisation de l’action de l’architecte des Ponts et chaussées, afin de faire le lien avec la situation contemporaine, car il comprit dans ce 19ème siècle, l’essor prodigieux que prendrait l’industrie. Attaché à notre commune, dont il fut conseiller municipal, il voulait faire entrer Albi dans la modernité par un lien entre urbanisme et développement industriel qui marque toujours notre ville et reste une préoccupation essentielle.
La subvention pour le Festival Jazz au Palais était aussi au menu de ce conseil. Ce festival de qualité gagnerait à s’adresser à tous les publics de notre ville et nous avons proposé qu’il soit délocalisé pour une soirée dans un quartier populaire d’Albi afin d’étendre son rayonnement. La culture participe à la création et au développement du lien social, et notre MJC en est un des artisans.
Danielle PATUREY - André BOUDES
Groupe communiste et républicain
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Avril 2022

La solidarité avec l'Ukraine

La guerre est aux portes de l’Europe. Un pays souverain est devenu en quelques jours la proie d’un assaillant qui n’a pas hésité à s’en prendre à un « peuple frère » selon ses propres termes. Les destructions sont d’ores et déjà considérables, au mépris des engagements pris et des règles du droit international qui prohibent toute action militaire visant des civils. Devant la violence de cette injustifiable agression, les populations victimes fuient leur pays laissant derrière elles leurs biens et une partie de leur famille. Ces réfugiés se pressent par millions aux frontières de l’Union et sont accueillis dans un vaste mouvement de solidarité auquel notre Ville s’est rapidement associée en mobilisant ses ressources et en recensant les initiatives prises pour soulager les peines de ces personnes condamnées à l’exil et pour celles qui restent, confrontées aux effets dévastateurs de la guerre. Face à l’ampleur du mouvement de solidarité, la municipalité a décidé de créer un point de collecte des dons, facilement accessible pour tous. Le Centre social de Lapanouse a ainsi été désigné comme point de collecte dès le 7 mars. En complément, un local de 556m², à Ranteil, a été mis à disposition afin de créer un espace de stockage, de tri, d’allotissement et de préparation à l’envoi des dons en faveur de l’Ukraine. Pour ce faire, la Ville d’Albi agit en lien avec la Protection civile du Tarn, elle-même partenaire de l’Association des Maires de France avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, afin que les dons puissent être collectés et acheminés efficacement vers le bon destinataire.

Depuis le début de la crise, la Protection Civile, en lien permanent avec l'ambassade de France en Ukraine, apporte un soutien matériel de première nécessité aux Ukrainiens.

Grâce à leur chaîne logistique et aux nombreux relais dans chaque pays, cette association peut garantir l'acheminement des dons en Ukraine et pour la population ukrainienne qui le nécessite.

À l’issue de la visite de Monsieur le Préfet du Tarn et de Madame le Maire d’Albi, le 11 mars dernier sur le site de Ranteil, et au regard des moyens mis en oeuvre par la Ville, ce lieu a été désigné comme plateforme logistique régionale par la Protection civile pour la gestion des collectes de dons. Afin de créer un maillage efficace, la Ville d’Albi relaye auprès de tous ses points d’accueil des publics, les informations et les fiches de recensement des offres d’hébergements, fournies par les services de l’État. L’accompagnement des personnes en provenance d’Ukraine est encadré par la Préfecture du Tarn qui recense et gère directement les offres d’hébergement en lien avec les collectivités et les associations.

En complément, la Ville a créé une boîte mail dédiée solidarite.ukraine@mairie-albi.fr afin de renseigner et d’orienter chaque personne qui souhaite apporter son soutien à ce dispositif.

Une communication, régulièrement actualisée, est relayée sur le site de la mairie d’Albi ainsi que dans « Albi dans ma poche » et les réseaux sociaux afin d’informer les habitants sur le dispositif et surtout sur les besoins exprimés directement par l’ambassade de France en Ukraine.

La Ville d’Albi est également partie prenante auprès des principaux acteurs locaux (Préfecture, association ARALIA, Croix rouge, CCAS) afin d’organiser le dispositif d’hébergement d’urgence et l’accueil des Ukrainiens dans les meilleures conditions. Dans ce contexte, la collectivité apporte également une vigilance renforcée face au risque de cyberattaques. Au-delà des mots, il y a les actes. La générosité est notre force, cultivons-la.

 

Le groupe majoritaire.

 

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Des travaux de sécurisation de la RN 88 qui pourraient cacher autre chose.

Lors d’une réunion publique fin février la Direction interdépartementale des routes du Sud- Ouest (Dirso), a présenté les travaux de sécurisation de la RN88 qui vont être menés jusqu’au printemps 2023.

Ces travaux consistent essentiellement en la transformation de la route de la Drêche en 2 voies, et à la mise à 2 fois 2 voies de la RN88 entre le rond-point de L’Arquipeyre (Jardinerie tarnaise) et le giratoire de Gaillaguès (SN Diffusion) avec une bretelle depuis le Leclerc qui permettra d’intégrer la RN88, le tout accompagné de la création de voies cyclables.

Ayant assisté à cette réunion, ce qui m’a frappé c’est l’absence de perspectives à la suite de ces travaux appelés phase 1, l’impression que l’on se donne bonne conscience en lançant ces travaux mais que les bouchons réapparaîtront rapidement au fil de l’augmentation du trafic car la question du passage de la future autoroute en Albigeois est évacuée.

Ainsi le directeur de la Dirso a avoué que les travaux suivants appelés phases 2 et 3 étaient dans les cartons faute de financements notamment ceux qu'auraient dû demander les élus Albigeois au travers du CPER 2021-2027 ce qui n'a pas été fait et surtout il a lâché que quand « l’aménagement sera saturé, on pourrait faire un auto-pont » !

Cette phase 1 pourrait alors être le prélude au scénario dernièrement sorti du chapeau par le président du département et la présidente de l’agglo, à savoir un passage de la future autoroute Lyon-Toulouse sur la rocade albigeoise, ni vu ni connu !

 

F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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PRENDRE SES RESPONSABILITÉS

Partout en France, la solidarité envers l'Ukraine s'organise. De nombreux maires de grandes villes comme Lyon, Nancy, Lille ou Bordeaux, de villes moyennes et de villages mettent en oeuvre les moyens dont elles disposent pour accueillir les réfugiés.Nous souhaitons que l'équipe municipale s'engage dans ce sens et rejoigne le réseau ANVITA, Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants. Il s'agit de ne pas se reposer uniquement sur la générosité de nos concitoyens. Il faut débloquer des fonds, répertorier les logements vacants, assurer la gratuité de la cantine pour les enfants, mobiliser la CCI pour faciliter l'insertion professionnelle des parents, et accompagner ces familles en grande souffrance sur le plan de la santé psychique. La crise énergétique liée à la guerre en Ukraine et le deuxième volet du 6ème rapport du GIEC, particulièrement alarmant, démontrent l'urgence de la transition écologique. Les mesurettes et le greenwashing ne sont plus de saison. Notre ville doit en finir avec la bétonisation des sols, cesser de soutenir financièrement des pratiques d'un autre âge comme le circuit automobile, et renoncer à de grands projets inutiles et ruineux pour consacrer ces budgets à des projets porteurs d'avenir. Des temps difficiles nous attendent, beaucoup de nos concitoyens auront besoin d'aide. Nous sommes capables d'affronter ces défis, à condition de faire, à l'échelle de notre ville, les choix qui s'imposent.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
JL. Tonicello, N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, N.Hibert.

Mars 2022

Un modèle à bout de souffle

Le 7 janvier 2021, le Tribunal Judiciaire de Paris prononçait la liquidation judiciaire sans poursuite d’activité autorisée de la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture (FFMJC).

Cette décision entraînait la cessation immédiate de toute activité, la fermeture de l’association, la suppression de tous les postes de travail et de tous les emplois ainsi que le licenciement pour motif économique de l’ensemble des personnels. Comment en est-on arrivé là ? Comment ce modèle qui se développa si fortement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale n’a pas su se réinventer pour répondre aux attentes de la jeunesse d’aujourd’hui dont il s’est inéluctablement éloigné ? Les fermetures de MJC sont légion dans les territoires. Nul ne peut contester cette tendance. Seules les MJC qui offrent un modèle innovant et fédérateur demeurent et sont aidées dans leurs missions au service de la jeunesse. Nous avons voulu continuer de croire que notre MJC pouvait s’adapter, proposer un projet qui ne se limite pas à l’organisation d’ateliers mettant en relation l’offre d’intervenants et la demande d’usagers de tous âges. Peu de jeunes fréquentent la MJC d’Albi en réalité. C’est un constat qui interpelle.

 

En février 2021 le conseil d’administration de la MJC d’Albi entreprenait un travail d’écriture d’un nouveau projet associatif sans même associer la Ville au temps de réflexion, pas davantage que le collège Jean-Jaurès, le lycée Lapérouse et d’autres établissements scolaires ou de formation qui n’apparaissent pas en tant que tels. Comment un acteur qui se dit majeur pour la jeunesse peut-il passer à côté d’autant de jeunes sans les identifier ? Au lieu d’un projet, il nous a été présenté le récit de la belle histoire de la MJC d’Albi. Mais nous ne contestons rien des actions du passé que nous avons soutenues. Mais nous regrettons que ce récit très imagé et très engagé ne repose pas sur un projet culturel concret en faveur de la jeunesse, au plus près du terrain. Comment la Ville peut-elle continuer à attribuer des subventions à une association qui envisage ses missions sans répondre aux réelles attentes de la jeunesse ?

 

Être un élu responsable, ce n’est pas de dire oui aux demandes de subventions en fermant les yeux ou en continuant de faire comme « avant » sans s’interroger sur le bien fondé de l’utilisation des deniers publics. Les services de la Ville proposent une offre d’animations cohérente et attractive pour tous les Albigeois de 3 à 25 ans en prenant en compte les attentes des jeunes et les ressources de leurs familles. Le niveau de fréquentation des animations montre combien elles sont appréciées. La politique culturelle municipale a l’ambition de s’adresser au plus grand nombre en s’appuyant sur des partenaires diversifiés et reconnus, oeuvrant ensemble au service de tous les Albigeois. La Ville continuera d’offrir un très large accès aux pratiques artistiques les plus diverses. Les intervenants actuels des ateliers théâtre, musique, danse, arts plastiques ont toute leur place dans un futur dispositif. Vive la culture pour tous, vive la jeunesse albigeoise qui est notre plus belle promesse d’avenir..

Pour le groupe majoritaire,

Marie-Pierre Boucabeille
Adjointe au Maire déléguée à la culture

Fabienne Menard
Adjointe au Maire déléguée à la jeunesse

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Un budget 2022 inquiétant

Les recettes vont augmenter du fait d’une pression fiscale qui s’accentue puisque on attend un produit fiscal de 627 euros/habitant en 2022 alors que nous étions à 526 euros/habitant en 2015, soit une augmentation de + 20 % depuis l’arrivée de Mme Guiraud-Chaumeil aux manettes. A noter que la suppression progressive de la Taxe d’Habitation entraîne un basculement de la fiscalité communale vers la Taxe Foncière qui augmente comme chaque propriétaire peut le constater.

 

Malgré cette augmentation des recettes, la ville n’épargne pas assez pour atteindre son objectif affiché, à savoir « disposer d’une capacité d’investissement suffisante pour ne pas emprunter ».

 

Ainsi l’épargne nette qui nous permet d’autofinancer nos investissements est quasi nulle pour 2022 et comme les dépenses d’investissements vont être importantes en 2022 avec des décalages d’investissements engagés en 2021, la majorité est contrainte de réemprunter fortement avec 13,6 Millions inscrits alors que les taux repartent à la hausse.

 

Ces indicateurs négatifs m’obligent à ne pas voter ce budget.

F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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SUPPRESSION DES SUBVENTIONS À LA MJC : UN PROBLÈME DÉMOCRATIQUE

L’affaire est désormais connue de tous : Mme le Maire a décidé de supprimer la totalité des subventions versées à la Maison des Jeunes et de la Culture, programmant ainsi la disparition de cet acteur culturel majeur de notre territoire.Cette décision va supprimer des emplois, va priver des centaines d’usagers de leurs activités hebdomadaires, va rayer de la carte un lieu de créativité artistique et de débat culturel.Au-delà de ça, cette décision soulève une grave question démocratique : aucun argument n’a été apporté par Mme le Maire pour justifier cette décision, aucun élément objectif n’a été présenté. Aucune transparence. Aucune légitimité démocratique : Mme Guiraud-Chaumeil, candidate, n’avait jamais annoncé sa volonté de supprimer la MJC. Les citoyens ne lui ont pas donné mandat pour cela. À moins de considérer que l’onction électorale autorise l’élu à faire ce que bon lui semble. Si notre pays est souvent qualifié de monarchie présidentielle, il semblerait qu’à Albi nous vivions en monarchie municipale. Accepterons-nous encore longtemps que notre commune soit administrée de la sorte ? Les subventions municipales permettent aux nombreuses associations qui font la richesse et la diversité de notre ville de mener leurs actions. Nous demandons la construction collective de critères de subvention objectifs, clairs et connus de tous. L’attribution des subventions municipales ne peut en aucun cas être le fait du prince.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée
JL. Tonicello, N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman

Février 2022

Quand (une certaine) opposition rime avec abstention

Le vote du budget est toujours un temps fort de notre vie démocratique locale et un acte majeur de gestion de notre collectivité. Il est la traduction comptable annuelle du projet de mandat plébiscité par une majorité d'Albigeoises et d'Albigeois. Il détermine les orientations financières prises pour atteindre l'équilibre budgétaire en préservant des marges de manoeuvre pour les années qui suivent. Il a un impact direct sur notre vie quotidienne mais nous engage aussi pour les générations futures. En ce sens, le budget éclaire le lien entre le passé, le présent et l'avenir de notre territoire. Et donc, il constitue un engagement fort et responsable du groupe majoritaire qui co-construit le budget avec le concours des agents municipaux et directement avec les citoyens à travers l'innovation que représente le budget participatif. Ainsi à Albi, les services n’ont pas ménagé leurs efforts dans une relation confiante avec les élus de la majorité oeuvrant dans le cadre de leur délégation pour élaborer le budget 2022 soumis au vote du conseil municipal dès la fin de l'année précédente. Cette volonté n'est pas neutre pour les associations albigeoises qui commencent à percevoir les subventions dont elles ont besoin pour leur fonctionnement et leurs projets dès le mois de janvier. L’élaboration de notre budget suit quelques lignes directrices fixées par notre maire :

- ne pas augmenter les impôts qui incombent à la ville ;

- maîtriser l'endettement et préserver les capacités d'emprunt ;

- maintenir un niveau de subvention élevé aux associations alors que de nombreuses autres villes comparables à la nôtre se voient contraintes de les réduire ;

- maintenir également un haut niveau d'investissement avec toutes les retombées que cela génère sur l'économie et l'emploi local.

Les enjeux sont considérables. Il en va de l'attractivité d'Albi pour ses habitants, ses visiteurs, ses acteurs économiques actuels et futurs. Il en va d’un service public de qualité, particulièrement dans le contexte que nous connaissons. Il en va du bien être ensemble dans une ville toujours plus sûre, bienveillante, solidaire, verte, active et mobile, pleinement engagée dans une dynamique de développement durable et de transition écologique. Au regard de ces enjeux pour les Albigeois, pour les associations, pour les acteurs économiques, l’abstention est un choix de vote qui interpelle lorsqu’il apparaît par trop systématique. Ni accord, ni désaccord, l'abstention donne un signal dont l'interprétation reste incertaine et aléatoire. De notre côté, nous continuerons à décliner les priorités du mandat que nous ont confié les Albigeoises et les Albigeois. Nous le ferons en toute transparence et en nous adaptant en permanence au contexte auquel nous sommes collectivement confrontés, pour vous, pour Albi.

Pour le groupe majoritaire.

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Une taxe foncière variable d’ajustement des politiques publiques

En supprimant la Taxe d’Habitation sur la résidence principale, la taxe foncière (TF) est devenue le seul levier fiscal sur le particulier pour le bloc communal.

Déjà sous couvert d’harmonisation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) à l’échelle de l’agglomération, un taux intercommunal additionnel de 3,99 % de la taxe foncière avait été voté pour la première fois fin 2020 pour l’ensemble des propriétaires, visible sur l’avis de la TF2021.

Plus inquiétante est la possibilité offerte par la dernière Loi des finances 2022 de rajouter « une taxe spéciale d’équipement » sur la taxe foncière des propriétés bâties et non bâties pour financer une partie du projet de ligne à grande vitesse LGV Toulouse-Bordeaux !

Ce nouvel additif sur la TF programmé à partir de 2023 s’accompagne d’une ponction supplémentaire sur la cotisation foncière des entreprises (CFE), le tout venant en déduction de la contribution de notre communauté d’agglo pour ce projet LGV.

J’ai bien entendu voté contre ces augmentations programmées de la taxe foncière dont on voit qu’elle risque de servir de variable d’ajustement à des investissements publics futurs, alors qu’elle ne devrait être corrélée qu’à des dépenses de fonctionnement.

F. CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois -
Contact : 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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SUPPRESSION DES SUBVENTIONS À LA MJC : UNE DÉCISION ARBITRAIRE ET BRUTALE

En 2021 : suppression de la moitié de la subvention accordée à la MJC.
En 2022 : suppression de l’autre moitié.

Dans un contexte de crise pour le monde de la culture et de grande fragilisation de la jeunesse en raison de la crise sanitaire, Mme le Maire et la majorité municipale abandonnent et condamnent la Maison des Jeunes et de la Culture.

Pourtant la MJC est un acteur indispensable de la vie culturelle et associative de notre ville. 600 adhérents, 1 000 usagers hebdomadaires, 5 salariés permanents, une trentaine d’intervenants rémunérés et de nombreux bénévoles, de très nombreux projets en direction de la jeunesse : danse, théâtre, musique, radio, dessin, photo, espaces de répétition et d’exposition, soutien à la scène locale, accueil d’associations…

Si Stéphanie Guiraud-Chaumeil veut municipaliser toute la politique culturelle en direction de la jeunesse pour avoir la haute main sur toutes les initiatives
albigeoises, qu’elle le dise et l’assume.

Nous pensons au contraire que des structures indépendantes de tout pouvoir politique sont fondamentales pour la vitalité culturelle et démocratique de notre cité et que toute la politique culturelle et jeunesse ne doit pas être pilotée depuis l’hôtel de ville.

Albi a besoin de sa MJC. Nous appelons les Albigeois à défendre cette maison, notre bien commun. Refusons tous cette décision arbitraire et injustifiable !

N. Ferrand- Lefranc, P. Pragnère, N.Hibert, J-L. Tonicello, B. Duponchel, S. Soliman
Groupe « Collectif Citoyens, Écologistes et Gauche rassemblée »

Décembre 2021-Janvier 2022

Les convictions oui, l'outrance non

Le groupe majoritaire souhaite la bienvenue au groupe "communistes et républicains" nouvellement créé au sein de notre conseil municipal. Depuis le début de la présente mandature, comme ce fut le cas pendant toute la précédente, les élus représentant cette sensibilité politique ont toujours fait le choix d'une opposition constructive, tout en mettant résolument en avant leurs convictions, notamment sur les sujets économiques et sociaux, mais aussi sur le sport et la culture.
Les divergences de vue existent ainsi que les désaccords quant à la gestion et à certaines orientations prises par notre majorité, mais il y a aussi des convergences sur des sujets majeurs que sont le centre européen des nouvelles mobilités ou le projet Lapérouse, par exemple. Le projet de création d'un centre de santé démontre également une volonté de travailler avec la municipalité sur un sujet d'intérêt supérieur et en étant force de proposition.
Car jamais ces élus n'ont fait de procès d'intention, jamais ils n'ont cédé à l'outrance, à la manipulation et à la caricature. Jamais ils n'auraient mis en avant "l'hémiplégie" d'une délibération ou la nécessité d' « accompagner la fin de vie du circuit » dans une tribune qu'ils se refusèrent d'ailleurs de signer, démontrant par là même leur esprit d'indépendance et leur refus de l'insoutenable. Comment peut-on ainsi filer impunément la métaphore médicale alors que des familles entières sont touchées par des maladies et handicaps qui portent le même nom ?
Dans ces conditions, nous comprenons leur décision de quitter le collectif. Ils en appellent à éviter « les stériles querelles politiciennes qui éloignent les citoyens de la politique et dont nous voulons résolument nous écarter ». Tout est dit. Espérons qu'ils sauront inspirer celles et ceux qui restent encore membres d'un groupe qui persiste encore à s'appeler gauche rassemblée et qui sont malheureusement entraînés dans certaines dérives qu'ils ne sauraient cautionner davantage.
Considérant que le groupe « communistes et républicains » devait pouvoir s'exprimer dès ce numéro d'Albimag, le groupe majoritaire a décidé de partager à titre exceptionnel et symbolique l'espace dédié à sa tribune.

Le groupe majoritaire.

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Relever ensemble les nouveaux défis pour notre ville

En 2020 le COVID-19 a frappé durement. La précarité de l’emploi, les prix des carburants, de l’énergie, de l’alimentation, ont augmenté sauf les salaires et les pensions. Les ultra-riches s’enrichissent toujours plus. En plaçant l’argent dans les paradis fiscaux, ils ont privé le pays et nos services publics de milliards d’euros.
Face à cette situation inédite, il faut relever les manches, se rassembler et cesser les polémiques inutiles. Nous avons créé le groupe des Élus communistes et républicains pour que chacun apporte sa contribution originale et assume ses responsabilités vis-à-vis des citoyens.
Il faut pour Albi des solutions nouvelles, audacieuses: créer sur le budget municipal une réserve d’urgence pour l’action sociale, exiger la réalisation rapide du contournement N-O, s’engager à soutenir nos soignants qui luttent pour revaloriser leurs métiers et embaucher des jeunes à l’hôpital public, créer des centres de santé publics dans nos quartiers. Développer la filière de l’hydrogène pour qu’Albi soit en pôle position de la recherche, du développement et de la réindustrialisation.

Danielle PATUREY - André BOUDES pour le Groupe Communistes et républicains - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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Une suppression de la Taxe d’Habitation qui pose problème

En supprimant progressivement la Taxe d’Habitation pour l’ensemble des contribuables d’ici 2023, le législateur a amplifié deux phénomènes.
D’abord la propension des Maires à actionner le seul pouvoir de taux de la fiscalité locale qui leur reste, à savoir le taux de la Taxe Foncière (TF).
Ainsi pour Albi un taux intercommunal de 3,99% de taxe foncière a été institué pour la première fois au niveau de l’agglo pour l’ensemble des contribuables, visible sur l’avis de la TF2021.
La deuxième conséquence de la suppression de la Taxe d’Habitation est l’aggravation de l’abstention aux élections locales puisque de nombreux citoyens ne paient plus d’impôts locaux et deviennent de simples administrés qui ne voient plus l’intérêt de se déplacer aux urnes.
Ceci ramène au régime censitaire d’autrefois où seuls les citoyens qui payaient un certain seuil d’impôts pouvaient voter, aujourd’hui seuls les contribuables se sentant concernés par les affaires publiques se déplacent ; Ainsi lors des dernières élections municipales certains Maires ont été élus avec 10% des inscrits.
Pour pallier à cette crise de la démocratie représentative, les municipalités ont instauré de la démocratie participative avec des budgets dédiés comme à Albi, ce qui ne résoudra pas le problème de l’abstention puisque ce sont souvent les mêmes citoyens qui participent aux deux.

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

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Orientations budgétaires sans orientation politique 

Après une COP 26 plus que décevante et tandis que notre commune prépare son budget, regardons la réalité en face : la pauvreté qui augmente, notamment chez les jeunes, une crise sanitaire qui n’en finit pas, une crise écologique qui s’aggrave jour après jour.
Les choix budgétaires de notre commune doivent répondre à ces problèmes.
Or, les hypothèses budgétaires qui nous ont été présentées le 15/11/21 sont construites sur des critères uniquement économiques. Aucun indicateur humain, démographique, social, ni même d’hypothèse sur le revenu fiscal moyen des habitants.
Pas de nouveaux projets, ni de nouveaux investissements prévus pour 2022. Comme si l’histoire s’arrêtait là.
Pourtant les défis économiques, écologiques et sociaux sont considérables.
S’y adapter, apporter des réponses, demande de s’engager résolument dans une transition écologique et sociale qui concerne chacun d’entre nous, à la fois individuellement et collectivement. Et qui ouvre à une plus grande participation des citoyens.
Il ne s’agit pas de retourner en arrière mais de bifurquer, sortir d’une trajectoire qui n’est pas durable.
Hélas, nous avons eu des orientations budgétaires sans orientation politique : l’urgence sociale et climatique devra encore attendre…

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N. Ferrand-Lefranc, P. Pragnère, D. Paturey, JL. Tonicello, N. Hibert, B. Duponchel, S. Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Novembre 2021

La santé avant tout !

La pandémie de la COVID 19 a conduit les États et leurs collectivités à placer au centre de toutes les préoccupations les questions de santé.
Au niveau local, la commune, échelon de proximité par excellence, s’est positionnée en première ligne pour mettre en oeuvre les décisions prises au niveau national et prendre elles-mêmes des initiatives favorisant la solidarité et l’entraide.
Fort heureusement, la Ville d’Albi n’a pas attendu la survenance de cette crise pour s’engager aux côtés des acteurs publics et privés de la santé en prenant toute sa part à l’effort collectif dans ce domaine, si essentiel à notre bien être ensemble.
Après avoir mis en place le Conseil local de santé mentale en 2013 et signé avec l’ARS un contrat local de santé en 2019, la Ville d’Albi a franchi le cap dans cette nouvelle mandature en étant repérée comme une ville active en matière de santé.
Cette politique volontariste est désormais incarnée par des femmes et des hommes qui agissent au sein même de la municipalité. Concrètement, cela se traduit par la création d’un poste d’adjoint au maire en charge de la santé, par la création d’un service de santé et par l’adhésion d’Albi au réseau français des villes-santé OMS.
Notre politique santé se fonde sur une appréhension positive et très large de la santé qui la situe bien au-delà de l’absence de maladie. Dans cette conception dynamique et globale, chercher à améliorer la santé pour tous et notamment à réduire les inégalités, c’est s’attaquer aux déterminants de la santé liés aux conditions de vie, à la qualité de l’environnement et aux vulnérabilités de tout genre par la prévention, protection contre les risques sanitaires, l’éducation à la santé et l’amélioration de l’offre de soins.
Promouvoir la santé, c’est prendre une part active à une dynamique qui s’appuie sur un réseau associatif très mobilisé, sur les professionnels et les instituions de santé. La ville n’entend pas se substituer aux professionnels ni aux associations ni aux bénévoles de la santé, elle cherche à favoriser les partenariats, les innovations et les actions concrètes au travers de conventions, de chartes, de conférences et d’aides matérielles.
En signant le consensus de Copenhague entre les maires, Albi fait sien le souhait d’ « une meilleure santé et plus de bonheur dans les villes, pour toutes et tous” et montre la voie d’un partenariat élargi en faveur du plus important de nos biens communs.
Le groupe majoritaire est pleinement engagé sur les questions de santé.
Nous le faisons en réponse à des enjeux actuels mais aussi en responsabilité vis à vis des générations futures.

Le groupe majoritaire

Un soutien logique au Sporting Club Albigeois en 2021 

Lors du conseil municipal du 21 Septembre, il s’est agi de voter un ajout de subvention de 120 000 euros pour le SCA Rugby XV au titre de l’année sportive 2020/2021.
Contrairement aux années précédentes où nous nous abstenions ou votions contre les ajouts de subventions, nous avons voté pour cette fois ci car la crise du COVID a amputé le budget de la SASP des recettes des matchs faute de spectateurs, et en plus un effort a été fait au niveau du club et des joueurs qui ont accepté de baisser de 10% leur salaire.
Toutefois, la convention de financement initiale entre la Mairie et le club votée pour 5 ans a une fois de plus été revue à la hausse puisqu’en ramenant la durée de cette convention à 3 ans, ce sont 400 000 euros par an en moyenne qui auront été octroyés et non pas 285 000 euros par an comme prévus initialement.
Comme nous avons eu l’occasion de le dire, le SCA est une institution dans notre ville comme peuvent l’être le circuit ou Pause guitare mais le financement public des associations doit se faire dans la transparence et dans l’équité

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

LE PROJET DE CENTRE DE SANTÉ PUBLIC AVANCE

Notre conseil municipal a adopté à l’unanimité des voix exprimées, le voeu qu’André Boudes au nom de notre collectif a présenté en faveur de la création d’un centre de santé public. La majorité n’a pas voté contre mais s’est abstenue.
C’est une avancée importante qui va permettre que ce dossier soit inscrit au contrat local de santé. Le conseil municipal, toutes tendances confondues, a du prendre en compte la volonté des habitants d’élargir l’offre de santé, notamment pour les populations les plus modestes puisqu’il s’agit d’une structure publique.
La pétition initiée par le PCF, relayée par les autres organisations de gauche, signée par plus de 600 albigeois a pesé dans cette prise de position. Vos élus s’inscrivent dans cette démarche de large rassemblement pour faire aboutir ce projet très important pour notre ville, et nous invitons les citoyens de toutes sensibilités à la faire aboutir avec nous auprès des instances concernées, à savoir l’ARS, la CPAM et les collectivités: la C2A, le Conseil départemental du Tarn et la Région d’Occitanie.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2021

La politique autrement

Les tribunes ouvertes dans Albimag aux différents groupes qui composent notre conseil municipal sont un espace d'expression politique, où la pluralité des sensibilités issues des urnes s'exprime. Elles sont représentatives de la diversité des opinions et des convictions qui animent chacun. Elles donnent aussi le ton et la manière dont s'expriment de réelles différences de conception de notre vie en société, de notre vivre ensemble en Albigeois.
À tel point que pour certains, on devrait plutôt parler de « pluralité des radicalités » bien peu représentatives de la modération qui caractérise la grande majorité des Albigeoises et des Albigeois. Il suffit d’en parcourir certaines pour cerner l'état d'esprit de celles et de ceux qui les signent. S'agissant du collectif de façade, les signatures sont à géométrie variable, expression d'une diversité interne qui entend ne pas taire à juste titre les différences, parfois très marquées, sur les nombreux projets et décisions soumis à l'approbation de notre conseil.
Mais le plus souvent, ce qui caractérise ces tribunes, à l'image de certaines prises de positions publiques, c'est qu'elles sont marquées par le sceau de l'excès.
Comment en quelques lignes dire ou écrire tant de choses négatives, asséner autant de critiques acerbes, sur tant de projets ou de réalisation différentes passées, présentes et futures ? Et en n'allant pas au fond des sujets, on est amené à verser dans la caricature et la simplification abusive.
Caricaturez, caricaturez, il en restera bien toujours quelque chose. C'est le principe de la rumeur, l'expression de celui qui tente d'insinuer le doute par tous les moyens. Le débat, si salutaire au bon fonctionnement de notre démocratie locale, ne s'en trouve jamais élevé, pas même honoré.
Fort heureusement, les Albigeois vivent et voient au quotidien ce que nous faisons en étant aux responsabilités, terme essentiel s’il en est. Fort heureusement notre majorité poursuit et innove dans sa politique de participation pour faire avec les citoyens qui veulent s'engager, sans se soucier de leur orientation politique mais dans le seul intérêt général de la collectivité.
"En tout, l'excès est un vice" selon Sénèque. Ainsi, l'excès en toute chose nuit et constitue souvent un abus de faiblesse de l'argumentation, le renoncement à une pratique apaisée et ouverte de la politique. C'est à cela que l'on reconnaît les contestataires radicaux totalement déconnectés de l'exercice des responsabilités.
Fort heureusement l'excès est le plus souvent jugé insignifiant parce que dépourvu de sens, de sens de la mesure et même de bon sens. Nos nouveaux exécutifs régionaux et départementaux ont su démocratiquement tenir à l’écart de la gestion de nos territoires certains des plus radicaux de leurs détracteurs. À Albi, nous restons disponibles pour travailler avec nos opposants constructifs et qui demeurent attachés à une certaine conception du débat démocratique. 

Le groupe majoritaire

À Albi quartier de Cantepau, la rénovation du bâti ne suffira pas à endiguer la violence 

La rénovation urbaine du quartier de Cantepau qui a commencé dans le cadre de l’ANRU représente un investissement total de 45 Millions d’euros sur 5 ans avec une participation financière de la communauté d’agglo C2A qui se monte à 4,42 Millions d’euros et celle de la ville d’Albi à 2,86 Millions d’euros.
Ce projet appelé « Cantepau demain » consiste essentiellement à détruire 6 bâtiments, à réhabiliter 140 logements et à remodeler l’ensemble afin d’ouvrir le quartier pour « favoriser la mixité sociale ».
Le problème c’est que s’occuper du bâti ne résoudra pas les problèmes de non mixité et du chômage, du fait de l’insécurité et des trafics.
Il faut en parallèle une véritable volonté politique nationale et municipale pour rétablir la sécurité dans ce quartier où une minorité d’individus trafique à la vue de tous, et pollue la vie des 2700 habitants.
Il faut réintroduire un commissariat de proximité avec de l’îlotage, faire la guerre aux trafiquants avec des moyens policiers renforcés, rétablir la certitude de la peine de prison, et arrêter l’immigration dans un quartier où 80% des enfants du primaire n’ont pas le français comme langue maternelle.
Sinon la partition culturelle entraînera la partition territoriale d’un quartier de notre ville, et l’ultra violence gagnera notre ville comme on le voit à Marseille.

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Accompagner la fin de vie...

Six ans, des manifestations, des recours en justice, des centaines de plaintes et des dizaines de parties civiles... Voilà ce qu'il a fallu pour que la majorité municipale commence à comprendre, apparemment du moins, que le bruit est un fléau et une atteinte à la santé publique.
La lutte contre le bruit est un objectif prioritaire de l'OMS et de l'Union européenne qui a sommé la France de se mettre en conformité avec la directive européenne sur le bruit. Mais les champions albigeois du bitume s'arc-boutent. Tandis que nos concitoyens prennent la mesure des enjeux de la pollution, sonore et atmosphérique, la majorité municipale admet du bout des lèvres qu'il y a un problème autour du circuit. Elle rêve maintenant de centre européen des mobilités, de pôle hydrogène (que la C2A devra financer) : autant de projets sans doute vertueux, qui suscitent cependant quelques inquiétudes.
La majorité municipale nous a en effet habitués aux projets grandioses qui finissent en gouffres insondables. Citons pour mémoire l'ensemble des Cordeliers dont le financement est épinglé par la Cour des comptes, une passerelle qui rouille au soleil et a déjà coûté trois fois plus cher que prévu, un circuit privé sous perfusion d'argent public...
Bref, restons prudents. Faisons de l'hydrogène avec les entreprises locales, mais méfions-nous des faiseurs de fable : si l'environnement et la santé publique les préoccupaient vraiment, ils ne seraient pas à la manoeuvre pour nous imposer la bretelle de Lescure (une autoroute à camions au coeur de notre territoire) ou développer un aérodrome de loisirs (un ballet d'avions au-dessus de la ville).
C'est désormais aux habitant.es d'Albi et des environs de chercher des solutions viables et peu coûteuses pour accompagner la fin de vie du circuit et le recycler.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Septembre 2021

Résilience

Depuis le début de l’année 2020, nous sommes collectivement confrontés à la pandémie dite de COVID 19 et à ses différents variants. Face à cette situation sanitaire inédite, nous nous adaptons tous sans relâche et du mieux que nous pouvons. De la période du confinement, puis du couvre-feu, à la campagne de tests et de vaccinations, la Ville a pleinement joué son rôle aux côtés des autorités sanitaires, des commerces et des associations, au plus près des Albigeoises et des Albigeois, eux mêmes très fortement engagés sur le terrain  de la solidarité. Notre action en appui aux professionnels de santé, très largement mobilisés, a été et demeure importante et résolue. C’est ainsi que la Ville d’Albi a ouvert dès le 23 janvier 2021 le grand centre de vaccination de l’Albigeois dans les locaux du parc des expositions afin d’apporter sa pleine contribution à ce dispositif sanitaire de grande ampleur. De très nombreux bénévoles se sont mobilisés dans ce cadre. Pendant plusieurs mois, ils ont participé à l’accueil de l’ensemble des personnes qui se sont présentées en sachant les écouter et les rassurer. Tout le monde a salué l’excellent fonctionnement de ce centre et la qualité de ses équipes qui ont su s’adapter aux spécificités des différentes vagues de vaccinations. Nos aînés ont été accueillis dans un premier temps avec une attention particulière, puis, successivement, tous les publics.
Ainsi, à la mi-août, 66% de la population de l’agglomération albigeoise avait reçu une première injection et près de 57% était totalement vaccinée. Pour nombre de ces bénévoles et professionnels, il n’y a pas eu de trêve estivale. Ils ont su faire à des situations parfois complexes avec des patients plus inquiets que d’autres, peu ou mal informés. Nous mesurons bien à cet égard toute l’importance d’une communication adaptée, mais aussi de la création d’une ambiance aussi conviviale, chaleureuse et bienveillante que possible. Par ailleurs, nous maintenons nos actions pour accompagner nos acteurs économiques et associatifs dans leur reprise d’activités, tout en gardant le contact avec les plus fragiles de nos concitoyens. Malgré les contraintes que nous impose la situation, la vie continue. Durant cet été, tout a été mis oeuvre pour préserver nos animations qui font la réputation de notre Ville et pour permettre à celles et ceux restés à Albi de bénéficier des meilleurs services. C’est le cas notamment pour les plus jeunes avec le succès du summer camp. Mais c’est cas aussi le cas de toutes les générations avec les événements organisés dans le respect des règles sanitaires en vigueur tels que Place(s) aux artistes et les nocturnes gourmandes par exemples. Le grand spectacle des 10 ans de l’inscription de la Cité épiscopale d’Albi sur la liste du patrimoine mondial a marqué les esprits par son impact visuel et l’énergie qu’il a su dégager, tout comme le mapping estival a emporté l’enthousiasme de celles et ceux qui le découvraient ou le redécouvraient. Sans la mobilisation des services municipaux et celle de nos partenaires, sans le sens des responsabilités et le civisme de la très grande majorité des Albigeois et des Albigeoises, ainsi que de nos très nombreux visiteurs, nous n’aurions pu rendre aussi sûr, animé et convivial notre été à Albi. Plus que jamais, notre bien être ensemble inspire nos actions et guide notre engagement au service de l'intérêt général.

Le groupe majoritaire

Un budget 2020 en trompe l’oeil

Le Compte Administratif 2020 qui est l’atterrissage définitif de l’année 2020 comporte des indicateurs au rouge contrairement à ce qui a été présenté par la majorité municipale et relayé par la presse. La hausse des dépenses de fonctionnement de + 17% sur le mandat précédent explique la baisse de l’épargne brute qui permet d’autofinancer les investissements et contraint l’exécutif à affecter une partie de l’excédent de 2019 pour payer le capital de l’emprunt. Les recettes se stabilisent du fait surtout d’une fiscalité foncière élevée suite à l’augmentation des taux en 2016 et 2017, et la « descente » en 2021 au niveau communal de la part départementale de la taxe foncière qui était haute conjuguée à une refonte des bases prévue en 2023 ne devraient pas rassurer les propriétaires. Enfin contrairement à l’antienne reprise par la presse, l’endettement repart à la hausse avec 1 million d’euros de l’encours de dette en plus par rapport à 2019, et le ratio qui mesure la dette par habitant n’a jamais été aussi haut depuis 2014. Enfin la crise COVID n’explique pas tout, car même si en 2020 il y a eu des recettes moindres comme pour le Musée Toulouse Lautrec il y a eu aussi des dépenses en moins comme pour le carnaval, et pour 2021 l’Agence Régionale de Santé a pris en charge en grande partie les dépenses liées au centre de vaccination du parc des expos.

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Q-PARK DOIT PARTICIPER A L’EFFORT

Les riches ont prospéré lors de la pandémie, les magazines Challenges et Forbes confirment les analyses économiques de L’Humanité. Le patrimoine des 500 plus grandes fortunes françaises a cru de + 30% en un an et leur cercle s’est enrichi d’une vingtaine de membres. Preuve de plus que les moyens existent dans ce pays. Nous, élus locaux, devons tout faire pour améliorer la situation sociale de tous les concitoyens et tout faire pour que nos collectivités territoriales se donnent les moyens de servir le public, en bien commun. La gratuité du stationnement le samedi durant la pandémie est une bonne mesure, mais nous n’avons plus la main sur l’équipement qui était un bien commun avant passage sous gestion délégataire. Q-Park en acceptant les bénéfices a pris aussi en charge les risques éventuels qu'il doit assumer. Demander à l’entreprise hollandaise de participer à hauteur de 62 500 euros dans cette situation de guerre économique ne mettra pas à mal l’équilibre financier de cette société, qui n’a pas hésité à sacrifier des salariés afin de trouver les bénéfices pour les actionnaires. C’est pourquoi nous approuvons la reconduction de la gratuité le samedi, mais nous demandons cette fois de négocier sa prise en charge par le délégataire. Cela donnerait les moyens d'ouvrir la gratuité des transports en commun dans le même espace-temps. Notre commune aura fort à faire encore dans les mois qui viennent, les besoins de relance de l’économie locale seront là. La culture, le sport aussi verront croître leurs difficultés et la collectivité devra pouvoir y répondre. Nous demandons à ce que ces infrastructures retournent dans la gestion communale, afin de pouvoir rendre les biens communs gratuits dont les transports publics.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juillet-Août 2021

Hauteur de vue

Édouard Philippe a prononcé un discours au Grand Théâtre de Cordeliers le 22 juin dernier qui fera date dans l’histoire de l’inscription de la Cité épiscopale d’Albi sur la liste du patrimoine mondial dont nous célébrions les 10 ans. À l’invitation de notre maire Stéphanie Guiraud-Chaumeil, aux côtés de nombreuses autres personnalités d’envergure nationale, le maire du Havre est intervenu lors d’un colloque de très haute tenue. Son discours de clôture nous a collectivement permis de prendre de la hauteur. Reprenant le thème de notre colloque,« Patrimoine mondial et territoires: quelles promesses d’avenir ? », il a fait état de ses convictions dont l’ultime, qui compte beaucoup à ses yeux, « tient à la fragilité du monde, de nos vies, de notre humanité » ; et de poursuivre en ces termes : « Conserver le patrimoine, le révéler, c’est lutter contre l’infinie fragilité de ce que nous sommes, contre l’extrême fragilité de notre humanité face au temps et face à toutes les forces de l’univers. J’ai vu, le 15 avril 2018, Notre-Dame s’embraser. J’ai vu, j’étais dans la pièce et je savais qu’il me reviendrait d’assumer la responsabilité politique de la décision prise à cet instant, la détermination et le courage de ceux qui ont sauvé Notre-Dame. Défendre le Patrimoine, le reconstruire lorsque c’est nécessaire, y compris en se fixant des objectifs ambitieux, c’est construire contre le temps et contre la nature. Cet incendie nous a collectivement rappelé le prix et la vulnérabilité de notre patrimoine. Comme en 1944, les deux bombardements qui ont déversé en 24 heures plus de bombes sur Le Havre qu’il n’en n’était tombé sur Londres pendant tout le Blitz, ont réduit à néant une ville entière, faite d’opéras et d’hôtels particuliers du XVIIIe siècle, une ville de la Renaissance, fondée par François Ier pour participer à la conquête du monde.

Le Patrimoine est une immense fragilité, et c’est elle qui fait notre force. Et dans l’effort que nous consentons à le préserver et à le valoriser, il y a l’œuvre de ceux qui savent qu’ils ne sont que de passage, qu’ils ne sont que de petites choses pensantes et sensibles capables de faire de grandes choses. La question qui m’était posée était celle du lien entre patrimoine mondial et territoires. Celle des promesses d’avenir formulées par ce souci que nous partageons. Je ne suis pas sûr d’y avoir répondu. Mais je suis certain qu’il n’y a et qu’il n’y aura jamais d’avenir sans ce désir toujours renouvelé des hommes et des femmes de se mesurer, encore et encore, au défi du temps et à la nécessité de ce qui peut le traverser ».

Quelle plus belle conclusion pouvions-nous attendre au terme d’échanges de grande qualité entre experts, représentant de l’état en la personne de Véronique Roger-Lacan, ambassadrice de France à l’UNESCO, et des territoires avec notamment Patrick de Carolis, maire d’Arles, ancien Président de France Télévision et animateur emblématique de l’émission référence du paysage audiovisuel français Des Racines et des Ailes, pour ne citer qu’eux ? Ce fut un grand moment de culture, au sens de la transmission et du partage de la connaissance, dont nos ambassadeurs de la Cité épiscopale d’Albi, venus en nombre, ont pu pleinement profiter. Nous invitons toutes les Albigeoises et tous les Albigeois à profiter également de ce temps fort de notre vie municipale en visionnant la vidéo du colloque.

Le groupe majoritaire

Chronique de l’insécurité à ALBI

Loin du centre-ville classé UNESCO qui concentre toutes les attentions de la Mairie, les quartiers périphériques de Cantepau et de Lapanouse continuent d’inquiéter ceux qui ne se voilent pas les yeux.

Début juin à Cantepau une opération de police dans un appartement a permis de saisir la drogue habituelle et l’argent qui l’accompagne, mais aussi des armes à feu et 4 grenades, tandis que la même semaine des coups de feu avaient été échangés à Lapanouse.

A l’approche d’un été qui inquiète dans nos quartiers prioritaires de la ville, les pompiers qui étaient en code orange sur la ville viennent de passer en code rouge du fait de cette insécurité.

Comme défendu par la Maire pendant sa campagne municipale, il n’y a toujours pas de présence humaine derrière les caméras de vidéo protection, et celles qui sont endommagées dans ces 2 quartiers sont toujours inopérantes.

Les établissements scolaires ne sont pas épargnés par la violence comme a pu le vivre un jeune homme au collège Bellevue, victime d’une agression par une bande qui l’a jeté dans un étang. Ce jeune homme va changer d’établissement pour l’année à venir devant l’inertie de l’Éducation Nationale.

Enfin une buraliste albigeoise est à nouveau poursuivie par une association islamiste pour ne pas avoir servi un colis à une femme qui ne voulait pas retirer son voile, le premier jugement n’ayant pas satisfait les plaignantes.

On est loin du «sentiment» d’insécurité décrit par la Macronie albigeoise !

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Réussite éducative

La fin de l'année scolaire est le moment de faire le point.

La crise du COVID a aggravé des fragilités scolaires et universitaires déjà connues, et en a créé d'autres : décrochage scolaire, anxiété voire dépression, sont signalés par les professionnels de l'éducation, de la santé notamment mentale, du social.

La Ville a des outils pour aider ces enfants et étudiants à surmonter leurs difficultés : des dispositifs nombreux et des budgets.

Des choix politiques forts sont nécessaires :
- La petite enfance (0 à 3 ans) par le soutien à la parentalité, au développement psycho-moteur et de l'apprentissage de la langue. Les nouvelles familles albigeoises sont surprises par l'absence d'une telle politique.
- Le soutien éducatif par le développement du Programme de Réussite Educative (PRE) à la hauteur des besoins réels des enfants. Nos demandes au CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) sont à ce jour restées sans réponse alors que le PRE permettrait de compenser l’absence de dédoublement des classes de CP et CE1 dans les écoles qui le nécessitent.
- Le soutien au sport en aidant les familles dans le paiement des licences, dans le transport en commun gratuit pour se rendre sur les terrains : malgré nos demandes, toujours rien pour se déplacer à la plaine des sports ou à Atlantis.
- La démocratie participative par l'éducation à la citoyenneté avec un conseil municipal des enfants et des jeunes, que nous avions proposé dans notre programme.

Derrière se dessinent le déploiement des qualités de chaque enfant, le vivre en paix dans les quartiers, la solidarité entre les générations, la formation pour nos jeunes, l'insertion par l'emploi, le sentiment d'appartenance à une cité et au-delà à un pays.Si la réussite éducative est en premier lieu de la responsabilité des parents, chaque acteur a sa part à faire, notamment la Ville

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juin 2021

Le courage et la réussite dans l'adversité

Nous vivons depuis maintenant plus d'une année sous les contraintes imposées par la pandémie de covid 19 avec ses divers variants. En effet, cette dernière a fortement impacté notre vie quotidienne en restreignant nos libertés et en bouleversant nombre de nos habitudes. Elle a touché des familles vers lesquelles vont nos pensées, nous a confrontés à une maladie erratique et fragilisé de nombreuses activités économiques et sociales.

Mais elle a aussi démontré la force et la diversité des expressions de nos solidarités les uns envers les autres, tant par le nombre que par la qualité des initiatives prises à tous les niveaux. De l’État au simple citoyen en passant par nos collectivités et le mouvement associatif, la mobilisation et l'entraide auront été au rendez-vous de cette épreuve collective, nous permettant de la traverser le mieux possible.

Cette crise sanitaire aura aussi été un formidable accélérateur d'innovations, particulièrement au plan scientifique, avec la découverte de vaccins efficaces mis à disposition des populations en un temps record dans l'histoire des hommes. Ainsi la molécule de l'ARN messager, découverte il y a 60 ans dans les laboratoires de l'Institut Pasteur, a connu une formidable phase de développement, dans l'urgence, grâce au travail de start-up et d'industriels engagés dans la course au vaccin pour une sortie de crise. En quelques mois, ils ont réussi à développer des techniques de stabilisation de cette molécule et des procédés de distribution complexes étant donné la nécessité de conserver les doses à très basse température.

"À quelque chose malheur est bon" dit la maxime populaire. Ce qui signifie que parfois, les difficultés rencontrées, aussi graves soient-elles, procurent quelques avantages que nous n’aurions pas eus sans elles. Autrement dit, les difficultés instruisent, elles sont source d'expérience et renforcent la résilience. "Au centre de la difficulté se trouve l'opportunité" (Albert Einstein) qui va peut-être nous permettre de guérir à terme des maladies jusqu'alors incurables.

Alors bien sûr il faudra tirer tous les enseignements de cette crise et de sa gestion, nécessairement imparfaite, pour mieux préparer notre pays et l'Europe à faire face à de telles situations si elles devaient se reproduire. Il faudra le faire dans la transparence, sans concession et dans le seul but de progresser ensemble.

Le bout du tunnel semble se dessiner. L'espoir est là de recouvrir une vie sociale plus dense et de profiter de nos animations estivales qui rendent notre ville si attractive : de Pause guitare à Urban festival, en passant par Place(s) aux artistes ou les marchés gourmands, sans oublier les nombreuses activités destinées aux plus jeunes...

Nous, élus du groupe majoritaire, sommes tous restés mobilisés, à vos côtés pendant cette période si particulière. C'était notre responsabilité, au-delà notre devoir. Mais c'est bien grâce aux efforts de chacun de nous tous que nous pouvons envisager de vivre un bel été, prudent, festif et convivial.

Le groupe majoritaire

Une tempête dans un verre d’eau

La séance du conseil municipal d'Albi du 19 avril a vu les 8 élus de gauche quitter l’Hémicycle après une passe d’armes avec Michel Franques, 1er adjoint à la Mairie qui avait notamment interpellé ses opposants de gauche «d'élus en déroute" avant de faire allusion à une expression associée «aux arracheurs de dents".

Ces attaques même si elles s’inscrivent dans la continuité d’une campagne des Municipales où la candidate Guiraud-Chaumeil avait qualifié par le mépris les 2 oppositions du second tour «d’extrêmes», n’auraient pas dû donner lieu à un psychodrame.

La gauche est mal placée pour donner des leçons de comportements en assemblée, elle s’offusque à Albi de débats parfois tendus à la limite de l'attaque ad hominem, mais pratique allègrement l’anathème dans d’autres assemblées telle la Région Occitanie surtout vis à vis de l’opposition nationale !

À Albi comme à la Région, seuls les élus RN ont le cuir assez dur pour défendre leurs électeurs malgré les attaques, et surtout ne pratiquent jamais la politique de la chaise vide car c’est dans les assemblées que le débat doit avoir lieu en démocratie représentative !

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

DÉMOCRATIE... PARTICIPATIVE

Nous nous sommes engagé-es dans notre mandat, auprès des Albigeoises et des Albigeois, guidé-es par le seul souci de répondre aux besoins et aux attentes des citoyen.ne.s. Avec le groupe d’élu-es «Citoyen-nes, écologistes et gauche rassemblée» nous voulons, faire de «la politique autrement», être porteurs de propositions sociales, écologiques et de pratiques démocratiques renouvelées.

Cette ambition est le fondement de la construction du rassemblement qui a vu le jour à l'occasion des élections municipales. Nous voulons porter au conseil municipal, cette forme novatrice de faire de la politique. Avoir un esprit critique, impose de produire des propositions ce qui est l'inverse de l'opposition neutre et systématique. Force nous est de constater que le climat, asphyxiant, qui envahit le paysage politique actuel, a pris le pas sur les règles élémentaires de tenue d’un conseil municipal, par des polémiques et attaques personnelles indignes.

Nous espérons rester, dorénavant, sur les intérêts communs qui font de la commune la collectivité chère aux citoyens, en cohérence avec une demande forte de démocratie participative.

Qu’entendons-nous par démocratie participative? Ce n'est pas seulement de l’information. Si cela consiste à consulter les habitants sur un sujet et que la mission est alors remplie, cette démarche nous semble un peu légère. L’objectif sera atteint lorsque chaque citoyen aura les moyens lui permettant de s'impliquer sereinement dans la vie politique, avec notamment des rencontres adaptées à ceux qui travaillent…

Nous appelons nos concitoyens à participer à toutes les initiatives qui favoriseront la démocratie participative. La démocratie représentative ne s'oppose en aucun cas à la participation des citoyens, elles sont complémentaires et aujourd'hui indispensables.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Mai 2021

Déni de démocratie

Si certains ont recours à la méditation collective pour entamer un conseil municipal sous les meilleurs hospices, d'autres, à Albi, pourtant du même bord, lui préfèrent la polémique gratuite, la rumeur assumée et la tentative de coup d’éclat. Ainsi, dès sa première intervention en séance le 19 avril dernier, au nom du collectif, leur chef de file a énoncé une contre-vérité avec l'aplomb de celui qui serait certain de son fait par laquelle les délibérations du conseil municipal ne figureraient pas sur le site internet de la ville. Par cette affirmation catégorique, elle entendait étayer sa pseudo démonstration sur un supposé dysfonctionnent de notre démocratie locale. Le procédé est désormais connu. Il s’agit de lancer des rumeurs au détour d’un propos qui se veut sérieux et argumenté ou d’une question d’apparence anodine mais qui véhicule un message de dénigrement. Il s’agit de faire du bruit pour exister sans se soucier des victimes de ces rumeurs, à savoir ceux qui les croient avec parmi eux quelques Albigeois. Or comme l’a très bien démontré Jacques Attali "dans un monde où l'information est une arme et où elle constitue même le code de la vie, la rumeur agit comme un virus, le pire de tous car il détruit les défenses immunitaires de sa victime". Quand la réponse ferme vient porter la contradiction auprès de son auteur, c’est le processus de victimisation qui prend le relais. Et de se plaindre au passage que la collectivité ne répond pas aux multiples questions posées au quotidien par quelques membres du collectif alors que les réponses sont le plus souvent disponibles sous les yeux de celui ou de celle qui ferait l'effort d'aller les chercher. En fait, le collectif vient en conseil municipal pour en découdre même si certains se montrent plus modérés et vraisemblablement attachés à la bonne tenue du débat républicain. On peut ne pas être d’accord sur tout mais on peut aussi manifester ses désaccords sans chercher à manipuler les faits ou à provoquer l’autre. De là à oser quitter la séance du conseil municipal il n’y a qu’un pas que le collectif a franchi dès la 7ème délibération soumise au vote des conseillers. Or, fuir le débat, c'est fuir ses responsabilités ! Tant pis pour la charte de l'arbre, la restructuration du square Bonaparte, les décisions à prendre pour nos centres de loisirs et activités sportives de notre été à Albi et toutes les questions inscrites à l’ordre du jour ! Fort heureusement, cette entreprise de théâtralisation restera sans effet puisque l’assemblée a pu valablement délibérer par la suite. Comble de l’absurde, ce faisant, le collectif a renoncé à participer au débat sur l’acte fondateur de la nouvelle démarche de participation citoyenne. Les électeurs qui leur ont accordé leur confiance apprécieront. Qu’est-ce qui pourrait donc justifier cette politique de la chaise vide ? Seul un débordement tombant sous le coup de la loi serait de nature à provoquer une interruption de séance, certainement pas un trait qu’il soit d’humour ou d’humeur. Car la démocratie est bien précieux et aucun prétexte n’est bon pour renoncer au débat démocratique. Il suffit de regarder l’état du monde aujourd’hui. Alors de grâce, ne gâchons pas notre chance de vivre dans pays qui promeut et applique les grands principes démocratiques. Regardons la vérité en face. Prônons un dialogue apaisé et vertueux.

Le groupe majoritaire

Une étude qui prête à discussion

Une étude récente réalisée par l’association d’élus Villes de France indique qu’Albi serait l’une des villes moyennes les plus dynamiques de l’Hexagone, et ferait partie du top 30 national.

Cette étude nous apprend que la fréquentation du centre-ville d’Albi n’aurait pas vraiment souffert des deux premiers confinements liés à la pandémie de coronavirus, puisque la forte baisse observée entre mars et avril 2020 aurait été rattrapée pendant la période estivale et la rentrée. Outre que ce constat n’est pas applicable à tous les commerces, il est à craindre que la nouvelle fermeture de nombreux commerces décidée récemment par le gouvernement ne soit un nouveau coup de massue pour les plus fragiles.

La Maire indique que la Ville travaille avec Action Logement pour rénover et donner vie à des immeubles vacants, mais oublie de rappeler l’instauration en 2016 par son exécutif d’une taxe sur les friches commerciales qui touche certains propriétaires-bailleurs qui pratiqueraient des loyers jugés trop chers, alors que nombre d’entre eux ont rénové des immeubles à leurs frais et n’arrivent pas à louer du fait de l’explosion des surfaces commerciales en périphérie.

De même la Maire d’ Albi argue du fait qu’Albi est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2010, mais on peut noter qu’aucun hommage même dans la presse n’a été rendu en 2020 année des 10 ans du classement UNESCO, à son prédécesseur pourtant grand artisan de ce classement.

On peut donc se réjouir de ce classement mais certainement pas du fait de l’actuelle majorité.

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Une priorité : la vaccination !

Au-delà des difficultés sanitaires actuelles liées à la crise de la COVID 19, cette crise a des répercussions sociales importantes. La crise économique, sociale et écologique qui se profile sera dévastatrice et on en constate déjà les effets dans notre ville. Le Secours Populaire fait part d’une augmentation de 45% des bénéficiaires de l’aide alimentaire.

Face à cette situation, une urgence : la vaccination ! Ce n’est plus seulement un choix individuel, c’est une nécessité collective pour sortir le plus rapidement possible de cette crise. Notre région est mobilisée et prend de nombreuses initiatives pour soutenir l’effort par la mise en place de transport à la demande, gratuit, facilitant la vaccination ou encore par une campagne de vaccination ambulante de proximité avec proxivaccin.

Notre département n’est pas en reste, avec la mobilisation de la Maison Départementale de l’Autonomie et l’extension des heures d’APA, pour permettre l’accompagnement des plus de 75 ans bénéficiaires dans leur démarche de vaccination.

Notre ville doit poursuivre l’effort amorcé, avec le centre de vaccination du parc des expositions, en mettant tous les moyens logistiques et de communication pour accélérer la campagne de vaccination. Au-delà de l’organisation locale, c’est aussi un combat à mener à tous les échelons pour lever la propriété intellectuelle sur les vaccins et faire des vaccins contre la COVID un bien commun. Le développement en un temps record de ces vaccins n’aurait pu se faire sans d’importants fonds publics. Les vaccins doivent être un bien public. Nous ne devons pas accepter que la logique de marché s’impose au mépris des impératifs sanitaires.

Pour vous et pour tous faisons-nous vacciner !

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Avril 2021

Le collectif de façade

Il suffit de parcourir les lignes de ces tribunes pour se familiariser avec la manière de faire de notre opposition municipale telle que pratiquée par quelques membres du collectif dit «citoyen ». Ceux-ci se complaisent dans la caricature soulignée par l’outrance, la victimisation de l’agresseur agressé, en tenant des propos souvent (et parfois délibérément ?) approximatifs ou confus pour instiller le doute et détourner le débat démocratique à des fins bassement politiciennes. Fort heureusement, le groupe n’est pas aussi homogène et cohérent qu’il n’y paraît...même plus. On peut avoir des certitudes, mieux encore des idées, et les exprimer avec modération, dans le respect de l’autre et de sa différence, souvent enrichissante. En fait, nous sommes confrontés à une opposition à deux visages: l’une aveuglément idéologique et anti-système, l’autre plus positive et faisant valoir ses convictions. Il est un cas d’école intéressant qui prêterait à sourire s’il ne s’agissait pas d’un projet à visée éducative, scientifique et culturelle majeur pour notre territoire. En effet, ce projet entend donner un écrin à un personnage illustre qui marqua l’histoire de France et du monde ; un marin, humaniste, scientifique albigeois : LAPEROUSE. La première délibération soumise au vote du conseil municipal portait sur la convention de partenariat entre la Ville et le Musée national de la Marine par laquelle ce dernier acceptait d’accompagner le projet albigeois, lui donnant par là-même une portée nationale. C’est alors que Madame Ferrand-Lefranc s’est lancée dans une tirade pour justifier son vote contre cette délibération en guise de cadeau de bienvenue à cette magnifique institution nationale en ces termes : «Ce projet d’un nouveau musée, premier lieu de référence reconnu mondialement est typique à mes yeux de la politique de la ville à vendre que nous avons dénoncé tout au long de la campagne et que nous continuons de dénoncer». Et oui, Madame Ferrand- Lefranc est toujours en campagne. Et non, elle n’est pas suivie puisque sur les 7 autres membres de «son » groupe, 1 seul a voté contre. Et non, la ville n’est pas à vendre, chacun appréciera la portée du propos. Et non, il ne s’agissait pas de voter sur un projet dont on connaîtrait d’ores et déjà les coûts et la gouvernance. Les choses ne se passent pas comme ça dans la conduite de projet. Fort heureusement, d’autres élus du collectif ont élevé le débat par leur intervention dont celle de Monsieur Boudes qui indique «nous sommes favorables à tous les échanges qui permettent le développement culturel et que nous voterons pour le principe d’une coopération conventionnée entre le musée Lapérouse et le musée de la Marine qui pourrait ainsi participer au rayonnement de notre ville et de la mémoire historique de notre nation». Quant à Monsieur Pragnère qui ne pouvait voter contre, puisque dans son programme il y avait «un projet destiné à revaloriser le musée Lapérouse» il a courageusement opté pour l’abstention. 4 votes pour, 2 abstentions, 2 votes contre ; ainsi va notre collectif de façade sur un projet d’intérêt général. Tous les prétextes ne sont pas bons pour s’opposer, ce vote laissera une trace indélébile.

Le groupe majoritaire

On a retrouvé la passerelle 

Comme prévu, une fois les élections passées on a enfin des nouvelles de la passerelle au-dessus du Tarn, en rade depuis Octobre 2020 suite à l’abandon des travaux par l’entreprise italienne IOAC.

2,3 Millions d’euros supplémentaires ont donc été voté début 2021 pour achever des travaux dont le coût total est porté aujourd’hui à 11,87 Millions d’euros contre un budget de départ à 4,6 Millions d’euros.

Au-delà de l’explosion budgétaire, il faut savoir que la part financée par l’agglomération et donc les Albigeois a plus que triplé passant de 2,7 Millions d’euros au début à 9 Millions d’euros en 2021, essentiellement des crédits voirie au détriment donc de la rénovation des trottoirs et rues.

Deuxième particularité de cette passerelle, ce sont les procès qui se succèdent; après la cession controversée d’une parcelle côté Pratgraussals qui avait amené l’association anti-corruption ANTICOR à saisir le parquet d’Albi en Octobre 2019, voilà que l’agglomération a saisi le tribunal administratif de Toulouse contre l’entreprise défaillante.

Les contribuables se demandent souvent où passent leurs impôts, en voilà une belle illustration.

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Machisme décomplexé à la Mairie d’Albi.

Lors du dernier Conseil Municipal, en réaction à notre proposition d'ajouter, dans les Contrats d'Objectifs et de Moyens des associations sportives, des objectifs en faveur de l’égalité femme-homme, Michel Franques nous a livré, très spontanément, son ressenti : « la question homme/femme! Pfft, ça commence à bien faire!» Et tenter de se rattraper, quelques secondes plus tard, avec un «la question du sport homme-femme ne se pose pas, c’est ça que je veux dire».

Anecdotique la question femme/homme dans le sport? Vraiment? Observons les chiffres :
• Le sport féminin c’est seulement 20% du temps de diffusion audiovisuel consacré au sport
• 3,9% des femmes pratiquent des sports collectifs contre 16,8% d’hommes
• 17% des femmes licenciées ont participé à des compétitions contre 52% des hommes
• Seules 39% des licenciés sont des femmes
• Seulement 8,4% de femmes licenciées en football ou 10,1% en rugby

Une semaine après, c’est au tour de l’ASPTT Albi féminine de se joindre à 13 autres clubs de D1 et D2 féminines pour interpeller la Fédération Française de Football sur l’interruption des compétitions féminines et réclamer «l’égalité Homme-Femme dans la gestion des compétitions».

Ces quelques exemples chiffrés pour montrer à Michel Franques, en charge de cette délégation depuis de nombreuses années, qu’il connaît bien mal la situation dans le sport, et que la question se pose bien aussi dans le sport.

Aucune réaction de la part de la majorité devant ce machisme sans complexe! Mais, comment s’en étonner quand on constate qu’il n’y a pas d’élu.e désigné.e en tant qu’adjoint.e en charge du droit des femmes et de l’égalité femme/homme.

Devant l’absence d’engagement de l’équipe municipale pour l’égalité femme/homme, les Albigeois.e.s peuvent compter sur nous pour défendre tout au long du mandat la nécessaire égalité.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Mars 2021

Énergie citoyenne  

L'écologie, il y a ceux qui en parlent et ceux qui en font. Et puis il y a ceux qui en parlent pour caricaturer l'action de ceux qui en font. Il suffit de parcourir certaines de ces tribunes pour s'en rendre compte et mesurer à quel point la critique toujours féroce de certains n'est jamais constructive et toujours politicienne, derrière le paravent du collectif de façade.
Pourtant, chacun à notre manière, en responsabilité, nous intégrons l'impératif écologique à l'échelle de notre agglomération, de notre Ville, de nos habitations, de nos usages; une écologie positive, débarrassée des oripeaux d'une idéologie politique radicale et punitive.

Ainsi, le groupe majoritaire a fait le choix de défendre une écologie positive à travers des projets concrets. L'exemple de la reconversion de l'ancienne centrale thermique de Pélissier en station solaire est à cet égard très instructif. Cet équipement destiné à produire une énergie renouvelable est en train de voir le jour sous nos yeux ! Et il redonne une nouvelle vie à un site emblématique de production d'énergie qui connut une dépollution inachevée et qui va donc désormais pouvoir continuer à produire de l’électricité à partir des 13 000 panneaux photovoltaïques installés générant 6 600 mégawatts par an. De quoi alimenter la consommation de quelque 5 000 personnes, tout un quartier qui, à terme, aura vocation à devenir un véritable écoquartier.

Au-delà de sa dimension écologique évidente, nous avons voulu faire de ce projet l'exemple d'une démarche citoyenne participative. Le président de la SAS centrale solaire Albi Pélissier, partenaire du projet et en charge de la gestion du site, l'a publiquement assuré : "La ville d’Albi a toujours montré beaucoup d’exigence. Elle a voulu une implication de la population sur la durée". Même son de cloche du côté de l’association "Énergie partagée investissement" qui travaille partout en France à l’élaboration de projets d’énergie renouvelable en faisant participer les citoyens. Ainsi les Albigeois sont invités à entrer dans le capital et la gouvernance de leur centrale à hauteur de 10 % de l'investissement global. Sans dogmatisme, la majorité construit un projet vertueux pour notre qualité de vie et celle des générations futures. Elle continuera de le faire avec détermination dans un monde qui change, avec et pour les Albigeois, en poursuivant son engagement résolu et participatif dans la transition écologique.

Pour le Groupe Majoritaire
Jean-Michel BOUAT
Adjoint au Maire délégué au développement durable

Cantepau, théâtre des renoncements politiques  

Les émeutes qui ont secoué le quartier de Cantepau à ALBI fin janvier illustrent la démission de la classe politique dans son ensemble depuis des décennies, et non pas l’abandon de la puissance publique comme aime à le rappeler la gauche ou les Macronistes.L’État et les collectivités territoriales ont investi depuis longtemps dans ce quartier avec un terrain synthétique couvert, une base de loisirs, une école primaire moderne, une maison de quartier unique dans la ville, une maison de services au public, et 45 Millions d’euros d’investissements supplémentaires ont été votés dans le cadre de la rénovation urbaine pour les années à venir.
Si certains quartiers se soulèvent c’est donc que la cause n’est pas matérielle, mais c’est qu’ils relèvent d’un autre ordre que républicain travaillés par l’islamisme et le trafic de drogues, et donc il faut y rétablir avant tout l’autorité de l’État.
Mais quand la Maire d’Albi dit que «l’ordre public est une prérogative exclusive de l’État», nous rappelons que le Maire est responsable de la tranquillité publique sur son territoire et en coordonne sa mise en œuvre selon le Code Général des Collectivités Territoriales.Le politiquement correct règne en Macronie et donc à ALBI, lorsque nous intervenons en conseil municipal sur l’insécurité le terme «voyous» déclenche une réprobation générale, la majorité municipale parlant de «stigmatisation» et l’opposition de gauche de «sentiment d’insécurité» et même de «racisme» !!
La solution réside dans le changement d’attitude des politiques vis-à-vis de la minorité de délinquants qui gangrène certains quartiers, ne rien céder aux mots pour combattre les maux.

E. Lapeyre et F. Cabrolier pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Une condamnation qui fait espérer des jours meilleurs...  

La société gestionnaire du circuit d'Albi, en contrat de délégation de service public avec la ville d'Albi, vient d'être condamnée pour 58 infractions au code de la santé publique (250 euros par infraction). Elle devra en outre verser 1200 euros à chacune des 44 parties civiles au titre des dommages-intérêts. Elle fait bien sûr appel de ce jugement.
Quel devrait être le rôle d'une majorité municipale clairvoyante? Interrompre cette délégation de service public serait un minimum. Comment accepter que le gestionnaire du circuit mette à mal la santé publique et la tranquillité de nos concitoyens? Car parmi les parties civiles indemnisées figurent des Albigeois, reconnus comme ceux du Séquestre victimes des nuisances sonores. Le bruit se propage en effet bien au-delà de la rocade.

Mais que fait notre mairie? Elle accorde à la société gestionnaire une aide de 180 000 euros pour l'aider à faire face à ses difficultés financières passées et futures (!!). Or ladite société n'apporte pas la moindre preuve de ses difficultés : pas de factures ni de comptes. En outre, quelles mesures prend-elle pour régler le problème des nuisances?Elle construit un mur prétendument anti-bruit, inefficace puisque les relevés effectués à l'abri de ce mur révèlent des seuils sonores toujours largement au-dessus des normes autorisées. 180 000 euros pour rien. Est-ce ainsi que l'on gère l'argent des Albigeois? Ou serait-ce une façon détournée d’aider une société à s’acquitter, grâce à l’argent des Albigeois, des amendes auxquelles la justice l’a condamnée ? 
Osons le dire : la majorité municipale fonce allègrement droit dans le mur...

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.Boudes - Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Février 2021

Votre sécurité, notre priorité 

La sécurité et la prévention de la délinquance sont une priorité de l'action de notre majorité pour répondre aux attentes légitimes des Albigeois. Ainsi, nos 38 policiers municipaux et les Agents de surveillance de voie publique (ASVP) ont pour mission première d’assurer notre tranquillité. Un effort sans précédent a été accompli par la municipalité depuis 2014, tant en termes d'effectifs que d'équipements. Désormais la police municipale est présente de jour comme de nuit sur tout le territoire communal. En effet, la Ville d'Albi s'est dotée depuis presque un an d'une brigade de nuit particulièrement réactive, à la satisfaction générale. Et contrairement à la désinformation entretenue par certains, à l'instar des brigades de jour, elle intervient dans tous les quartiers de la ville, soit seule, soit en appui de la police nationale qui a la compétente exclusive en matière d'ordre public. Il est à souligner que cette coordination entre les polices de la Ville et de l’État, qui vient de donner lieu à la signature d'une nouvelle convention, n'a jamais été aussi bonne. En témoignent les très nombreuses opérations conjointes réalisées au cours de ces derniers mois. Les résultats s'en ressentent, notamment sur le front de la lutte contre le trafic et l'usage de stupéfiants, avec l'appui d'un dispositif de vidéoprotection en constante évolution tant quantitative (avec une centaine de caméras opérationnelles) que qualitative (type de matériels utilisés plus performants). Pour autant, la délinquance demeure, et les faits d'incivilité, les plus difficiles à combattre, sont toujours présents. Seule une action collective qui implique tous les acteurs de la chaîne de sécurité et de prévention de la délinquance sera de nature à endiguer ces phénomènes dans la durée. La sécurité est l'affaire de tous ; sans plainte, pas de poursuite, sans signalement, pas d'interventions possibles. Indépendamment de leurs missions essentielles de présence préventive en centre-ville et de contrôle du stationnement payant de surface, les ASVP ont été amenés à élargir leurs missions, notamment dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire (présence sur les marchés et autres sites de rassemblement de population, respect du confinement et des gestes barrières, application du plan Vigipirate renforcé…). La police municipale d'Albi dans son ensemble connaît une grande diversité de missions parfois moins visibles que les patrouilles au centre-ville mais toutes aussi importantes : surveillance des abords immédiats des établissements primaires publics et privés d’Albi aux heures de rentrée et de sortie scolaire, chaque directeur d'établissement ayant un policier référent à qui s'adresser en toutes circonstances ; la prévention routière et la restitution d'objets trouvés. Elle doit être soutenue. Le groupe majoritaire fait bloc derrière ses policiers municipaux et ses ASVP aux avant-postes de la lutte contre l'insécurité et la prévention de la délinquance.

Pour le Groupe Majoritaire
Laurence PUJOL, adjoint au Maire déléguée à la sécurité, à la tranquillité publique, à la participation citoyenne
Jean-Christophe DELAUNAY, conseiller municipal délégué à la sécurité, la tranquillité publique, à la prévention

Un budget inquiétant pour 2021

Tel un ménage qui a des charges fixes, le budget d’une collectivité comporte des charges de fonctionnement qui se composent de charges de personnel, de charges générales correspondant au paiement des fluides (EDF etc..) et assurances, et des subventions aux associations.
Pour payer ces dépenses de fonctionnement nous disposons de recettes de fonctionnement qui se partagent entre des dotations de l’État et la fiscalité locale composée essentiellement de la Taxe foncière pour 2021 du fait de la suppression de la taxe d’habitation (TH) pour 80% des contribuables. Au-delà de l’absence de lien avec l’impôt pour les Albigeois locataires qui deviennent de simples administrés et non plus des citoyens, le pouvoir de vote du taux s’est amoindri avec la suppression de la TH.
Le problème que rencontre la ville d’ALBI est que l’excédent dégagé de la section de fonctionnement (Recettes – Dépenses) ne suffit plus à rembourser le capital de la dette accumulée, obligeant la Mairie à emprunter pour rembourser son capital dans un cercle vicieux.
Cela revient pour un couple à emprunter pour payer ses charges fixes. En effet à partir du moment où la majorité a pris l’engagement pendant la campagne de ne pas augmenter les impôts locaux sur le mandat, il ne reste plus que le recours à l’emprunt pour maintenir un niveau d’investissement raisonnable.
C’est pourquoi nous avons voté contre ce budget, et nous souhaitons une bonne année aux Albigeois.

E. Lapeyre et F. Cabrolierpour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Comme une reine en son royaume

Il était une fois, dans un pays pas si lointain, une reine. Chaque année, lorsqu'approchait le solstice d'hiver, la reine procédait aux donations. Malheur alors à celui sur qui s'abattrait son courroux ! Car notre souveraine pouvait se montrer versatile. Et telle confrérie qui avait reçu des éloges lors des cérémonies distributives précédentes pouvait, sur simple claquement de doigts, voir son offrande amputée de façon substantielle.
Certaines petites gens s'émurent qu'une de ces confréries fasse les frais de pareil traitement. Lors du Grand Conseil du Royaume, ils plaidèrent la cause de cette maison.
Ils dirent l'ancienneté de cette confrérie fort respectable.
Ils dirent à quel point l'offrande dévolue à cette maison était vitale pour sa survie.
Ils dirent aussi que les membres de cette confrérie avaient dans leur besace moult projets pour contribuer à l'épanouissement des sujets du royaume, en particulier les plus jeunes, grâce à des ateliers, des concerts, des expositions...
Ils dirent enfin qu'en ces temps de disette, grâce serait rendue à la reine si elle consentait à se montrer plus généreuse. Une partie de l'auditoire, massée derrière les grilles du château, fut touchée par de tels propos.
Mais fi de tout cela, quand la reine avait décidé, la piétaille n'avait pas voix au chapitre. Les impudents qui osaient contester sa parole se voyaient rapidement réduits au silence car la reine, souveraine des terres, l'était aussi des micros. Tels sont les princes de ce monde qui savent manier carottes et bâtons pour garder autorité sur leur domaine.
Cette histoire se déroulât en la bonne cité d'Alby, en l'an de grâce 2020, par temps de grande épidémie.
NB : depuis la laïcisation du royaume, cette confrérie se nomme MJC.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée N.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.BoudesContact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Décembre-Janvier 2020

Albi, ma Ville, mes commerces

Les mesures restrictives prises dans le cadre de la crise sanitaire pour préserver la santé publique pénalisent considérablement nombre des forces vives de notre territoire. La fermeture de nos commerces de centre-ville et de proximité illustre une situation qui tend à devenir critique pour nombre d'entre eux alors qu'ils ont mis en place un protocole sanitaire particulièrement sérieux lors de leur réouverture au printemps dernier. Il faut le dire et le répéter, bien conscients des enjeux, les commerçants albigeois ont tout fait pour permettre à leur clientèle d'accéder en toute sécurité à leurs produits; en application de la Charte albigeoise des bonnes pratiques sanitaires promue par la Ville et qui en a inspiré beaucoup d'autres en France. L'annonce du second confinement a mis à mal ces efforts et il fallait réagir collectivement. La ville a alors décidé de proposer une plateforme locale de commerce en ligne, afin que les Albigeois conservent un lien avec leurs commerçants habituels et favorisent le "clic local" plutôt que des achats en ligne sur des plateformes internationales. Après quelques jours de fonctionnement, plus de 100 commerçants, artisans ou services étaient déjà référencés sur la plateforme w w w. mavillemonshopping.fr/albi!Celane remplace évidemment pas la proximité et la présence des Albigeois dans les boutiques, mais en ces temps contraints, cette plateforme a permis aux commerçants de gagner en visibilité et garder le lien avec la clientèle albigeoise, avec le concours de la Ville durant la phase de démarrage. Alors que nos commerçants sont désormais autorisés à rouvrir leurs boutiques à la veille des fêtes de fin d'année, à l'exception de nos bars restaurants qui, malheureusement, malgré les efforts accomplis, doivent rester fermés, il est heureux que la dimension humaine de nos échanges reprenne progressivement toute sa place durant cette période, tout en ayant à l'esprit que les gestes barrières doivent toujours être rigoureusement respectés. Pour celles et ceux qui se sont familiarisés avec la commande en ligne via la plateforme albigeoise, celle-ci reste bien évidemment active et participe pleinement à la dynamique locale. Pour les autres qui attendaient avec impatience de pouvoir revenir dans leurs boutiques, la Ville poursuit le dispositif mis en place depuis le mois d'avril 2019 concernant le stationnement qui reste donc gratuit jusqu’à la fin de l’année: le samedi en surface et pour les deux premières heures de l’après-midi dans deux parkings en ouvrage. Alors que la Ville a revêtu son habit et ses lumières de Noël, à la veille d'une année 2021 qui nous permettra, nous l'espérons de tout coeur, de surmonter cette crise sanitaire qui a tant marqué ces derniers mois, le groupe majoritaire vous souhaite le meilleur pour vous et vos proches: la santé, le bonheur et le bien être ensemble auprès des personnes vulnérables et isolées grâce à une solidarité de tous les instants.  

Mathieu VIDAL, Adjoint au Maire délégué au commerce Pour le groupe majoritaire

Au sujet de l’insécurité croissante à ALBI

Depuis la rentrée de septembre plusieurs événements ne manquent pas de nous inquiéter.D’abord la tentative de meurtre en soirée route de Fauch d’un voyou par d’autres voyous avec un mode opératoire que l’on pensait être l’apanage des grandes villes du sud.Ensuite l’agression en journée d’une commerçante du centre-ville dans son magasin par une bande avec des menaces de mort proférées à son encontre, qui n’ont cependant pas justifiées la prise en compte de la plainte déposée car les «menaces doivent être réitérées»!!Enfin les bagarres récurrentes sur les lices du centre-ville ou au Patus Crémat entre bandes de délinquants empoisonnent la quiétude des habitants du centre-ville, qui découvrent à cette occasion les affres des points de deal des quartiers prioritaires de la ville.Pour y faire face peu de caméras de vidéo-surveillance dans de nombreuses rues du centre-ville et des caméras hors service depuis des mois dans des quartiers comme Cantepau, une brigade de nuit insuffisante en nombre qui ne peut se démultiplier, et une Maire et son adjointe à la Sécurité aux abonnés absents.

E. Lapeyre et F. Cabrolierpour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Urgence alimentaire : alerte!

La secrétaire générale du Secours populaire a récemment adressé une demande de subvention à la mairie. Voici quelques extraits de notre réponse.(...) Nous vivons un moment d'urgence sociale. Les pouvoirs publics, à commencer par la municipalité, doivent y répondre par des mesures exceptionnelles, à la hauteur de la gravité de la situation. Les aides financières et matérielles nécessaires doivent être débloquées immédiatement. Il s'agit d'une urgence alimentaire, d'une urgence vitale. Les élus albigeois du Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée ont alerté sur cette question Mme le Maire d'Albi par deux courriers en date du 27 octobre. Nous avons demandé à Mme le Maire quelles dispositions étaient prises pour renforcer et faciliter l'action des services sociaux et des associations de solidarité, quelles aides exceptionnelles étaient versées à ces associations, quelles actions d'urgence étaient mises en œuvre dans ce contexte en faveur des personnes sans domicile fixe.À ce jour, nous sommes comme vous en attente de réponses.Le débat budgétaire municipal va s'ouvrir lors du conseil municipal du 16 novembre 2020. Soyez convaincue que nous ferons le maximum pour que la solidarité et le soutien aux personnes les plus fragilisées par cette crise constituent une priorité de l'action de notre commune, pour que les valeurs républicaines se traduisent en actes forts. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour favoriser votre action de solidarité, de dignité, d'humanité. (...)À Albi, le Secours populaire a reçu en septembre 493 familles, soit 1393 personnes qui ont bénéficié de l'aide alimentaire. L'épicerie sociale, quant à elle, a aidé 660 personnes.

Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassembléeN.Ferrand-Lefranc, P.Pragnère, D.Paturey, JL. Tonicello, N.Hibert, B.Duponchel, S.Soliman, A.BoudesContact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Novembre 2020

Plus vite, plus haut, plus fort

Le comité d'organisation « PARIS 2024 » s'est engagé à ce que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris soient ceux de toute la France. Un engagement qu'Albi a fait sien avec le soutien de ses clubs et de quelques unes des plus grandes fédérations sportives nationales avec lesquelles nous entretenons des liens privilégiés. En témoigne la convention que nous sommes en train de conclure avec la Fédération Française d'Athlétisme qui vient de célébrer à Albi le centenaire de sa création. En 2019, notre Ville obtenait le label Albi «Terre de Jeux 2024». Forte de cette reconnaissance, elle posait sa candidature pour devenir un Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations internationales en quête de lieux d’entraînement. Les six dossiers que nous avions présentés ont reçu un avis favorable de «PARIS 2024»chargé par le Comité International Olympique et le Comité International Paralympique de sélectionner les centres de préparation afin de les proposer aux différentes délégations sportives internationales entre l'été 2021 et l'été 2024. Ainsi, durant cette période, Albi pourra accueillir l'athlétisme Olympique et Paralympique au Stadium municipal, le volleyball et le handball au Cosec, le Rugby à 7 et le football au Stadium municipal. De belles rencontres en perspective pour les nombreux amateurs de sport de haut niveau que compte notre territoire. Espérons que la crise sanitaire pourra enfin laisser la place à une pratique sportive sans entrave, que les tergiversations sur l'usage des vestiaires ne seront plus que de mauvais souvenirs et que le sport sera à nouveau plébiscité. Car le sport est une formidable école de la vie. Il véhicule des valeurs qui inspirent notre action au quotidien à l'instar des valeurs de l'olympisme que sont l’amitié, le respect et l’excellence. Alors encourageons les athlètes à toujours se dépasser pour atteindre la performance qui distingue les meilleurs. Accompagnons la flamme olympique qui traverse de nombreux pays à travers le monde, tel un symbole de l’amitié entre les peuples. Approprions-nous les anneaux olympiques qui représentent le respect, unissant sans aucune discrimination toutes les nations et les continents dans la paix. Souvenons-nous du baron Pierre de Coubertin, qui milita pour l'introduction de la pratique sportive dans les établissements scolaires français et qui est mondialement connu pour être le père des jeux olympiques de l'ère moderne, et pour lequel l'essentiel est de participer. Message entendu qui mérite toujours et encore d'être relayé. Albi, ville active et sportive, s'inscrit pleinement dans cette démarche qui concilie le sport de haut niveau avec le développement du sport pour tous. Avec ses milliers de pratiquants et de bénévoles, ses dirigeants et encadrants mobilisés au sein des clubs représentant la diversité des disciplines offertes à la pratique du plus grand nombre, Albi s'honore d'être une authentique «Terre de Jeux». La ville d'Albi et les élus du groupe majoritaire sont au côté du mouvement sportif, plus que jamais synonyme de cohésion sociale, de santé et de dynamisme. Ensemble, allons «plus vite, plus haut, plus fort» en écho à la devise olympique.

Michel Franques, Premier Adjoint au Maire Pour le groupe majoritaire.

L’élection est passée, les dossiers sortent

D’abord la société Interparking gestionnaire du parking des Cordeliers qui souhaite résilier le contrat qui la lie à l’agglomération du fait d’un déficit récurrent de 700 000 euros depuis son ouverture. Malgré des offres tarifaires, ce parking ne se remplit pas et coûte très cher aux Albigeois puisque nous payons annuellement 600 000 euros correspondant à la différence entre l’emprunt souscrit pour la construction de ce parking et la redevance de 360 000 euros que verse Interparking à la C2A.Ensuite la passerelle au-dessus du Tarn est à l’arrêt du fait que l’entreprise qui doit poser les tronçons métalliques demande une rallonge budgétaire pour faire face à des travaux supplémentaires d’ancrage pour que la passerelle «ne tombe pas dans le Tarn». Nul doute que le budget qui a déjà doublé depuis le début devrait encore augmenter.Enfin on apprend à l’occasion des attentats de l’Hyper Cacher et de Charlie Hebdo qu’un certain Mohamed Belhoucine actuellement en fuite et qui pourrait être un des donneurs d’ordre, a été étudiant à l’Ecole des Mines d’ALBI. N’ayant pas obtenu son diplôme, il se serait radicalisé à ALBI.Pendant la campagne municipale j’avais abordé ces points mais en Macronie Albigeoise on ne parle pas des sujets qui fâchent.

E. Lapeyre et F. Cabrolierpour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 05 63 49 13 28 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

2 vœux pour notre ville

Le 21 septembre dernier lors du Conseil Municipal les élus du groupe «Collectif Citoyens, écologistes et gauche rassemblée» ont été force de proposition pour notre ville. Nous avons proposé, dans un premier vœu porté par B. Duponchel, qu’une école soit nommée Gisèle Halimi. Nous avons eu plaisir à voir cette proposition adoptée par la majorité. Ainsi si la prochaine école d’Albi a déjà un nom, Simone Veil, la suivante s’appellera Gisèle Halimi. Dès lors notre ville rendra hommage à deux figures politiques majeures de notre pays. Nous saluons cette décision commune et l’esprit d'ouverture qui a animé l’adoption de cette proposition. Notre second vœu porté par A. Boudes soutient les salariés de la VOA (Verrerie Ouvrière d’Albi) en lutte contre un actionnaire prédateur. Nous ne serons pas de simples spectateurs de la destruction de l’outil industriel, des emplois du territoire et de la planète. C’est pourquoi nous avons proposé à la mairie de participer à la création du comité de défense de la VOA pour montrer la détermination de notre ville et de ses habitants à préserver l’outil industriel. Aujourd’hui ce sont 25 postes qui sont en jeu, mais ce n’est qu’un début pour le fond de pension américain Apollo, qui ne sera satisfait qu’à la liquidation du site et la délocalisation de la production en Espagne et en Italie... Nous déplorons le refus de la mairie d’engager le combat avec Verralia qui a pillé l'entreprise, en prélevant pour Appollo plus de la moitié des bénéfices de la VOA depuis 2015. En juillet 2020, c’est 100 millions d’euros qui ont été versés aux actionnaires (en dividendes) privant l'entreprise de sa capacité à investir... Nous continuerons notre action et notre soutien aux travailleurs de la VOA, sans la mairie, mais au service du territoire et toujours aussi déterminés.

Les élus du Collectif citoyens, écologistes et gauche rassemblée. Contact : 05 63491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2020

Bien vivre, bien manger  

Le quartier de la Renaudié accueille désormais un nouvel édifice qui symbolise la dynamique d'investissements impulsée par notre majorité dans un contexte pourtant bien contraint. Cette nouvelle unité de production agro-alimentaire est désormais en mesure de produire jusqu'à 6 000 repas jour de haute qualité et dans le respect des normes les plus strictes. L'équipe de la cuisine centrale d'Albi œuvre quotidiennement avec dévouement et compétence pour approvisionner les crèches, les écoles primaires, les centres de loisirs et le portage à domicile en repas équilibrés, tout en prenant en compte l’impératif de travailler en circuits courts et, autant que possible, en produits bio. Ce faisant, elle démontre un temps d'avance sur les dispositions législatives à venir pour garantir aux plus jeunes comme à leurs aînés une alimentation saine et goûteuse. Adepte du «fait maison», la cuisine centrale se dote également d'une légumerie qui s'inscrit dans le vaste projet d'agriculture urbaine qui distingue notre ville à l'échelle nationale. Alors que les besoins évoluent à la hausse, nous avons voulu limiter au maximum l'impact écologique d'une telle installation par la mise en place de systèmes de régulation de l'eau pour le nettoyage, d'échangeurs thermiques pour le chauffage et de refroidissement des circuits. Pour éviter que quelque 17 tonnes de plastique et 115 km de film alimentaire ne partent à l'enfouissement sans valorisation, un dispositif de recyclage interne permet de réutiliser des barquettes parfaitement stérilisées. L'objectif est clair: 100 % des barquettes recyclables et des bacs réutilisables à brève échéance. Et au printemps prochain, notre cuisine centrale se parera de vert donnant le «la» d'un vaste programme de végétalisation de notre cité par aménagement de nouveaux espaces publics paysagés et arborés tant en cœur de ville que dans les quartiers, particulièrement dans ceux qui en sont dépourvus. Au-delà de l'idéologie écologiste, nous bâtissons au quotidien un territoire pleinement engagé dans la transition écologique, particulièrement attentif à la préservation et à la valorisation de la biodiversité. C'est toute la différence entre la théorie et la pratique. Et ce, sans jamais opposer l'écologie à l'économie considérant même que l'intégration des préoccupations écologiques est la meilleure stratégie pour créer des emplois et continuer à valoriser notre bien vivre ensemble à Albi.Pour le groupe majoritaire,

Zohra Bentaïba Conseillère municipale déléguée à l’alimentation locale et à la restauration municipale

La démagogie au pouvoir

Lors du dernier conseil municipal nous avons eu une passe d’armes avec Mme Le Maire au sujet de l’augmentation continue du nombre d’agents municipaux alors qu’en parallèle le nombre d’agents relevant de la C2A augmente naturellement du fait des transferts de compétence.Ceci est important car si la ville présente des charges de fonctionnement en forte hausse depuis 2015 (+ 5 Millions d’euros), ceci est dû principalement à une inflation des dépenses de personnel sur la même période (+ 4 Millions d’euros pour 120 recrutements supplémentaires).L’explication donnée par la Maire d’une augmentation des effectifs de la Police Municipale (+ 10 PM depuis 2015), du nombre d’Atsem qui interviennent dans le primaire ou dans le service à la personne peut s’entendre, même si la population municipale a baissé depuis 2015 d’après l’INSEE.Mais voir Mme La Maire s’énerver et nous asséner que nous ne respecterions pas les agents en dénonçant cette augmentation pointée du doigt par la Cour des comptes, pourrait prêter à sourire si le nombre d’arrêts maladie n’était pas important, si la majorité ne refusait pas la prise en charge de la moitié de la mutuelle de ses fonctionnaires, ou si les problèmes de certains services comme au CCAS et transmis aux groupes d’opposition n’étaient pas niés.

E. Lapeyre et F. Cabrolierpour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Derrière le masque, les inégalitésNos enfants ont repris le chemin de l’école. Les questions sanitaires sont omniprésentes: masque, «distanciation», nettoyage des locaux... Les difficultés pédagogiques et logistiques sont nombreuses et nous saluons le travail et l’engagement de tous les personnels, aux moyens toujours plus réduits.Cette rentrée masquée n’efface pas les séquelles du confinement: une explosion des inégalités d’apprentissage, calquées sur les inégalités sociales. Comment continuer à apprendre sans connexion internet ou ordinateur, en étant nombreux dans un logement exigu, sans accompagnement familial aux devoirs (mauvaise maîtrise du français, difficulté de compréhension des méthodes pédagogiques, absence de disponibilité)?Malgré la créativité des enseignants (la période du confinement l’a montré), les moyens humains manquent pour permettre à tous les élèves d’apprendre et de réussir: postes supprimés, classes surchargées, dispositifs d’aide et de soutien abandonnés...À Albi, les élèves des quartiers défavorisés (Cantepau, Lapanouse, Rayssac-Veyrières) attendent toujours le dédoublement des classes de CP et CE1 dont ils ont besoin et auquel la Loi leur donne droit depuis 2017.Pour apprendre à lire, écrire, compter, penser, et vivre ensemble, ces écoliers ont besoin d’effectifs allégés.Le dédoublement des classes, comme un plus fort soutien des associations d'aide aux devoirs et la mise en place de l'école de la deuxième chance permettraient de lutter contre le décrochage scolaire

Nathalie Ferrand-Lefranc, Pascal Pragnère, Danielle Paturey, Jean-Laurent Tonicello, Nicole Hibert, Boris Duponchel, Sandrine Soliman, André Boudes Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Septembre 2020

Vive la jeunesse

En période de crise sanitaire et dans la chaleur de l'été, la Ville a démontré sa capacité à créer, innover et surprendre nombre de jeunes Albigeoises et Albigeois dans le respect des gestes barrières.Ainsi les services enfance, jeunesse, culture et sports ont œuvré conjointement pour faire vivre des moments uniques à nos jeunes à travers le sport, les loisirs, la découverte, la culture et en intégrant la dimension éducative quelque peu altérée pendant la période du confinement... Cela s'est traduit par une ouverture de nos structures d'accueil tout au long de l'été, la réalisation de temps forts, avec un programme accessible sans participation financière des familles et pour tous les publics.Le Summer camp symbolise cette volonté d'innovation au service des familles et de la jeunesse albigeoises. Il s'inscrit dans une évolution de notre politique jeunesse en traçant un parcours du jeune dans notre cité, avec une multitude de nouvelles activités comme l’art, la magie, la musique, la moto, la vidéo, les grands jeux, du numérique... le tout en pleine nature dans le parc de Pratgraussals... Partage, autonomie, vie en collectivité sont autant d'apprentissages et de valeurs véhiculés par le Summer camp avec une équipe d'animateurs et le concours de futurs professeurs des écoles sur le dispositif cahier de vacances.Les chiffres sont là: 236 jeunes inscrits, 44 activités proposées, un encadrement solide composé de huit vacataires BAFA et de quatorze stagiaires. Si l'on ajoute les activités au sein des ALSH et des Maisons de quartiers qui ont aussi contribué aux loisirs des jeunes, avec un programme analogue de découvertes et d'animations, ce sont quelques 110 jeunes issus de tous les quartiers de la Ville qui ont été accueillis quotidiennement dans nos structures.N'oublions par les cultures urbaines dans la foulée d'Urban festival, avec la perspective de l'ouverture du nouveau skatepark, symbole du dynamisme de notre politique en direction de la jeunesse. Avec 1 500 m2 de surface dont 1 100 m2 de street plaza et 400 m2 de Bowl et le snake run de 1.6 km, cet équipement, qui est l'aboutissement d'un travail partagé avec les associations locales, fait déjà figure de référence à l'échelle de notre région.Albi, ville universitaire, est fière de sa jeunesse qui véhicule une image de dynamisme d'un territoire fort de son histoire et résolument tourné vers le futur.Le groupe majoritaire

Le groupe majoritaire

Alors que l’incertitude demeure sur la durée de la crise sanitaire et ses conséquences à long terme, nous avons une certitude : elle se double d’une crise économique d’une violence sans précédent.

Cette crise, c’est d’abord un impact sur le quotidien et le pouvoir d’achat des plus faibles et des plus précaires.
Cette crise, c’est un risque majeur pour l’emploi industriel dans notre territoire déjà mis à mal ces dernières années (fermeture de Dyrup, menaces sur la VOA, etc.).
Cette crise, c’est le « prétexte » de fermetures d’usines et de délocalisations par certains actionnaires.
Cette crise, c’est une atteinte sans précédent au monde de la culture.
Cette crise, c’est un coup de poignard pour les petits commerces de proximité avec la baisse du tourisme et le repli sur le commerce en ligne.
Si nous voulons lutter contre ces drames, nous devons, en tant que ville, agir de manière volontaire en soutien à notre population et à son tissu associatif et économique.
Nous devons résolument :
•être aux côtés des travailleurs en lutte pour la défense de leur outil de travail,
•orienter la commande publique pour soutenir nos entreprises et l’emploi local,
•mener des projets de relocalisation dans notre territoire,
•soutenir la transition écologique et énergétique et ses acteurs économiques,
•faire vivre les associations sociales, culturelles et sportives tout au long de l’année,
•favoriser le commerce local et de quartier plutôt que les géants de la grande distribution et du numérique.
Pour faire face à cette crise et répondre à l’urgence sociale, nous attendons, dès à présent, de notre ville et de notre agglomération un vrai plan de relance économique.

Nathalie Ferrand-Lefranc, Pascal Pragnère, Danielle Paturey, Jean-Laurent Tonicello, Nicole Hibert, Boris Duponchel, Sandrine Soliman, André Boudes Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

La transparence à la mode albigeoise

Une fois l' élection passée la majorité municipale peut annoncer les premières « bonnes nouvelles » aux Albigeois.
Tout d abord la subvention annuelle supplémentaire allouée au SCA en cas de montée en pro D2 est bien confirmée malgré l absence de montée, tout simplement parce que cette subvention n est pas liée à la montée en pro D2 mais sert à équilibrer le budget de la SASP pour le passage devant la DNACG, le gendarme financier du rugby pro.
Nul doute que les sorties médiatiques de l' adjoint aux sports et du speaker du stadium devenu élu aideront à remonter en pro D2.
La deuxième information bien cachée pendant la campagne est que l'on a enfin des nouvelles de la passerelle piétonne au-dessus du Tarn : le budget qui a déjà doublé depuis le début devrait dépasser allègrement les 10 Millions d’euros suite à des problèmes avec l'entreprise chargée de la partie métallique.
Mais on est rassuré le Mairie négocie dans l' intérêt des Albigeois afin que ce « merveilleux » ouvrage ne tombe pas à l eau, et puis 20% des Albigeois inscrits sur les listes électorales ont voté pour cette belle transparence.

  Esméralda LAPEYRE et Frédéric CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact  : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr
                                                                                                                                                                

Juillet-Août 2020

 

Nous remercions les Albigeoises et les Albigeois qui nous ont apporté leurs suffrages et les assurons que nous mettrons tout en oeuvre pour nous montrer dignes de leur confiance. Le respect des engagements pris devant eux mais aussi la diversité de leurs opinions, nous invitent à considérer avec la plus grande attention le point de vue de celles et de ceux qui ont fait un autre choix lors de ces élections municipales. Dans l'exercice des responsabilités, nous serons donc conduits à développer la concertation et la participation pour une toujours plus grande appropriation des décisions qui seront prises, particulièrement celles qui conditionnent l'avenir de notre cité. Nous formons derrière notre maire une équipe modérée, soudée et unie, avec en partage un projet pour Albi, entre continuité et changement. Nous avons immédiatement mis en place des mesures de notre projet, à savoir par exemple l'institution du médiateur de ville qui donne le ton de notre volonté d'être plus que jamais à l'écoute de tous les Albigeois.Le projet de mandature sera mis en œuvre ensemble: avec la participation des Albigeois d'abord, avec le secteur associatif et son formidable gisement de bénévoles investis dans la vie de la cité, avec les partenaires institutionnels de la ville (l'agglomération bien entendu, le département, les chambres consulaires, la région et l'Etat). L'accent sera mis sur l'environnement, les solidarités, la recherche de nouveaux partenariats avec le secteur privé et sur la mobilisation de financements européens trop souvent ignorés du fait de la complexité des procédures de l'UE. Nous n'oublions pas les agents de la ville qui interviennent dans le respect de l'intérêt général. Au fil des années, et lors de la crise que nous venons de traverser et qui risque d'impacter durablement notre quotidien, nous avons acquis une conviction exprimėe par notre maire lors de la séance d'installation: l'Etat, tant au niveau national que local, devra davantage laisser respirer les territoires sans les enfermer dans des normes et règlements tatillons qui étouffent le pays, brident les initiatives et apparaissent souvent en décalage avec les réalités locales .... Nous en appellons avec notre maire à un nouvel acte de la décentralisation et lui confions le soin d'oeuvrer en ce sens auprès des instances nationales et des réseaux d'élus locaux dans lesquels elle continuera à exercer ses responsabilités.Le cap est tracé! A nous, avec les Albigeois, de le décliner en actions et en projets, dans tous les quartiers de la ville sans distinction aucune. Albi est une ville qui dispose de formidables atouts. Les Albigeois sont volontaires pour aller de l'avant et répondre présents aux sollicitations de notre temps en ayant toujours à l'esprit le legs que nous allons laisser aux générations futures. La ville de demain, nous la construisons aujourd'hui. Ensemble, plus forts, enthousiastes et plus que jamais déterminés, montrons nous à la hauteur de la confiance que nous ont accordé les Albigeoises et les Albigeois.
Le groupe majoritaire

Pour une démocratie vivante!

Nous remercions chaleureusement les 39,88% des Albigeois qui ont voté pour notre liste citoyenne, de la gauche rassemblée et des écologistes «le Collectif Vert Albi».La politique municipale doit répondre aux besoins sociaux, écologiques, démocratiques et améliorer la vie quotidienne. Pour sortir des pratiques qui ont transformé les lieux de débat démocratique en chambre d'enregistrement, pour redonner du sens à la politique de proximité, pour que chaque albigeois puisse se faire entendre jusqu’au conseil municipal, pour comprendre la gestion des affaires de la ville et redonner le goût d'y participer, nous nous engageons à être des élus présents et à l'écoute sur le terrain, actifs et déterminés dans nos propositions au Conseil Municipal.Vous retrouverez nos propositions tout au long du mandat: gratuité des premiers m3 d'eau ou des transports, priorité accordée aux mobilités douces, urgence de mettre en place un Centre de santé public pour répondre aux besoins de tous. Nous défendrons les services publics mis à mal par la politique libérale de la majorité réélue. Nous soutiendrons les acteurs économiques, les TPE et PME ainsi que les salariés de la VOA. Nous saurons être force de proposition dans tous les domaines.Nous participerons avec assiduité aux travaux des différentes commissions et instances municipales; nous vous en rendrons compte régulièrement et nous vous accueillerons lors de notre permanence, nous viendrons à votre rencontre dans votre quartier ou à votre demande.La campagne municipale, très riche de rencontres, a mis en lumière les formidables potentiels, énergies, idées des Albigeois et Albigeoises, véritable patrimoine humain de notre cité.Ce sont eux qui réveilleront la démocratie à Albi!Dans un contexte sanitaire, social et économique détérioré, nous avons plus que jamais besoin de voir qu'un autre avenir est possible, porté par l'écologie sociale et la démocratie de proximité.Vous pouvez compter sur nous!

Nathalie Ferrand-Lefranc, Pascal Pragnère, Danielle Paturey, Jean-Laurent Tonicello, Nicole Hibert, Boris Duponchel, Sandrine Soliman, André Boudes Contact: 0563491328 - groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Une élection et une opposition résolue

Nous remercions tous les électeurs patriotes qui nous ont permis de nous maintenir à plus de 10% et d’avoir 2 élus.Nous avons tenu un discours de vérité et nous nous sommes battus projet contre projet en respectant nos adversaires, contrairement à une Maire sortante qui a choisi le mépris en qualifiant notre liste «d’extrême» et notre programme de «calqué sur le national».Il est donc clair que par respect pour nos électeurs et pour nos valeurs nous nous situerons clairement dans une opposition à cet esprit «macroniste» de mépris d’une partie de la population, tout en continuant à œuvrer pour les Albigeois.Nous nous opposerons à la politique de communication permanente de la majorité qui sert de paravent à une politique des copains en matière sportive ou commerciale, aux hausses fiscales, ou à une politique de l’autruche en matière sécuritaire. Les Albigeois peuvent compter sur nous.  Esméralda LAPEYRE et Frédéric CABROLIER pour le groupe Groupe Rassemblement pour les Albigeois Contact  : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

                                                                                                                                                                

Juin 2020

Gratuités du stationnement le samedi

 La ville a mis en place un Plan de relance Covid-19 comprenant une série de mesures destinées à soutenir la reprise de l'activité. L'une de ces mesures concerne la gratuité du stationnement le samedi. En effet, et comme indiqué dans la délibération soumise au vote du conseil municipal du 27 mai dernier, la crise sanitaire liée au COVID-19 impacte fortement le bon équilibre de nos activités commerciales, touristiques et de services en centre ville. Aussi, en accord avec les professionnels du coeur de ville, la collectivité a souhaité prolonger l'offre de deux heures de stationnement gratuites dans les parkings en ouvrage Jean-Jaurès et des Cordeliers pour la période comprise entre le 6 juin 2020 inclus et jusqu'au 26 septembre 2020 inclus, soit 17 samedis. L’opération consiste à permettre un stationnement gratuit sur une durée limitée de deux heures définie comme suit : - gratuité des deux premières heures de stationnement sur la tranche horaire 14h00- 19h00, - au-delà des deux heures gratuites, démarrage de la grille tarifaire normale. L’action porterait donc sur les deux parkings en ouvrage les plus disponibles à savoir les parkings Jean-Jaurès Centre historique Cordeliers pour un montant global de 9 265 € TTC à régler auprès des délégataires. En plus de l'offre de deux heures de stationnement gratuites le samedi après-midi dans les parkings Jean-Jaurès et des Cordeliers, la Ville a soumis à l'approbation de son conseil municipal la gratuité du stationnement payant sur voirie toute la journée du samedi à compter du samedi 6 juin 2020 inclus et jusqu'au samedi 26 septembre 2020, inclus, soit 16 samedis (le samedi 15 août étant férié). Cette action temporaire et exceptionnelle génère pour le délégataire une perte de recettes prévisionnelles estimée à 2 875 € TTC par samedi, calculée sur la base d'une moyenne de recettes sur la même période pour l'année 2019, soit 46 000 € TTC pour les 16 samedis. Et c'est bien sur cette base que la Ville d'Albi s'engage à indemniser le délégataire. Le soutien à nos commerçants, à nos artisans et l'activité en général, exige la mobilisation de tous dans le respect des gestes barrières qui permettront de surmonter l'épreuve de la crise sanitaire avant d'en tirer collectivement tous les enseignements utiles pour l'avenir.
Le groupe majoritaire

Une nouvelle voie…

Le covid19 nous a sidérés, et nous a fait aussi repenser nos modes de consommation, de déplacements, ou même de vie… Nous avons choisi le vélo ou la marche plutôt que la voiture ; nous avons réduit nos déplacements. Nous avons consommé moins et acheté local, plus sain, de meilleure qualité, bio. Nous avons fait l’expérience de l’entre-aide entre voisins, en particulier pour les plus âgés et dépendants. Nous avons cuisiné pour les plus démunis. Nous avons cultivé notre jardin, partagé des plants ; nous avons bricolé, réparé de vieilles machines… La pollution a diminué, les oiseaux sont revenus. Nous avons compris que la « société de consommation » est une idée dépassée, et que nous devons respecter et aimer la nature, puis agir en conséquence. La crise sanitaire nous a fait entrevoir la crise climatique à venir. Pour éviter ces catastrophes, la voie de la décroissance s’impose : consommer moins, local et bio, et encourager les productions locales ; réduire les déplacements, les bains de foule, s’entraider, échanger, cultiver ; prendre le temps de réfléchir, s’engager dans l’écologie et la solidarité, transformer l’école et reconstruire une humanité qui respecte la nature… Pour Albi, saisissons le moment pour changer de modèle !
Pascal Pragnère élu Albi Vert Demain / EELV groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Administrer et Diriger

La période est emprunte à la fois de gravité et en même temps d’espoir. Gravité du fait du bouleversement qu’à provoqué ce virus que les spécialistes nous avaient prédit et que les politiques ont nié. Loin de nous l’idée de jeter la pierre sur ceux qui administrent, qui gèrent la crise. Comment ne pas rester humble devant la singularité du moment. Même si les hommes et les femmes aux affaires ont largement contribué à fragilisé un « modèle », qui du coup n’en est plus un. Le manque de biens communs et de services publiques voire même d’entreprises dans quelques secteurs clés nous démontre que l’ultralibéralisme qui nous est proposé depuis 40 ans va à sa perte. Et à la notre. Le capitalisme a besoin plus que jamais d’un Etat fort, décentralisé, visionnaire qui permette d’établir la carte d’un Bien Commun plus large, plus protecteur. L’eau,  ’énergie, la santé, la protection sociale, les communications, les transports, la culture, le travail,  ’environnement, etc… Où commence-t-il, avec quel moyen et quelle efficacité ? Cette refonte suscite également de grands espoirs. Comme après les grands chamboulements, il nous faut repenser notre monde, ne pas céder à la facilité et avoir une ambition, radicale. Comme au sortir de la seconde guerre mondiale où une sorte d’union nationale a primé. Mais quels hommes et quelles femmes vont guider ce
mouvement ? Il est à craindre que ceux en place tant nationalement que localement ne le puissent, mais pire, ni ne le veuillent ni ne le souhaitent. Administrer n’est pas diriger.

Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Face à la crise économique, un effet d’annonces de la Majorité municipale. 

Au plus fort de la crise sanitaire, Mme Le Maire a communiqué sur les aides octroyées aux commerces et aux entreprises albigeoises, alors que les mesures indiquées ne doivent pour l'essentiel rien à la crise actuelle. Que ce soient les aides aux associations ou les Millions d’euros de travaux relatés, ils ont été décidés avant fin 2019 et on aurait plutôt aimé savoir où en est le chantier de la passerelle ? En ce qui concerne le commerce proprement dit, même si on peut se réjouir de la suppression des droits d'occupation du domaine public ou du droit de place pour le marché couvert, il n'y a pas d'aides directes pour les commerçants qui relèvent de baux privés, à l'inverse d’autres communes qui ont réagi dès le début du confinement. Enfin sur un plan fiscal, faute de pouvoir instaurer une exonération de la cotisation foncière des entreprises (CFE) ou de la Taxe Foncière (TF), on se doit de baisser au maximum les taux de ces 2 taxes, et nous demandons que la taxe sur les friches commerciales qui touche les propriétaires bailleurs qui n'arrivent pas à louer soit annulée pour 2020.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Mars 2020

Agriculture biologique, production maraîchère et circuits courts

 La Ville d’Albi a souhaité favoriser l’installation de nouveaux producteurs sur la Zone d'aménagement différé (ZAD) de Canavières. Le principe de la ZAD permet à la collectivité de préempter les terres qui sont à vendre pour y développer des projets d'agriculture urbaine avec ses partenaires (Chambre d'agriculture, lycée agricole Fonlabour). En l'occurrence, le principe de la ZAD permet à la collectivité de préempter les terres qui sont à vendre pour y développer avec ses partenaires des projets d'agriculture urbaine. C'est ainsi que l’Association d’Éducation Populaire (AEP) de la Landelle et la Ville d’Albi se sont rapprochées pour finaliser un projet de collaboration visant à mettre en oeuvre un projet d’agriculture biologique et à augmenter la livraison de légumes produits localement à destination de la cuisine centrale. De plus, ces activités de maraîchage seront des supports à la réinsertion de personnes en difficultés. Il a été convenu de mettre à la disposition de l'association La Landelle un ensemble de parcelles et des bâtiments qui serviront de logement, de locaux professionnels (bureaux) et de locaux de stockage (matériel, marchandises diverses...). L‘association la Landelle prévoit d‘investir sur les parcelles et les bâtiments : rénovation et extension de locaux pour l‘activité agricole, projets de serres et d‘irrigation... Afin de favoriser cette installation, une promesse de bail rural serait conclue pour une durée de 15 ans, entre les deux parties. Afin de favoriser cette installation et au vu du montant des investissements qui seront réalisés par l’AEP de la Landelle, notamment sur la maison d’habitation, il a été convenu qu’aucun loyer ne saurait versé pour l’occupation de cet immeuble. Seul, un fermage serait versé pour les parcelles non bâties données à bail. Aussi, conformément aux dispositions réglementaires applicables à ce jour dans le département du Tarn, le bail est consenti, sur les parcelles non bâties données à bail, moyennant un loyer annuel de deux cent euros par hectare (200€/ha). Ce loyer sera payable annuellement et à terme échu. Il sera indexé sur l'évolution de l'indice des fermages publié tous les ans par arrêté ministériel, en prenant pour base le dernier indice connu au jour de la signature du bail. Le conseil municipal du 10 février 2020 a autorisé la passation d'une promesse de bail rural avec l‘Association d’Education Populaire La Landelle, pour une durée de 15 années pleines et consécutives, en vue de l’installation d'une exploitation agricole en production maraîchère, sur les parcelles appartenant à la Ville d’Albi, à Canavières. Le projet se déploie sur une surface de 3,7 hectares sur les 10 hectares disponibles au total pour une mise en exploitation. Les 5 emplois (ETP) et le moniteur encadrant logé sur place dans le cadre de ce projet rejoignent ainsi les maraîchers installés et en cours d'installation. Deux maraîchers cultivent actuellement 4 hectares et vendent leurs productions sur place, au marché des producteurs du Castelviel et au Jardin de Rudel. Une nouvelle maraîchère, dont le dossier a été validé par la commission d'attribution, devrait prochainement s'installer sur 1,6 hectare.
Le groupe majoritaire

AVEC VOUS, NOUS CONTINUONS...

Élus tous deux en 2014, notre mandat s'achève. Tout au long de ces six années, nous avons été fidèles à nos engagements, à nos valeurs de gauche et à nos propositions. Aux côtés des Albigeois qui subissent les effets des néfastes politiques (nationale et locale), les injustices, les discriminations, les fins de mois sans le sou, les atteintes aux droits fondamentaux, la casse des services publics, par notre présence constante auprès de celles et de ceux qui luttent (aujourd'hui pour défendre notre système solidaire de retraite), avec vous nous étions, avec vous nous continuons.
Nos deux noms figurent sur une liste citoyenne avec les formations de gauche enfin rassemblées. En fin de liste pour bien montrer notre engagement sur le projet social, écologique et démocratique du Collectif citoyen pour Albi avec Nathalie Ferrand-Lefranc.
Le 15 mars, au premier tour, c'est ce jour-là que tout se joue. Il s'agit de retrouver ensemble l'espoir d'une ville à vivre, solidaire, avec une municipalité qui ne passera aucun compromis avec les forces de l'argent. Pour cela, nous vous appelons à ne pas céder à la division et à ne pas vous disperser. Alors, avec vous, nous serons heureux de vérifier que nos efforts désintéressés n'auront pas été vains.
Par avance, MERCI.
Dominique MAS, Roland FOISSAC
Élus du CLIC Front de gauche
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

D’Avenir

Le 15 mars, nous serons amenés à choisir le maire de notre commune. En ces temps de vives tensions sociales dans tout le pays, où les droits des travailleurs sont peu à peu rognés, tout comme les libertés individuelles, nous pouvons choisir de rééquilibrer les forces. Et opter pour :

L’intégrité (proposer à un groupe minoritaire le poste d’adjoint aux finances par exemple)

La transparence dans la prise de décisions. Les documents de préparation, les études, etc..., doivent être consultables par tous, à tout moment.

Plus de biens communs (plus d’écoles, de crèches, réappropriation des parkings notamment)

Une meilleure solidarité et répartition des richesses (étudier la gratuité des transports en commun, une tarification sociale de l’eau, par exemple)
Après cette expérience dans l’opposition, l’échelon municipal, nous en sommes convaincus, permet de changer le quotidien des citoyens et c’est pourquoi notre frustration est grande au regard du conservatisme qui gère la ville depuis 25 ans.

Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

La politique de l'autruche

Deux exemples récents montrent la pusillanimité de nos politiques locaux.
Le premier concerne le quartier de Rayssac où des drapeaux des pays du Maghreb ont été déployés sur le porche de l’église Saint Jean. Cette provocation communautariste n’a suscité aucune réprobation officielle de la part de la majorité municipale.
Le deuxième exemple concerne un programme lancé par Tarn Habitat de 72 logements au quartier du Lude. Le problème dans cette construction, c'est que la mairie a expliqué par trois fois dans les réunions de quartier aux habitants du Lude et de Lavazière que ce serait une résidence pour personnes âgées, alors que ce sont essentiellement des familles du quartier de Cantepau qui vont s'installer dans ce programme immobilier, suite à la rénovation ANRU (40 millions d'euros) de ce même quartier. Il est bien normal que les familles concernées par la rénovation urbaine de Cantepau soient relogées, mais ceci illustre l’opacité dont fait preuve Mme Guiraud-Chaumeil à l’égard de ses administrés quand elle sent qu'une décision va leur déplaire.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Février 2020

Albi classée station de tourisme 

 Le 2 janvier dernier, la ville d'Albi a été classée station de tourisme par décret du Ministre de l'économie et des finances. Pour ce dernier, ce classement « est l’acte par lequel les pouvoirs publics reconnaissent les efforts accomplis par une collectivité pour structurer une offre touristique adaptée et un accueil d’excellence ».
En effet, le développement du tourisme entraîne un engagement très important des collectivités. Ces dernières réalisent ou accompagnent des équipements dédiés, favorisent l’animation, organisent l’accueil et la promotion avec le concours d'agents économiques professionnels, leurs offices de tourisme, mais surtout, elles sont le fédérateur des initiatives et le véritable point d’appui de l’économie partenariale…
Le classement a pour objectifs de faciliter la fréquentation de la destination, de permettre son développement par des travaux d’équipement et d’entretien relatifs, notamment, à la conservation des monuments et des sites, à l’assainissement, à l'embellissement ou à l'amélioration des conditions d’accès, de séjour ou de circulation.
Pour obtenir ce statut, la commune doit répondre à une série de 45 critères tels que :
- Offrir des hébergements touristiques de nature et de catégories variées ;
- Offrir des créations et animations culturelles, faciliter les activités physiques et sportives utilisant et respectant leurs ressources patrimoniales, naturelles ou bâties ainsi que, le cas échéant, celles du territoire environnant, pour tous les publics pendant les périodes touristiques, mettre notamment en valeur les savoir-faire professionnels ayant un caractère traditionnel, historique, gastronomique ou régional ;
- Offrir à toutes les catégories de touristes des commerces de proximité et des structures de soins adaptées, notamment aux activités touristiques pratiquées, soit dans la commune, soit peu éloignes ;
- Disposer d’un document d’urbanisme et d’un plan de zonage d’assainissement collectif et non collectif, s’engager à mettre en oeuvre des actions en matière d’environnement, d’embellissement du cadre de vie, de conservation des sites et monuments, d’hygiène publique, d’assainissement et de traitement des déchets ;
- Organiser l’information des touristes, en plusieurs langues, sur les activités et facilités offertes, ainsi que sur les lieux d’intérêt touristique de la commune et de ses environs, et leur assurer l’accès à cette information ;
- Faciliter l’accès à la commune et la circulation à l’intérieur de celle-ci pour tous les publics par l’amélioration des infrastructures et de l’offre de transport, assurer l’entretien et la sécurité des équipements, la mise en place d’une signalisation appropriée de l’office de tourisme et des principaux lieux d’intérêt touristique.
Au regard de l'ensemble de ces critères, c'est donc une reconnaissance de la valeur, non seulement de l'offre touristique et des conditions d'accueil , mais également de la stratégie globale de la collectivité en matière d'aménagement urbain et de cadre de vie, de politique culturelle, sportive et sanitaire.
Ce classement fait suite à l'obtention du classement en Zone d'Intérêt Touristique (zone d'affluence touristique exceptionnelle) en 2015, à l'obtention de la dénomination de commune touristique et au classement de l'Office de tourisme d'Albi en catégorie I en 2018.
Le groupe majoritaire

Chronique d’un échec annoncé

Récemment, les médias nationaux ont épinglé notre ville où une équipe « sans étiquette », prétendant que « son parti c’est Albi », a tenu de beaux discours mais a agi dans le sens contraire.
Les médias relatent encore ce que les albigeois.es ont bien compris : la peinture verte, le « greenwashing », ne masquent pas la triste réalité du temps perdu pour faire face aux enjeux écologiques et sociaux.
La belle promesse de rendre Albi autonome sur le plan alimentaire pour 2020 a fait long feu, faute d’ambition et de courage : projet étouffé sous un excès de communication.
De même le développement effréné des zones commerciales et le bétonnage des terres livrées aux promoteurs avides de profits immédiats ont aspiré l’activité commerciale et artisanale hors du centre-ville.
La fermeture d’écoles de proximité a affecté la vie des quartiers.
La gestion de l’argent des contribuables et le manque de prospective ont été dénoncés par la chambre régionale des comptes ; les ventes de patrimoine immobilier municipal à prix d’amis, l’achat surévalué de maison à la famille d’un élu, les financements trop généreux du circuit, l’opacité dans l’attribution des subventions... posent question. La confiance des albigeois.es a été abusée.
Une équipe écologiste compétente et fiable nous apporterait bien plus d’enthousiasme !
Pascal Pragnère
EELV / Albi Vert Demain pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Le changement que nous appelons de nos voeux

Nous aurons en février le dernier conseil municipal de ce mandat.
Le bilan est à la fois maigre et inquiétant.
Maigre, car il n’y a pas eu de projet propre à cette majorité qui, s’est contentée d’accompagner et finaliser les décisions du mandat précédent.
Inquiétant, car la majorité, fracturée, a enchaîné les déconvenues. Démissions et absentéisme en son sein.
Une crise sans précédent au Pôle Funéraire. Un enfumage suite à l’annonce de l’autosuffisance alimentaire voulue pour 2020 (alors qu’à ce jour rien n’a été mis en place pour essayer d’atteindre cet objectif).
Une vie démocratique au ralenti. Des écoles qui ferment les unes après les autres.
Un développement commercial périphérique hors de contrôle qui affaibli la vie de centre-ville et de centre-bourg.
Une passerelle dont l’utilité est bien faible en comparaison de son coût, qui a littéralement explosé depuis le budget initial.
Et comme un symbole, la Cour des Comptes qui épingle largement la gestion de la ville, passée et actuelle. Et notamment, l’absentéisme record des agents. Symptôme d’un malaise au travail, de management inapproprié, de missions mal définies, de manque de moyens, etc...
De plus, aucune base n’a été jetée laissant entrevoir des changements de méthodes, des idées et des projets novateurs.
Après avoir cherché désespérément le soutien de la majorité présidentielle, l’équipe sortante s’est fait doublée par une ex-adjointe. C’est ainsi que la droite se présente. Exsangue, divisée et sans idée porteuse d’avenir. Des élus qui soutiennent la privatisation ou le renoncement, de tous les acquis sociaux conquis depuis la guerre voulue par ce gouvernement. Ils ont privatisé l’énergie, les autoroutes et ont commencé pour l’eau, le rail, l’école et l’hôpital. Ils sont sur le point de vendre le système de retraite et demain sans nul doute la sécurité sociale pour tous. Tous les systèmes de solidarité et tous les biens communs sont abandonnés à la finance.
C’est la tendance que la citoyenne-candidate Nathalie FERRAND-LEFRANC (soutenue par tous les partis progressistes) voudra contribuer, nous l’espérons, à inverser. Pour le bien de TOUS.
Meilleurs voeux à chacun de vous.

Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Albi, les vrais chiffres sur la fiscalité

Lors du dernier conseil municipal, Mme Guiraud-Chaumeil a affirmé que les impôts locaux avaient augmenté de 0,66 % par an sur l’ensemble du mandat en lissant sur 6 ans la hausse de 2 % des taux de fiscalité foncière décidée en 2017 puis en 2018.
C’est vouloir faire oublier qu’une imposition se compose d’un taux et d’une base et que la décision en 2018 de baisser de 7 % l’abattement général sur la base entraîne une augmentation équivalente du produit fiscal.
Si on y ajoute l’augmentation des bases foncières décidée par l’état pour 2020, 0,9 % pour la taxe d’habitation et 1,3 % pour la taxe foncière, on constate une augmentation bien supérieure aux 4 % affichés.
Ainsi, le ratio financier qui mesure la pression fiscale par habitant est passé de 526€ en 2015 à 597€ en 2020, soit une hausse de 13 % sur le mandat.
Mme Guiraud Chaumeil dit souvent que l’on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres, mais pas au point de les tronquer !! 

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Décembre 2019 Janvier 2020

Pour le droit de préemption commercial et artisanal

 Le conseil municipal du 15 avril 2019 a approuvé l'actualisation quinquennale de l'étude de diagnostic commercial de la commune d'Albi 2014 réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie du Tarn et le lancement d'une étude complémentaire comprenant notamment une réflexion préliminaire sur l'instauration du droit de préemption commercial et artisanal. Ainsi, lorsqu'un compromis de vente d’un bail commercial ou d’un fonds de commerce est signé, la Ville est informée par le vendeur ou son représentant. Si l'activité du repreneur est compatible avec la stratégie commerciale de la commune, cette dernière renonce à son droit de préemption et la vente se fait, si elle juge au contraire que l'offre ne correspond pas à ses critères de diversité commerciale, elle se porte acquéreur du droit au bail ou du fonds de commerce. Elle dispose ensuite d’un délai de 3 ans pour rétrocéder ledit bail ou fonds. Pleinement soutenue dans sa démarche par la Chambre de Commerce et d'Industrie du
Tarn et la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Tarn, la Ville d'Albi n'entend pas empiétersur la liberté du commerce, mais bien agir quand l'intérêt général le justifiera, avec pour seul objectif d'éviter le mitage et de préserver le linéaire commerçant. De très nombreuses communes en France ont mis en place cette disposition qui contribue à la diversité commerciale et permet le maintien de commerces de proximité en centre-ville. La mise en oeuvre de ce droit à préemption permet de ne pas subir les changements, de suivre les transactions, d’entrer en relation avec les repreneurs et éventuellement d’intervenir très ponctuellement pour limiter le prix des baux commerciaux qui peuvent être un frein au développement de l’activité commerciale d’une part et d’éviter la tertiarisation des meilleurs emplacements d’autre part. Ainsi la Ville d’Albi souhaite mesurer avec précision les enjeux de maintien des équilibres de l’économie de proximité dans son centre-ville afin de motiver l’instauration d’un ou de plusieurs périmètres de sauvegarde pour la mise en oeuvre du droit de préemption des fonds artisanaux, des fonds de commerce et des baux commerciaux. Dans ce contexte la Ville d’Albi a sollicité l’assistance du Cabinet AID Observatoire spécialisé en urbanisme commercial pour : - réaliser un état des lieux de la situation du commerce et de l’artisanat de la commune, dans son contexte concurrentiel et urbain, - analyser la clientèle et les comportements d’achats prospectifs des différentes cibles de consommateurs potentiels qui vivent, travaillent, ou passent par la commune, - identifier les enjeux spatialisés, dans l’optique de définir et de justifier le ou les périmètres de sauvegarde.- formaliser un rapport instaurant et justifiant le ou les périmètres de sauvegarde.»
Le groupe majoritaire

CONTOURNEMENT...DE LA DÉMOCRATIE

C'était en l'an 2000. Au terme d'un extraordinaire débat démocratique et à une très large majorité, 19 collectivités de l'Albigeois demandaient à l’État, qui l'acceptait, que soient engagées les études et la réalisation du Grand contournement Nord d'Albi. « La rocade aux Albigeois pour les liaisons interurbaines , le contournement pour l'autoroute et la liaison internationale » : des milliers de citoyens avaient pris part au débat et fait le choix de... l'intérêt général. Hélas,... 2002, après le changement de gouvernement, les « grands élus », sans oser le dire franchement, ont décidé d'enterrer le projet. 2020 : Avec l'avancée de la mise en 2X2 voies de la RN88, le trafic s'intensifie accroissant la pollution et la dangerosité sur notre rocade enfin doublée. Et on commence à s'inquiéter sur la capacité du pont de Cantepau à absorber ces millions de tonnes quotidiens. Les travaux entre Larquipeyre et L'Hermet sont engagés (enfin!) et voilà les embouteillages. Pour ne rien arranger, les majorités actuelles à la Mairie et à l'Agglo ont favorisé l'implantation d'un immense réseau de commerces autour du Leclerc de Lescure. Saturation au rond point de la Jardinerie ! Et l'on attend toujours le fameux « 4ème pont » qui va ressortir du chapeau pour les promesses électorales alors qu'il aurait dû voir le jour... avec le contournement. Albigeoises et Albigeois, tout au long de cette période nous, élus minoritaires, nous avons fait tout ce que nous pouvions : interventions, réunions, motion (bien sûr rejetée),etc... Maintenant, c'est à vous d'intervenir, de prendre la parole, de vous faire respecter et de remettre sur la voie... la DÉMOCRATIE.
NB : La motion de Roland Foissac pour l'interdiction des pesticides a été rejetée par la Majorité municipale (sic).
Dominique MAS, Roland FOISSAC Élus du CLIC Front de gauche
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Comme un tournant …

C’est peut être une première en plus de 25 ans. La droite est divisée, déchirée et même entachée quand on apprend qu’Anticor se
penche sur une transaction entre notre collectivité et les parents d’un élu (Transaction dénoncée par l’opposition d’ailleurs). Au contraire la gauche écologiste est plus unie que jamais. Portée par un fort mouvement citoyen.C’est donc l’occasion de questionner les candidats sur :
• une redéfinition des politiques d’aides aux entreprises et aux associations. Des critères pensés à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux. Et à la clé peut être un grand projet pour l’agriculture, notamment vivrière.
• Le développement de notre cité. Et notamment des zones commerciales et de l’habitat. Pour réguler les premières, les moratoires existent, un PLU plus strict est possible, la sanctuarisation des terres arables est envisageable. Les mouvement de progrès voudront réinvestir les centres-villes, centres-bourgs et les coeurs quartier. Tant en terme de logements, que de culture ou déplacement. Pour réinventer les liens entre nous tous.
• Leur rapport au bien commun. Certains veulent tout privatiser et d’autres considèrent que le bien commun est la richesse de ceux qui n’en n’ont pas. Quid des parkings, des terres agricoles, de l’habitat social, etc…
• L’éthique en politique. Être majoritaire n’est pas décider de tout, seul. La contradiction doit avoir sa place, comme garde-fou et comme source parfois d’idées. Toute action publique se doit également d’être contrôlée et sanctionnée si besoin. C’est tout une façon d’être Maire qui mérite d’être clarifiée.
• La politique culturelle. Nous croyons à plus d’imaginaires pour moins de divertissement. Tant d’acteurs culturels attendent plus du partenariat avec la ville. Nous oeuvrerons pour que 2020 soit comme un tournant. Clairvoyant, rassurant et enthousiasmant. Sous le signe du lien et de la préservation de notre environnement.
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Hashtag Insécurité

Depuis de nombreux mois, la boîte de nuit le Hashtag située aux Cordeliers occasionne de nombreux débordements pour les riverains, tapages nocturnes, bagarres, dégradations en tous genres se succèdent à proximité de cet établissement de nuit.
Mais ce 1er novembre une étape a été franchie avec un client qui a sorti un pistolet automatique pour menacer les vigiles.
La problématique des établissements de nuit en centre-ville est souvent posée du fait de la violence croissante d’une minorité qui profite de soirées festives pour agresser ou se livrer à des trafics.
Le plus révoltant c’est que ces agressions souvent gratuites qui ne touchent pas seulement cette place, la boulangerie La Mie Câline place Ste Cécile a dû prendre un vigile pour les Week-ends, se déroulent dans l’indifférence générale. Que la presse ne mentionne pas ou que la Mairie ne réagisse pas aux 3 véhicules carbonisés il y a peu devant la maison des femmes située dans une rue avoisinante c’est déjà anormal, mais qu’un tel incident avec arme à feu soit dissimulé est révélateur de la démission collective et du politiquement correct qui règnent dans notre ville. À l’aube de la nouvelle année, nous souhaitons un changement radical dans le traitement de l’insécurité.
F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Novembre 2019

« Réinventons nos coeurs de ville »

Le conseil municipal réuni le 23 septembre dernier s'est prononcé en faveur de la requalification de l'îlot Saint-Claire en ces termes. La Ville d'Albi a été retenue en mars 2019 dans le cadre de la consultation « Réinventons nos coeurs de ville » pour le projet de requalification de l'îlot Sainte-Claire, situé au sein du périmètre « Action Coeur de Ville » et du Site Patrimonial Remarquable qui correspond à la zone tampon du périmètre UNESCO.
L’îlot Sainte-Claire constitue en effet un espace qu'il convient de traiter dans le cadre de la recomposition du coeur de ville tant au niveau des espaces publics que de la disponibilité foncière résultant de la démolition des années 80. Utilisée précédemment en parking privatif, cette emprise est en cours d'acquisition auprès du Département et vient de faire l'objet d'un aménagement paysager temporaire par la Ville. Le règlement du Secteur Patrimonial Remarquable (SPR) impose la reconstruction d'un nouveau bâtiment en remplacement des démolitions effectuées. Ce site est aujourd'hui l'un des rares espaces du SPR permettant la réalisation d'un projet en construction neuve. La requalification de ce secteur fait également partie du programme d'aménagement de la zone tampon du périmètre UNESCO tel que présenté dans le plan de gestion du bien de la Cité épiscopale d'Albi proposé au comité du Patrimoine Mondial en janvier 2009.
La Ville d'Albi entend requalifier le site au travers d'un programme immobilier et d'aménagement urbain de qualité visant à :
- requalifier les espaces connexes de l'emprise de l'îlot à bâtir (place Sainte-Claire, rue du Petit Four, rue de Rhônel) dans la continuité des rues piétonnes et semi-piétonnes du coeur de ville ;
- développer un programme immobilier et de service innovant et de qualité permettant de répondre aux besoins des familles au travers :
•d'un bâtiment à l'architecture contemporaine, éthique et durable
•de l'offre de logements qualitatifs ciblant les familles afin de maintenir un centre ville vivant et attractif
•de l'offre en rez-de-chaussée d'une structure de service à l'enfance de nature à renforcer l'attractivité du coeur de ville et à contribuer à sa dynamique au travers d'un service pour les habitants et usagers.
Le conseil municipal a approuvé le principe de la vente de l'emprise foncière, en cours d'acquisition, et a autorisé la désignation des membres du jury, comprenant un élu de l'opposition avec voix délibérative. Ce jury sera chargé d'évaluer les propositions suite à une mise en concurrence des opérateurs susceptibles d'être intéressés par le projet présenté dans un cahier des charges
Le groupe majoritaire

La santé environnementale,
une affaire municipale...

De nombreux maires ont eu le courage de prendre des arrêtés pour interdire la pulvérisation de glyphosate ou de produits phytosanitaires à moins de 150 mètres des habitations. C’est ce que la majorité municipale aux ordres de Mme le maire a refusé lors du dernier conseil municipal !
Encore une fois, la municipalité refuse d’agir pour la protection de la santé des Albigeoises et des Albigeois.
De même, elle refuse les solutions alternatives pour les personnes qui brûlent les déchets sur les chantiers ou leurs déchets verts, comme par exemple un service de broyage. Elle refuse aussi de réduire la circulation automobile en ville avec davantage de transports publics et de véritables voies cyclables. Elle refuse de réduire la pollution sonore et la pollution atmosphérique du circuit, et se pâme d’admiration sur le podium des courses viriles de camions. Elle adooore la fumée du drift ! (désormais interdit). Elle refuse de réduire la vitesse en ville lors des pics de pollution. Elle refuse de prendre en compte les nuisances subies par les riverains de zones commerciales. Elle refuse d’assumer son rôle en matière de santé environnementale alors que nous le lui avons souvent rappelé. Elle refuse le bio dans les cantines pour nos enfants...
Malgré la poudre aux yeux et les opérations de communication, ses multiples refus face à nos propositions sont le symptôme de l’échec de ce mandat en matière environnementale et sanitaire.
Pascal Pragnère
Albi Vert Demain / Europe Écologie Les Verts
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Lobby contre Lubie

La majorité (nous) méprise cet enjeu considérable qu’est le développement commercial périphérique de l’Albigeois. Elle dit que c’est encore une de nos lubies et que nous n’avons pas de solution.
Voici quelques analyses et pistes pour l’avenir.
Depuis 40 ans, les élus ont beaucoup de difficulté à endiguer le développement des zones commerciales. Mais force est de constater qu’en 2019 sur notre territoire la situation est préoccupante.
Nous flirtons avec les 2 m2 de zone bétonnée par habitant. Et même, si nous sommes presque 3 fois plus « équipés » que la moyenne nationale, des projets sont toujours en cours d’étude et en construction. La progression de la vacance dans les centres-villes et centres-bourgs est réelle. Inquiétudes.
L’évolution des réglementations et le fonctionnement de la CDAC (Commission Départementale d’Aménagement Commercial) sont bien évidemment en question, mais pas seulement. Oui, les textes ne sont pas à la hauteur des enjeux. Oui, les CDAC sont des machins à dire « oui » à toute nouvelle implantation. Le maire qui refuse un projet se verra sanctionné par ses confrères une fois son tour venu. Longtemps, les maires n’ont pensé qu’à leur commune. Sans voir plus loin. Les « retombées » locales et à court terme étant leur seul critère de motivation.
Mais c’est oublier que nos communes sont regroupées dans une communauté agglomération qui est restée largement impuissante depuis sa création. Malgré un contexte juridique et administratif inadapté, une politique commune et clairvoyante n’a pas été élaborée. Les lobbys ont donc continué d’agir en sous-mains. L’outil qu’est le Moratoire n’a jamais été envisagé. Les documents d’urbanismes sont trop faibles pour contenir la pression commerciale. Les élus locaux ont manqué cruellement de visions et de courage. L’air de rien, ils cèdent depuis 40 ans à l’égoïsme, au court terme, aux guerres de clochers et aux lobbys. Cela commence à être dénoncé de toute part car les dégâts économiques, sociaux et environnementaux ne peuvent plus être dissimulés. Osons prendre le sujet à bras-le-corps...
Pour le groupe socialiste et citoyen,
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Circuit d’ ALBI une homologation
qui pose question

Même si le circuit a obtenu une nouvelle autorisation pour les 4 années à venir, les règles plus restrictives demandées notamment le passage de 24 dimanches d’exploitation par an à 12 met probablement en difficulté les gestionnaires du circuit.
Si on y ajoute la construction d’un mur antibruit dans les 12 mois à venir, il est à craindre que le modèle économique actuel soit difficile à tenir.
Pourtant l’entrée dans la société gestionnaire du circuit DS EVENTS d’une société tarnaise spécialisée dans l’alimentation de véhicules en bioéthanol produit à partir de Maïs, Blé et Betterave va dans le sens d’une conversion progressive du circuit vers des énergies qui émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre et de particules.
Ceci devrait réjouir les ayatollahs verts pastèques et l’association qui regroupe certains riverains du Séquestre qui ne cesseront de porter plainte pour non respect du code de la santé publique, qu'à la fermeture du circuit.
Nous renouvelons notre soutien aux entrepreneurs tarnais qui investissent pour le maintien d’un équipement qui fait partie du patrimoine Albigeois et qui participe du dynamisme de notre ville.
F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2019

Poursuite du réaménagement de la base de loisirs de Pratgraussals

Le conseil municipal du 23 septembre dernier a approuvé la délibération portant sur le plan de financement du réaménagement de la base de loisirs de Pratgraussals et a autorisé le Maire à solliciter les subventions de ses partenaires (Etat, Région, Département, agglomération). Selon les termes de cette délibération, « l’ambition est de « re » développer, sur plusieurs années, un parc naturel et urbain s’inscrivant dans le prolongement qualitatif du renouvellement du coeur historique et patrimonial. L'objectif est d'affirmer le parc de Pratgraussals comme une composante majeure du centre-ville et consolider sa place de « poumon vert » dans notre cité. Cette ambition se fonde sur l’élargissement de l'ancienne base de loisirs, le développement de nouvelles activités et équipements ainsi que le réaménagement des espaces existants en valorisant le milieu naturel et la biodiversité. C'est notamment sur la partie nord du site, constituée actuellement de prairies, que le parc de Pratgraussals a vocation à se structurer. Ces espaces sont, en effet, destinés à accueillir les principaux aménagements et les nouveaux équipements : un skatepark et un snakerun, une cale de mise à l'eau des bateaux, un second parc de stationnement, une aire pour camping-cars, un vaste verger avec des espaces de repos et de pique-nique, des terrains de jeux ainsi qu'un ensemble de liaisons douces et une diversité d'aménagements paysagers. Plus particulièrement, en matière de sports urbains, la recomposition du parc prend en compte le contexte local en prévoyant le remplacement de l'ancien skatepark, situé place du château, par un nouvel équipement combiné à un snakerun. La ville d'Albi a toujours soutenu les associations albigeoises dont le skate club albigeois et Roots BMX qui comptent près de 200 licenciés. Ces associations s'investissent dans l'ensemble des programmes d'animation tout au long de l'année, sur les temps libres des jeunes, dans les quartiers prioritaires et sur l'Urban Festival qui attire près de 10 000 spectateurs. Dans ce contexte, le nouvel équipement aura pour vocation d'accueillir les pratiques libres ainsi que les écoles de skate, de BMX, l'école municipale des sports, les centres de loisirs, les compétitions départementales, régionales et nationales. Cet équipement d'envergure de 1 500m², constitué d'une partie « street » de 1 100 m², d'un « bowl » de 400 m² et d'un snakerun de 390 mètres de long, a été conçu et imaginé avec l'ensemble des partenaires locaux pour répondre aux attentes des associations et du plus grand nombre. Adaptée aux néophytes comme aux experts, cette structure pourra également servir de support à l'accueil d'équipes nationales en stage de préparation, d'autant plus que le skate et le BMX seront des disciplines olympiques aux Jeux de Paris en 2024. L'extension et l'aménagement de la base de loisirs sont inscrits dans l'axe de la transition écologique du contrat régional unique d'agglomération de l'Albigeois. Suite à la consultation des entreprises, la construction du skatepark et du snakerun est estimée à 857 480€euros HT incluant un éclairage spécifique et les travaux d'aménagement de la partie nord du parc sont évalués à 2 459 260 euros HT. »
Le groupe majoritaire

  L'HEURE DES BILANS

La fin du mandat approche sonnant l'heure des bilans. Nous présenterons le nôtre sans rougir.
Si la réussite des événements et manifestations estivales était le critère décisif pour en juger, nul doute que la gestion de Mme le maire et de sa majorité serait largement plébiscitée. Excusez-nous de voir le revers de la médaille : la forte augmentation des impôts, le centre-ville qui périclite alors que se multiplient les commerces de périphérie, les services publics qui disparaissent et...le rejet des propositions que nous formulons pour lutter contre les injustices, pour faire vivre la démocratie.
Citons quelques unes de nos propositions qui se sont heurtées au vote contre de la majorité : la défense des contrats aidés, le refus de la hausse du tarif de l'électricité, la proposition de gratuité des premiers m3 d'eau, la demande de réouverture des commissariats de quartiers, une motion pour stopper l'extension des commerces en périphérie : tout cela rejeté sans discussion. La demande de réflexion sur la friche commerciale de Cantepau restée sans réponse, etc.
En cette rentrée de septembre, pas découragés, nous soutenons tous les mouvements de défense des services publics (Urgences, Impôts, Poste,...) : Urgence sociale ! Nous allons proposer qu'Albi rejoigne la longue liste des maires qui prennent des arrêtés contre l'épandage des pesticides sur le territoire de la commune. Urgence climatique ! Quand paraîtra ce numéro, vous saurez si la réponse de Mme le Maire est toujours « Niet ».
Dominique MAS, Roland FOISSAC
Élus du CLIC Front de gauche
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Point commun

Enfin ! Au bout de 5 ans de mandat, nous avons trouvé un point commun avec la majorité municipale. Et c’est inattendu. Dans le numéro 23 d' Atouts Tarn on peut lire la plainte des élus d’opposition (dont 4 élus de la majorité albigeoise).
Le cumul de mandat pose toujours question. Cette concentration de pouvoir et d’indemnité est gênante, et le temps que ces responsabilités exige empêche probablement de toutes les honorer convenablement. Sinon comment comprendre le peu de contradiction qu’ils offrent à la majorité départementale.
Mais là n’est pas le rapprochement.
Ces élus dénonce la communication départementale. Ils estiment « ne plus avoir droit au chapitre » alors qu’eux aussi ont été élus « dans les urnes ». Une fois versées les larmes causées par cette subite indignation, on se demande si ce n’est l’hôpital qui se moque de la charité.
En effet n’y a-t-il pas plus belle propagande que notre Albimag. Les élus d’opposition n’y participent pas, n’y sont jamais cités. Sauf parfois dans la tribune libre de la majorité pour y être moqués, méprisés voir insultés.
Nous qui demandons constamment la tenue de commissions de travail. Nous qui manifestons notre envie de contribuer au débat. Nous qui oeuvrons dans l’intérêt général, sans état d’âme et sans caméra ni service de presse pour relayer nos idées et nos actions.
Alors oui chers amis de la majorité avant de dénoncer un mauvais traitement qui vous serait fait, soyez exemplaires, courageux et loyaux envers les citoyens qui nous ont élus. Pour ne pas être de la propagande, les outils de communication doivent être ouverts à toutes les voix. Que l’on soit, comme vous, les moins bien élus depuis plus de trente ans ou le plus adoubé, l’obligation est la même. Elle est morale. Aimer et protéger la démocratie c’est laisser toutes les voix s’exprimer, tranquillement. Les nier c’est en avoir peur. Et la peur est mauvaise conseillère.
Pour le groupe socialiste et citoyen,
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

US Albi, une solution politique

Le club de foot de l’US ALBI est en difficulté financière depuis plusieurs années du fait d’un déficit laissé par l’ancienne équipe dirigeante et d’une position peu claire de la Mairie vis-à-vis d’un club centenaire.
La récente proposition de reprise du club par le duo Rachedi/ Debard l’un apportant la caution sportive et l’autre la caution financière, a été rejeté avant l’été par la Mairie.
Aujourd’hui la position de la Mairie n’est pas clairement affichée aux dirigeants actuels, et cache certainement une volonté de voir l’US Albi fusionner à court terme avec l’ASPTT Foot pour n’en faire qu’un.
Les fusions ou absorptions laissent toujours des jeunes d’une l’école de Foot au bord de la route, et il est étonnant de laisser mourir à petit feu un club qui oeuvre dans un quartier comme Cantepau avec notamment une salle de foot à proximité.
Rénover un quartier à coups de millions d’euros est une chose, mais permettre à des jeunes de se dépenser sur un terrain de sport devrait être une priorité sociétale autant que sportive.
F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Septembre 2019

Les locations de courte durée (moins de 120 jours par an) de chambres ou de logements entiers à des touristes de passage se sont multipliées avec l’avènement des sites de mise en relation, de location de ces locaux sur internet et le développement de l’économie collaborative. Même s'il contribue à l'attractivité touristique de la Ville, ce développement a des effets multiples. Il constitue une concurrence à l’hébergement touristique conventionnel, participe de la transformation de certains immeubles en logements exclusivement touristiques et entraîne une tension sur le prix du foncier en raison de la forte rentabilité de ce type de location. Afin de permettre aux collectivités locales d’exercer un meilleur contrôle de l’implantation de ce type d’activités et d’en corriger les effets pervers, la loi du 7 octobre 2016 pour une République Numérique a introduit l’obligation pour tout loueur occasionnel, quelle que soit la nature du logement loué, dans les communes soumises à procédure d'autorisation de changement d’usage, de s’enregistrer auprès de sa mairie qui, en retour, lui attribue un numéro d’enregistrement. Les services communaux ont pu constater un décalage très significatif entre les locations dûment déclarées et les statistiques de nuitées communiquées par la principale plate-forme de mise en relation. Aussi, afin d’obtenir une information complète sur les locations de courte durée, le conseil municipal, sur proposition du groupe majoritaire, a décidé d'instituer une procédure d'enregistrement des meublés de tourisme dans la commune d'Albi dès la première nuitée, à compter du 11 avril 2019, date de l'arrêté préfectoral instituant la mise en oeuvre du régime d'autorisation préalable de changement d'usage de locaux d'habitation sur Albi. A la suite de la réflexion menée depuis plusieurs mois par la Commission de travail « Taxe de séjour » à laquelle ont participé les Offices de Tourisme et les Communes des territoires tarnais, le Comité Départemental du Tourisme a souhaité proposer une aide à la mise en place d'une plate-forme de collecte de la taxe de séjour pour chaque collectivité souhaitant intégrer le Plan départemental d'accompagnement à la sécurisation et à l'optimisation des taxes de séjour. La ville d'Albi a accepté de s'intégrer à ce plan afin de mettre en oeuvre un téléservice pour permettre d'effectuer la télédéclaration. Depuis la mise en oeuvre de cette procédure, les services de la ville ont pu constater une augmentation sensible des régularisations. Le groupe majoritaire

 Albi, une histoire de passerelles

La passerelle qui fait la jonction entre les 2 voies de la gare Albi-Madeleine est fermée au public depuis début juillet pour raison de sécurité. Le contournement de la gare occasionne alors un détour de plusieurs centaines de mètres pour des personnes souvent âgées.
La Mairie qui a la charge de son entretien a confié à un cabinet d’étude le chiffrage et la faisabilité des réparations nécessaires.
En réponse à une question que nous avons posée en conseil communautaire, Mme le Maire ne s’est pas prononcée sur la réouverture de cette passerelle arguant d’un coût probable de réparation de plus d’un million d’euros.
Quand on met en parallèle le coût actuel de 10 Millions d’euros de la passerelle en construction au dessus du Tarn, on voit bien que la majorité actuelle privilégie le circuit touristique UNESCO au détriment d’albigeois qui empruntent une passerelle centenaire pour accéder aux commerces de proximité de leur quartier.
OEuvrer pour le tourisme c’est bien, mais cela doit passer après le bien-être de nos concitoyens et on peut déplorer que les habitants du quartier aient été mis devant le fait accompli.F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine Contact : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-

Quelques idées à creuser en faveur
de la vie démocratique locale

 •Nommer un adjoint aux finances qui soit issu des groupes minoritaires. Afin d'amener d'avantage de transparence et de contrôle des dépenses publiques.
•Mettre en place des commissions de travail sur les projets et enjeux du mandat afin de suivre leur pertinence, leur financement, etc... Les élus de tous bords, comme représentants des citoyens doivent participer activement à la vie publique et non plus la subir.
•Laisser en accès libre tous les documents, rapports, contrats, etc... Ceux pour lesquels il n’y a pas de contre-indication juridique.
•Mettre en place des critères clairs pour l’attribution des aides et des subventions au monde associatif. Mise en place de gardes-fous pour s’assurer de leur bonne utilisation.
•Avoir l’écologie et la préservation de notre environnement comme fil conducteur de toutes politiques menées.
Voici quelques pistes éthiques qui pourraient, sans faire un programme, contribuer, contrecarrer l’opacité, l’autoritarisme et l’inconsistance des projets politiques.Pour le groupe socialiste et citoyen, Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal groupe.elus-minoritaires@mairie-

L’écologie

 Le réchauffement climatique sévit : plus de 40º fin juin 2019, quels records à venir dans l’Albigeois ? Cette situation nous oblige à prendre des mesures d’ampleur et cette action doit être locale autant que mondiale. Notre ville a subi pendant des décennies (et subira encore jusqu’à la fin de ce mandat en mars 2020) un modèle d’urbanisme inadapté à la situation climatique ainsi que des mesures qui dégradent notre cadre de vie : offre de transports publics insuffisante, immenses zones commerciales bétonnées, espaces publics du centre-ville totalement minéraux comme la place du Vigan, la place du Château récemment inaugurée, les abords des Cordeliers, les abords du tribunal et de la Cathédrale... Autant de surfaces de granit et de goudron qui sont de véritables pièges à chaleur, sans parler d’un circuit automobile qui tourne 210 jours par an, même les jours de pollution ou de canicule, au mépris de la santé et de l’environnement. Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) prévoit encore d’étendre l’urbanisation, alors qu’il faudrait verdir de nombreux lieux, planter davantage d’arbres et reconvertir les friches commerciales et industrielles.
Pour répondre à l’urgence climatique et environnementale, seule l’écologie politique propose des solutions adaptées. Mettre l’écologie au centre de toutes les décisions des collectivités, c’est améliorer les conditions de vie pour tous. L’écologie, sociale et accueillante, voilà la perspective d’avenir qui se présente maintenant !  Pascal Pragnère Albi Vert Demain – EELV
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Juillet-Août 2019

Albi terre de rassemblement, de rayonnement et d'ouverture

Il est des événements inédits dans l'histoire d'une ville qui en disent long sur son rayonnement, sur son influence politique et son esprit d'ouverture. Ainsi au cours de ces deux dernières années, Albi a eu l'honneur de recevoir de hautes personnalités politiques dont trois anciens Premiers ministres et tout récemment l'actuel chef du gouvernement, tous de sensibilités politiques différentes.
En 2018, Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel et ancien Premier ministre, a choisi Albi pour la rencontre des présidents des cours constitutionnelles latines en présence des présidents italien, espagnol, portugais et de Lionel Jospin, également ancien Premier ministre. Une belle preuve de confiance lorsque l'on sait que la précédente édition de ces rencontres avait eu lieu à l'Alcazar de Séville et que la France recèle bien d'autres trésors du patrimoine dont la réputation internationale est considérable.
En 2019, c'est Alain Juppé, ancien Pemier ministre, qui réserve à Albi sa dernière sortie en tant que maire de Bordeaux, à l'invitation de Stéphanie Guiraud-Chaumeil qui venait de lui rendre visite dans sa ville. La qualité de son intervention lors des États généraux de l'Albigeois a fortement marqué les esprits. Parmi les autres édiles qui ont répondu favorablement à notre invitation, messieurs Moudenc et Saurel, respectivement maires de Toulouse et de Montpellier.
Et puis tout récemment, ce sont les maires de Villes de France, de Colmar à Kourou, de Douai à la Roche-sur Yon, qui viennent de faire le déplacement à Albi pour tenir leur congrès national avec dans leur sillage pas moins de cinq ministres et le Premier ministre manifestement heureux de se trouver dans notre ville.
Après la clôture du congrès, le maire d'Albi a accompagné Édouard Philippe dans une visite, à sa demande, de la Cité Épiscopale avant de se rendre à l'inauguration de l'unité d'enseignement autisme à l'école Rochegude, en présence de madame la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées.
Après s'être longuement entretenu avec la jeune Manon qui lui a remis à cette occasion un dessin, le Premier ministre, manifestement ému, a indiqué qu'il gardera la trace de cette visite sur son bureau. Nous profitons de cette tribune pour rendre hommage au travail de notre collègue Sylvie Bascoul-Vialard et de l'ARS en appui de l'AGAPEI pour favoriser l'aboutissement de ce projet inclusif à Albi.
Bref, en moins de deux ans, trois anciens Premiers ministres et un Premier ministre en exercice, de sensibilités politiques différentes, ont fait le déplacement à Albi. C'est inédit dans l'histoire de notre ville. Quels enseignements en tirer ?
Notre ville a des arguments à faire valoir pour accueillir des événements politiques de tout premier plan. C'est aussi une forme de reconnaissance pour le travail accompli par notre équipe municipale. Le choix d'Albi n'est pas le fruit du hasard mais bien celui de circonstances favorables créées par le groupe majoritaire, uni autour de son maire, dans toute sa diversité.  Le groupe majoritaire

Mise au point sur le SCA et le sport albigeois

 En votant contre l’octroi d’une subvention de 548 000€ pour la saison 2018/2019 au Sporting Club Albigeois, certains voudraient nous faire passer pour des anti Rugby.
Tout cela fait bien rire ceux qui connaissent notre passion pour le sport en général et le rôle social que nous lui attribuons.
Nous considérons que le SCA a le modèle économique et le soutien populaire pour avoir sa place en pro D2, mais que la subvention municipale versée doit respecter les conventions votées et qu’il faut arrêter avec les avances octroyées en fin de saison jamais reprises.
Sur les 3 dernières années ce sont 448 000€, 480 000€ et 548 000€ qui ont été octroyés malgré l’échec sportif, bien au-delà des 400 000€ affichés par la majorité qui devrait être une fourchette haute.
L’argent dégagé permettrait alors d’aider d’autres sections à passer un cap sportif (comme l’ARL XIII), se sauver financièrement (US ALBI) ou récompenser de beaux résultats (USCA, ECLA, Gymnastique, …).
Il faut donc sanctuariser les 1,7 Millions d’euros de subventions versées à 130 associations sportives, revoir les critères (nombre de licenciés, résultats, rôle social, formation, rigueur budgétaire), et surtout les respecter. F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine Contact : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-

En quête d’étiquette

Cette majorité, la plus mal élue en 30 ans, bien qu’ayant été cooptée, cherche à se mettre dans la roue de LREM en vue des échéances municipales. Que cela soit par crainte de voir réapparaître d’anciens élus ou par conviction, ce changement de chapelle interroge.
À y réfléchir, elle s’y sentira peut être bien dans ce clan. Celui de Castaner qui ne sait plus quoi inventer comme outrance et comme mensonge et qui envoie la police obligée de tirer sur les citoyens qu’elle est sensée protéger. Celui de De Rugy le greenwasher de service. Et j’en passe et des meilleures...
Avec un Président, dont le mépris de classe, est patent. Dont la seule stratégie est de ne laisser que Le Pen dans l’échiquier politique pour s’assurer toutes les victoires.
Avec l’intégralité ou presque des médias à son service.
Avec cette théorie du ruissellement, bien appliquée localement, qui n’est que l’alibi grossier pour installer un ultra libéralisme (souvent dépendant de la commande publique et d’aide de l’état d’ailleurs), pour saboter les services publics tout en demandant encore plus d’efforts aux Français.
Cette dictature douce, sans mort violente, tout en contrôle (celle décrite par Orwell) s’installe petit à petit alors que notre « maison brûle mais on regarde ailleurs » disait Chirac en 2002.
Dans ce contexte le socialisme Jaurèsien est plus que jamais d’actualité. Comme une pratique de la théorie de la capillarité. Culture, Pacifisme, Défense des plus modestes, Écologie et Bien Commun comme fils conducteurs de toute action publique. Ce qui profite à tous permettra toujours à une minorité de tirer son épingle du jeu. Mais pas une poignée d’individus et pas toute la boîte d’épingles.
Comment soutenir un pouvoir de cette ampleur et de cette nature..  Pour le groupe socialiste et citoyen, Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal groupe.elus-minoritaires@mairie-

Quelle vie ? Quelle ville ?

Sous Macron, n'en déplaise à Mme la Maire, tout s'aggrave et les fins de mois commencent de plus en plus tôt. « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère » et des inégalités qui explosent, des services publics qui disparaissent, tels les commissariats des quartiers que nous proposons de rétablir.
À Albi, sous la droite, ça empire : les ministres macroniens défilent pour prêcher l'attractivité et la ville se dévitalise. Son centre-ville commercial (« le plus beau du monde », selon la Maire) se vide et la zone d'activité de Cantepau devient friche. Leroy-Merlin ouvre en fanfare (bonjour les dégâts!), des dizaines de commerces vont s'installer dans le Retail Park en périphérie. Camille Claudel ferme ses portes (la cinquième école depuis que la droite est aux affaires !).
Notre ligne de conduite se décline en deux mots : résister et proposer.
Au Conseil municipal, qui parle de pouvoir d'achat, de gratuité des biens communs, de l'eau, des transports, de l’accès aux soins ? qui participe physiquement aux mobilisations sociales ? qui rejette le racisme répandu par le RN ? qui exige le respect de la démocratie et propose d'associer les citoyennes et citoyens aux décisions ?
Alors, il est vraiment temps de se rassembler. Non pas derrière un leader ou autour d'un parti mais avec toutes les forces citoyennes, sociales et écologiques, de la gauche albigeoise. Pour vivre mieux dans tous les quartiers d'Albi et redonner du souffle à notre belle ville.
Alors, jeunes et moins jeunes, ne vous abstenez pas.... Impliquez-vous ! Dominique MAS, Roland FOISSAC
Élus du CLIC Front de gauche
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juin 2019

Albi est régulièrement choisie par des institutions importantes, nationales et internationales, qui organisent dans notre ville des événements de grande ampleur. Ces choix ne sont jamais le fruit du hasard, mais plutôt des marques de confiance et de reconnaissance pour ce que représente Albi sur la carte des territoires et pour notre capacité collective à répondre à un niveau d'attentes élevé. Ce fut le cas pour la réunion à Albi des Présidents de cours constitutionnelles latines en 2018 (France, Italie, Espagne et Portugal) sous l'impulsion de Laurent Fabius, et ça sera le cas les 15, 16 et 17 juillet prochains avec le Tour de France cycliste suite à la décision prise par Christian Prudhomme et ASO de faire d'Albi une ville d'arrivée, de repos et de départ du 3e événement sportif mondial. Entre temps, Albi accueillera le Congrès National annuel de "Villes de France". Il réunira dans notre ville plusieurs centaines de personnes: maires, élus de villes moyennes et personnalités diverses telles que les Présidents des réseaux représentant les agglomérations et les grandes villes, messieurs Rigaut et Moudenc, repectivement Maires d'Annecy et de Toulouse, mais aussi nombre d'acteurs du monde économique. Edouard Philippe, premier ministre et 4 membres de son gouvernement, sont également attendus à cette occasion. Ils sont d'ores et dejà les bienvenus dans notre Ville, notre maire ayant noué avec la plupart d'entre eux une relation de travail constructive, très éloignée des pétites polémiques politiciennes qui n'intéressent plus nos concitoyens, particulièrement dans la gestion des affaires locales. "Mieux vivre au quotidien dans les villes de France" est notre première préoccupation à Albi et c'est aussi le thème retenu par les élus de toutes sensibilités politiques à l'occasion de ce congrès annuel. Leurs échanges mettront en exergue les leviers d’attractivité dont disposent nos villes, à l'heure où le programme "action coeur de ville" va connaitre ses premières déclinaisons opérationnelles. A l'image d'Albi, nos villes moyennes, villes humaines, villes d’avenir, ont des arguments à faire valoir en tant que territoires d'équilibre, interfaces actives entre la ruralité et le phénomène métropolitain. De par son positionnement de ville durable et innovante, forte de la richesse de son offre en matière d'enseignement supérieur et de recherche, Albi a été retenue à l'unanimité, avec le soutien infaillible de Caroline Cayeux, Présidente de "Villes de France", pour recevoir ce congrès annuel qui sera ouvert conjointement par Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d'Albi, Présidente de la communauté d'agglomeration de l'Albigeois et Sébastien Lecornu, ministre chargé des collectivités locales. C'est à Albi que cela se passe. Les Albigeois peuvent être fiers de leur Ville et de son rayonnement. Le groupe majoritaire

2 décisions en trompe l’oeil

Lors du dernier conseil municipal Mme Le Maire a confirmé avoir donné un avis favorable au déplacement d’un débit de tabac situé à proximité du Lycée Balzac, en périphérie route de Millau dans la zone St Antoine. Le problème est que cette décision a été prise contre l’avis des services douaniers parlant de « déséquilibre du réseau » et contre l’avis négatif de la confédération des buralistes du Tarn. On ne peut d’un côté afficher la défense des commerces de proximité de centre-ville, signer une convention « Action Coeur de ville », et dans le même temps accorder un déplacement de commerce qui va avoir un impact négatif sur de nombreux débits de tabac aux alentours. La 2e décision concerne la gratuité des 2 premières heures de stationnement tous les samedis après-midi dans les parkings Jean Jaurès et Cordeliers. Le véritable objectif est de réduire le stationnement en surface, et le coût de 30 000 € de cette décision pour les 2 parkings souterrains les moins fréquentés et exploités par 2 sociétés s’apparente à une subvention déguisée. Choisir les parkings du Vigan et Sainte-Cécile plus fréquentés, aurait permis de rendre un peu de leur argent aux albigeois. F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine Contact : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-

Le Nous ou le Moi ?

La confusion règne en France. Les partis politiques traditionnels « de gouvernement » sont déboussolés. Idéologiquement. Le parti présidentiel envoie les CRS sur ses citoyens et résume la vie publique à « Moi ou le chaos ». C’est à dire l’extrême droite. Une politique très à droite, anti-écologique, libérale pour une élite en pouvant se permettre (ou se l’imaginer) d’être ultra répressif socialement. Mais la gauche n’a pas disparu. Celle protégeant les plus fragiles, croyant à plus de biens communs, de services publics efficaces, à l’accomplissement des individus avec l’ascenseur social. Celle qui promeut la redistribution des richesses, la diversité des cultures, l’éducation, le droit de manifester, la liberté, l’indépendance de la presse, l’entraide entre les peuples. L’équipe municipale qui court après le label « En marche » nous offre depuis 25 ans : • des fermeture d’écoles pour des raisons comptables sans considérer le bien-être de nos enfants • Des centres commerciaux comme lieux de vie • Des services publics reculant partout notamment dans les quartiers populaires de plus en plus laissés de côté • La hausse des impôts fonciers • Des aides massives à des PME alors que l’agriculture, les petites entreprises commerciales, artisanales sont abandonnées. Pourtant les perspectives d’emploi et d’écologie se situent dans ces secteurs. • De l’arbitraire dans l’attribution de subventions au monde associatif. Pourquoi tout est fait pour sauver certains à grands renforts d’argent public alors que d’autres sont tout bonnement ignorés ? • De l’opacité sur l’utilisation de l’argent public. Impossibilité pour les citoyens que nous sommes (élus municipaux représentants des citoyens) d’avoir accès aux documents comptables. • Davantage de caméras seules garanties de la tranquillité publique et toujours moins de présence humaine (police, éducateurs et médiateurs). La liste est longue illustrant cette politique qui fait la part belle au béton, aux décisions autoritaires, opaques au bénéfice des « mêmes » méritants. Localement, nous pouvons contribuer à changer d’échelle sur la transition écologique (aide à la création de filière agricole alimentaire notamment), réinventer la façon de gérer la cité. Renoncer au Moi pour le Nous. Pour le groupe socialiste et citoyen, Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal groupe.elus-minoritaires@mairie-

Le sport-business : passion albigeoise

À peine la majorité municipale avait-elle engagé 552.000€ TTC sans justification pour refaire une portion de circuit, voilà qu’il fallait refaire la chaussée en centre ville : du feu de la Madeleine aux lices Pompidou, faire sauter le passage piéton surélevé du Vigan, vite vite... ! Les pavés patiemment scellés, dégagés d’un coup de pelle ! Pourquoi ? Pour le Tour ! Ilots centraux arrachés, feux du lycée Lapérouse bientôt déracinés. Pourquoi ? Pour laisser la place aux sprinteurs... Et pour de belles images de notre ville dans 190 pays qui vont se ruer pour visiter la cathédrale ! Mais à quel prix pour les Albigeois ? Arrivée, journée de repos, départ d’étape : 250.000€ payés à la société ASO organisatrice du Tour. Travaux de voirie puis remise en état : environ 200.000€. Sécurité renforcée, nettoyage, personnels, communication : au moins 150.000€. Un total avoisinant 600.000€ pour 3 jours de sport-business : 200 cyclistes qui passent en 30 secondes, et une caravane publicitaire de 300 véhicules qui occupera le centre-ville. La dimension de la performance des coureurs sera bien peu de chose à côté de l’avalanche de publicité qui va nous envahir. Encore une fois, les albigeois n’ont pas été consultés pour toutes ces dépenses, mais ils payeront plus de 1.150.000€ pour une majorité municipale soumise aux lobbies automobiles et publicitaires, et qui ignore la démocratie. Ne vaudrait-il pas mieux consacrer cet argent à sécuriser des pistes cyclables pour les enfants et les habitants d’Albi et réduire la circulation automobile... même si cela ne passe pas à la télé ? Pascal Pragnère Albi Vert Demain / EELV pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Mai 2019

Sainte-Cécile, Notre Dame

La catastrophe de Notre Dame de Paris est encore bien présente dans les esprits, des croyants bien sûr, mais aussi de toute la communauté nationale et internationale. Les images de ce terrible incendie qui faillit emporter ce joyau de l’architecture gothique resteront à jamais gravées dans nos mémoires. Une part importante de ce magnifique patrimoine qui traversa les siècles en soulevant l'admiration de ses contemporains a été consumée par les flammes. Il est perdu à jamais. Heureusement, Notre Dame est toujours debout face à son destin et à l'éternité. Elle le doit beaucoup à l'engagement des pompiers de Paris, exemplaires de courage et de dévouement. Désormais il nous revient collectivement de nous porter au chevet de Notre Dame. "Nous agirons. Et nous réussirons" en nous inspirant de nos grands bâtisseurs a assuré le Président de la République. À l'orée des Jeux Olympiques de 2024 organisés dans la ville lumière, la générosité et le génie des hommes d'aujourd'hui sont les meilleurs gages de la réussite du projet de la reconstruction de cet édifice majestueux, le plus visité en Europe. Du haut de son clocher, Sainte-Cécile a certainement perçu le péril immense qui menaçait Notre Dame. Les Albigeois aussi ; incrédules devant leurs écrans, désemparés face à une nouvelle qu'ils n'auraient jamais voulu connaître. Car Notre Dame de Paris, rives de Seine, et Albi la cité épiscopale ont en commun bien des superlatifs, mais aussi une même inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité. Le principe de solidarité entre les sites Unesco, entre les biens inscrits pour leur valeur unique et universelle, nous oblige. C'est pourquoi, à l'initiative de son maire, Albi, ville d'arts, de culture, de patrimoine et de solidarités a mobilisé une aide exceptionnelle de 20 000 euros afin de prendre sa part à l'effort national de reconstruction, apportant ainsi à jamais sa pierre à l'édifice de Notre Dame. "Chaque face, chaque pierre du vénérable monument est une page non seulement de l’histoire du pays, mais encore de l’histoire de la science et de l’art" selon Victor Hugo. Et au-delà de la pierre il y a le symbole de charité et de fraternité d'un lieu ouvert à tous. Alors n'oublions pas la nécessité de prolonger cet élan de générosité auprès des plus démunis, des personnes isolées et en grande précarité, pour l'unité du pays, dans la solidarité et l'espérance nationales. C'est aussi cela le message de Notre Dame. Le groupe majoritaire

Au sujet des subventions sportives à ALBI

Les subventions à la centaine d’associations du sport albigeois qui touchent de l’argent public, représentent un total d’environ 1,3 Millions d’euros dont 535 000 euros versés au Sporting Club Albigeois Rugby XV.
En effet, alors que la modification de la convention de financement pour SASP SCA votée le 9 avril 2018 affichait une subvention moyenne de 400 000€ par an, l’examen du budget de la société montre une augmentation sur les 3 dernières années de la subvention municipale qui passe de 448 000 euros sur la saison 2016-2017 à 535 000 € pour la saison 2018-2019.
Ceci s’explique par des avances votées chaque année, 250 000 euros pour la saison 2017/2018 par exemple, qui ne sont jamais reprises malgré l’échec du critère affiché de remontée en pro D2, et deviennent de facto des subventions déguisées en avances.
On voit donc que tout cela manque de clarté et d’équité vis-à-vis des autres sports, surtout que cette subvention ne concerne pas l’école de rugby dont l’association ne touche que 50 000 euros.
Il faut une grande politique sportive pour ALBI mais surtout dans la transparence des subventions versées .
F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

CHANGER DE LOGICIEL

25 années de gestion de droite et voilà le résultat. « Attractivité, compétitivité,...», le logiciel enclenché en 1995 a tourné à plein. Cette fin de mandat illustre cruellement les effets de ces orientations libérales. Développement indécent des zones commerciales en périphérie, dont Leroy-Merlin, aux conséquences catastrophiques : écologiques et économiques.
Derrière les sourires et les poignées de main, cette majorité se sera révélée insensible aux avis des citoyens, des associations et méprisante à l'égard des élus qui alertaient contre les décisions aberrantes telles que ferme de la Renaudié, école C. Claudel, concession du circuit,... La démocratie participative ? Comme celle de Macron : « Causez toujours, c'est moi qui décide ». Alors, à l'approche du verdict, on sort le grand jeu. Divertissement à tout va, animations pour tous les publics. Priorité à l'événementiel. Quel bonheur d'avoir le Tour de France : Albi, maillot jaune des villes françaises et nombril du Monde !
Mais la réalité les rattrape. Le fossé se creuse avec les quartiers et le coeur de ville périclite. Les équilibres sont rompus. Alors, à demi-mots on reconnaît une « erreur stratégique ». En catastrophe, on sollicite... un cabinet d'études pour définir « un périmètre de sauvegarde » et on paye deux heures hebdomadaires de gratuité dans deux parkings (mais pas en surface).
Aux lectrices et lecteurs qui nous trouveraient trop sévères, rappelons que pendant 5 ans, nous avons multiplié les propositions constructives. Pas découragés, nous continuons à les porter pour... changer de logiciel.
Dominique MAS, Roland FOISSAC
Élus du CLIC Front de gauche
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Tout et son contraire

Comment peut-on dire à la fois que le centre-ville est dynamique à longueur de temps (alors que tous les chiffres prouvent le contraire). Et dans le même temps solliciter les fonds de l’État d’« Action Coeur de Ville » sensés accompagner leur revitalisation. Un moratoire sur le développement commercial périphérique s’impose. Et un programme ambitieux d’urbanisme, de déplacement, de stationnement, d’habitat est la priorité de années à venir. Pour remettre de la vie intense dans le bel écrin.
Comment peut-on assumer des rallonges de subvention en urgence au sport professionnel tout en refusant une aide aux associations sportives amateurs en difficulté ? quand quelques acteurs culturels et sportifs génèrent l’essentiel des subventions attribuées, la grande majorité des associations ne bénéficie que d’un saupoudrage. L’équité, le suivi, l’accompagnement loyal et responsabilisant du monde associatif doit être de rigueur. Il est temps de remettre de l’ordre, de l’équité, de la transparence dans l’attribution des subventions et enfin contrôler l’usage fait des deniers publics.
Comment peut-on livrer le stationnement et les parkings ainsi que notre patrimoine commun (école Pasteur par exemple) à des opérateurs privés ultra-rentables et en même temps constater que les Albigeois fréquentent moins le centre-ville et y habitent de moins en moins. Depuis 25 ans, on nous parle à longueur de temps d’attractivité de notre cité alors qu’Albi a vu sa population croître de 25 % en 40 ans, alors que dans le même temps celle de Toulouse a doublé. Et depuis l’obtention du label Unesco, tous les indicateurs montrent le fléchissement du tourisme et l’accroissement de la vacance commerciale.
Il faudra bien un jour reprendre possession de tous ces enjeux. Cesser d’embellir la réalité jusqu’à la travestir.
Nous soutiendrons les projets qui vont dans le sens du bien commun, de la préservation de notre environnement et de l’équité. Nous avons tant d'atouts à faire valoir.
Pour le groupe socialiste et citoyen,
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Avril 2019

Pour une relation majorité-opposition apaisée

Le groupe majoritaire se refuse de faire des tribunes d'expression politique le lieu de toutes les dérives démagogiques et idéologiques. Seuls comptent Albi et les Albigeois. Notre groupe, fort depuis sa création de sa diversité d'opinions et de sensibilités, sans se soucier de politique politicienne, applique le programme pour lequel il a été élu en tenant compte des circonstances et hors de tout sectarisme. Il est en responsabilités. Un mot lourd de sens et d'implications. L'opposition est, de son côté, dans son rôle lorsqu'elle n'approuve pas toujours notre action, dans le respect des personnes, sans anathèmes et surtout sans essayer de tromper l'opinion en diffusant délibérément de fausses informations. Elle est une opposition qui se fonde sur des convictions bien ancrées. Et c'est important pour notre groupe d'être ainsi « challengé ». Pourtant, certains opposants se complaisent dans le pamphlet et la caricature. D'autres, à cours d'inspiration, vont jusqu'à oublier d'où ils viennent et sans trop savoir non plus où ils vont. Cette difficile et improbable quête d'identité et de sens s'exerce parfois dans cette rubrique mais aussi dans d'autres tribunes qui fleurissent ici ou là, à l'aube de périodes d'effervescence électorale qui donne des ailes à certains. Mais malheureusement, elle s'exerce régulièrement contre l'autre et le plus souvent à des fins bassement politiciennes. Et tant pis pour l'intérêt général. Leur devise: si tu n'arrives pas à te trouver, va donc chercher l'autre. Un exercice dans lequel excelle l'un des auteurs zélés de la tribune de feu le groupe socialiste et citoyen qui a perdu au fil des mois l'ensemble de ses cadres jusqu'à voir son maigre effectif amputé par le départ de son dernier entrant. Et c'est le rédacteur de ce même groupe, exemplaire donc ! qui dénonce un groupe majoritaire qui serait à l'agonie. Qu'il se rassure, notre équipe municipale a de la réserve et incarne le renouvellement de la plus belle des façons. Et l'enjeu du renouvellement ne concerne pas seulement les hommes et les femmes, il concerne aussi, et avant tout, les idées. C'est une chose de cibler les personnes, c'en est une autre d'alimenter le débat sur le fond et de faire des propositions utiles et indispensables pour la gestion des affaires locales, en réponse aux attentes des Albigeois, avec sérénité et enthousiasme. Albi et les Albigeois le valent bien. Au demeurant, ils le veulent, nous en sommes convaincus, pour être présents, au quotidien, à leurs côtés, sur le terrain, tous les terrains.
Le groupe majoritaire

Voeux... pieux ?

Que faut-il souhaiter à notre agglomération pour cette nouvelle année pré-électorale ?
° De la démocratie : La majorité albigeoise est fracturée. Une forme de fébrilité s’est installée et cela se ressent dans le fonctionnement de notre agglomération. De l’omniscience de l’ancienne présidence nous sommes passé à la toute puissance. Avoir une majorité absolue implique avant tout pédagogie, respect et responsabilité.
° Du contrôle des politiques menées : Notamment en matière de développement économique, nous demandons depuis longtemps qu’un état des lieux des subventions et des aides soit enfin mené afin qu’une évaluation de leur efficacité soit établie.
° De la transparence : Les réunions du bureau communautaire se tiennent toujours sans ordre du jour, sans feuille de présence et sans compte rendu. C’est pourtant cet organe qui décide de tout. Puisque le conseil communautaire vote la plupart du temps (même si des tensions apparaissent à présent) comme un seul homme, sans poser de question, sans débat.
° Du débat : La plupart des élus n’osent même pas questionner la présidence sur les décisions prises. Fatalistes devant une majorité albigeoise qui peut décider seule et qui n’hésite pas à stigmatiser les contradicteurs.
° De l’ambition : L’agglomération est un levier majeur pour initier les changements radicaux qui doivent être menés en terme de transition écologique, de développement économique, de répartition des richesses, des aides et subventions.
Pour le groupe socialiste et citoyen,
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Insécurité, Albi pire que Béziers ?

Les 2 meurtres en quelques mois qui ont touché ALBI sont une première dans une ville qualifiée à tort de calme.
L’ensauvagement de ces voyous qui n’hésitent plus à s’affronter à coups de couteaux en plein jour au milieu d’un vide grenier ou d’une fête foraine, ne semble plus avoir de limites.
Ces meurtres entre bandes rivales, s’ajoutent à des trafics de drogues dans de nombreux quartiers dont 2 classés en zone de sécurité prioritaire, et à une ville parmi les plus touchées par l’islamisme.
La responsabilité en incombe aux parents qui n’éduquent plus, à l’État qui ne protège plus faute de moyens policiers et de volonté politique, à la justice qui ne condamne plus arguant de mauvaises lois, mais aussi aux politiciens locaux obnubilés par l’image UNESCO de la ville.
En 2016 en réponse à notre volonté de voir la Police Municipale armée, Mme le Maire avait ironisé sur la politique sécuritaire du Maire de Béziers, en 2019 il est temps de prendre conscience de la montée de l’insécurité dans notre ville.
F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Polluer, coûte que coûte... !

C’est un choix budgétaire incroyable et injustifiable dans le contexte actuel ! Le 18 février, la majorité municipale a financé 552.000€TTC (460.000€HT) pour refaire une portion de piste du circuit, qui aurait dû être pris en charge par la société délégataire DS Events. Et bien non ! Notre majorité municipale a eu pitié de cette société qui gère le circuit, qui a fait 210 jours de bruit et de pollution et 89.600€ de bénéfices nets en 2017 ! Et qui prétend ne pas pouvoir investir pour la réfection de la piste, sans faire connaître l’état de ses comptes pour le justifier. Bref, Mme le Maire fait un cadeau monumental de plus à son « circuit adoré », financé bien sûr par les impôts des Albigeois, dont certains subissent les nuisances. Mais une petite touche de véhicules électriques pour faire passer la pilule, un petit label fleuri, et voilà le tour est joué !
Combien d’associations ou de clubs sportifs pourraient être mieux aidés avec de tels montants ?
La planète brûle, les jeunes se mobilisent, une énorme prise de conscience de la gravité des enjeux climatiques est en cours, mais ici, à Albi, la municipalité choisit de gaspiller l’argent public pour quelques nantis qui polluent et montrent le mauvais exemple. Les petits labels et récompenses de façade ou le greenwashing ne dupent personne : notre ville est devenue un extraordinaire laboratoire de l’irresponsabilité des décideurs locaux. La vague de mobilisation que commence à gonfler ne les épargnera pas !
Pascal Pragnère
EELV / Albi Vert Demain
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Mars 2019

Une gestion à visage humain

 La question du personnel est souvent pointée du doigt par certains de nos opposants, y compris par ceux de la dernière heure. Plus exactement, ils dénoncent ce qu'ils appellent des dérives, c'est-à-dire des recrutements qui ne seraient pas maîtrisés, conséquence selon eux d'une mauvaise gestion. Et peu leur importe la qualité du service rendu au public et la charge supportée par les agents en place. Peu leur importe aussi la réalité de notre collectivité, les comparaisons plutôt très favorables avec les villes de la même taille et les contraintes spécifiques de son environnement. Peu leur importe enfin les évolutions à venir qui devraient imposer la plus grande des prudences aux donneurs de leçons comme elles en imposent aux gestionnaires. Alors que l’État nous confie la gestion des titres (passeports, cartes d'identité....), alors que le contexte sécuritaire invite nos villes à renforcer les moyens humains et matériels de leur police municipale, alors que notre ville entend pérenniser son aérodrome, son Musée Lapérouse, alors qu'elle se distingue par la qualité de ses espaces publics et pour sa gestion de la biodiversité (labels à l'appui), alors qu'il n'y a jamais eu autant de jeunes Albigeois à encadrer dans nos écoles, et la liste serait encore longue, elle devrait se fixer pour principal objectif la réduction de sa masse salariale. Ces opposants aux savants calculs, économes de la ressource humaine, seront sans doute heureux d'apprendre que celle-ci le sera mécaniquement du fait du transfert du service de l'eau à l'agglomération. Mais ils devraient aussi comprendre que les éléments de revalorisation de la rémunération des agents de la collectivité s'imposent à elle de par la loi, mais aussi pour récompenser l'engagement de ces mêmes agents. Notre collectivité pourrait aussi, pour afficher de beaux chiffres, transférer certains de ces personnels à d'autres structures, quitte à payer ensuite les prestations accomplies par ces mêmes anciens agents pour son propre compte. Ainsi, les frais de fonctionnement s'en trouveraient allégés, mais certainement pas la charge pour la collectivité. Telle n'est pas notre conception de l'action publique. Il existe aussi une autre catégorie d'opposants, ceux qui regrettent que nous ne fassions pas davantage de recrutements et que nous ne versions pas davantage de primes en tout genre. Nous avons retenu une positon équilibrée, guidée par le seul souci du service public et de l'intérêt général, convaincu que nous sommes que la commune doit se renforcer dans le contexte que nous connaissons.

Le groupe majoritaire

La politique sans masques

Carnaval est de retour. Affluant des quartiers populaires et des alentours, des milliers de jeunes et de moins jeunes se réapproprient le cœur de ville et le sortent de son apathie. À Albi, c’est la vie qui semble renaître ! Et cette année, depuis des mois, nos rues ont repris les couleurs annonciatrices d’un possible renouveau. Jaune et rouge et vert : la palette d’un autre avenir. Ce printemps voit éclore en effet de prometteurs bourgeons militants. Gilets jaunes et syndicalistes, ensemble, parcourent pacifiquement nos rues le samedi. Le dimanche, les confettis pleuvent sur tous, projectiles inoffensifs. En dehors de la cavalcade, peu de masques. Pourtant, la vie politique locale ne manque ni de masques ni de faux-semblants. Depuis maintenant cinq ans, minoritaires au Conseil municipal, en lien avec les Albigeois, sans étroitesse ni sectarisme, nous avons porté (souvent avec Pascal Pragnère) les valeurs de gauche et les résistances. Nous avons aussi porté nombre de propositions sociales et écologiques qui restent notre feuille de route. Face à une droite mal maquillée, nous avons œuvré à visage découvert. Œuvré et pas manœuvré. Aujourd’hui, des citoyens se réunissent, des formations de la gauche albigeoise se retrouvent et dialoguent. Un projet municipal s’écrit, social, écologique, solidaire, renouvelant la démocratie étouffée tout au long des derniers mandats. Les Albigeois précarisés, assignés dans leur quartier, méprisés, vont-ils retrouver l’espoir, venir gonfler le courant et occuper de leur indispensable présence la place qui leur revient dans une liste de large, très large rassemblement ? Pas question de laisser perdre ce regain de citoyenneté. La politique politicienne et les ambitions personnelles doivent être rangées au placard. Vive le Carnaval et bas les masques !

Dominique MAS, Roland FOISSAC Élus du CLIC Front de gauche groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Laissez-faire pour quoi faire ?

Avec les dernières avancées et clarifications juridiques, il faut se demander pourquoi laisser la surexploitation commerciale du circuit d’Albi perdurer. Personne ne veut raisonnablement sa fermeture, mais il est à présent envisageable que l’entêtement de l’exploitant et de la mairie cause la perte de ce symbole de la vie locale. Les circuits en ville disparaissent les uns après les autres dans notre pays. Cerise sur le gâteau, la ville va payer 420 000 euros de travaux alors que Mme le Maire avait promis qu’il n’y aurait plus de fond municipaux versés pour le circuit. Et quand sera-t-il lorsqu’il faudra refaire le revêtement de la piste ? Ensuite, le SCA. Les comptes 2018 révèlent des pertes lourdes et on nous prépare à l’idée que sans une remontée en ProD2, il ne pourrait plus y avoir de rugby professionnel à Albi. Il s’agit pour nous, depuis le début du mandat, en raison des crises qui agitent le club, de comprendre pourquoi il n’y a pas de garde-fous mis en place pour s‘assurer que les plus de 400 000 euros de subventions moyennes versées au club sont utilisées à bon escient. Nous souhaitons tous une remontée du club et beaucoup pensent également que la C2A serait plus pertinente pour accorder et contrôler les subventions au sport professionnel. À commencer par nombre de clubs et associations qui voient leur ressources baisser. Alors pourquoi tant de laissez-faire ?

Pour le groupe socialiste et citoyen, Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

«Albi a bien changé en 16 ans»

Telle est la phrase lâchée par le Procureur de la République d’ALBI lors de la réunion publique sur l’insécurité en centre-ville qui s’est tenue dernièrement en présence du Commissaire divisionnaire de Police, du directeur de la Préfecture, du Procureur et de Mme le Maire. D’un côté des citoyens excédés par des violences récurrentes sur la place des cordeliers, de l’autre des autorités démunies ; un commissaire de police qui rappelle qu’il ne dispose que de 2 voitures de police la nuit pour Albi, un procureur qui affirme qu’il ne fait qu’appliquer une loi inadaptée à la violence notamment des mineurs, et une Maire qui rappelle qu’elle n’a pas de pouvoir de Police et qui s’en remet à des caméras de vidéo protection. Pourtant en attendant que les lois changent, des décisions municipales peuvent être prises :  augmenter les effectifs de la Police Municipale (passer de 20 Policiers Municipaux à 30 Policiers Municipaux) pour leur donner des missions de prévention de la délinquance la nuit comme à Castres avec des maîtres-chiens, et passer de la vidéo protection (avec des images consultées a posteriori) à la vidéo surveillance (une personne derrière l’écran en direct) dans certains quartiers touchés par la drogue et la violence. F.Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine Contact : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Février 2019

La Ville d’ALBI soutient la culture occitane.

La culture occitane s’intègre à différents secteurs de notre vie albigeoise : l’éducation, la culture, la jeunesse, le vivre ensemble, le patrimoine, la mémoire de notre territoire. Pour l’année 2019, de nombreuses animations sont prévues tant en lien avec les écoles de la Ville qu’avec les associations qui portent haut le flambeau de l’occitan. La Ville d’ALBI également par sa programmation de spectacles n’oublie pas de programmer des concerts afin de proposer des soirées estivales de qualité aux Albigeois. La DICTADA, soutenue par la Ville d’ALBI, s’est tenue le 18 janvier 2019, en partenariat avec le Centre Culturel Occitan de l’Albigeois et l’Education Nationale. 280 élèves bilingues se sont réunis à la salle de Pratgraussals pour rédiger cette dictée qui portait sur un texte de Louisa PAULIN. Ce fut un succès. Dans le courant de l’année 2019, nous célèbrerons les 30 ans de l’école bilingue français-occitan de ROCHEGUDE située dans le quartier de VEYRIERES ainsi que les 10 ans de CALENDRETA. La Ville d’ALBI soutiendra là aussi les animations proposées par les écoles pour fêter ces anniversaires. Un carnaval sera également organisé à l’école AUBRAC dans le quartier de la MADELEINE avec une fabrication des costumes traditionnels et de « pétassous ». Ils participeront au défilé du carnaval après avoir défilé dans le quartier. La JANADA, le FEU DE LA SAINT JEAN, sera célébré le samedi 29 juin 2019 sur la place de la Cathédrale à la tombée de la nuit. Un groupe, MOUSSU T, animera la soirée ainsi que les SONAIRES D’OC. Comme l’an dernier, la RESSEGA défilera dans les rues d’ALBI avec les écoles bilingues albigeoises. La Ville d’ALBI accueillera le 27 juillet à 21h30, place du Vigan, le groupe LOU SERIOL et retenez-bien les dates des 16, 30 juillet et 13 août, une programmation est en cours de préparation pour animer les nocturnes gourmandes Place SAINTE CECILE. L’association ALBI OCCITANA organisera le 28 septembre 2019 le Festival LES PETITS CAILLOUX, festival à destination des enfants organisé dans une ambiance chaleureuse et conviviale. La MJC d’ALBI accueillera également L’ESPELIDA le 18 avril 2019, qui consiste à réunir plusieurs générations et invite à l’invention et à la création artistique en langue occitane. Je vous rappelle également les différents ateliers que vous pouvez venir découvrir nombreux au Centre Culturel Occitan de l’ALBIGEOIS. La Ville d’ALBI affiche sa volonté forte de faire découvrir et perdurer le patrimoine culturel de l’occitan.

Pour le Groupe majoritaire
Sylvie BASCOUL-VIALARD
Adjointe en charge des affaires scolaires et la langue occitane

 

Gilets jaunes et racailles, 2 traitements médiatiques différents à ALBI
 

Nous étions présents à ALBI - Le Séquestre le 17 Novembre lors de la première manifestation des gilets jaunes qui de l’avis général s’était déroulée dans la bonne humeur et sans incident.
Pourtant nous avons dû porter plainte dans la semaine suivante contre un article de France 3 qui nous attribuait des faits de violence et une alcoolémie importante.
Suite à la manifestation du 2 décembre qui a dégénérée devant la préfecture nous avons révélé par communiqué non repris par la presse, le véritable profil de l’homme arrêté qui a comparu au tribunal d’ALBI : converti fiché S, ayant séjourné 4 mois dans les geôles marocaines en 2015 pour « association de malfaiteurs » soupçonné d’avoir préparé des attentats terroristes.
Bien loin d’être un « citoyen comme les autres », comme le relatait La Dépêche.
Pendant ce temps là de nouveaux dealers ont investi le quartier de Lapanouse agressant les rares habitants qui s’opposent à eux en bas des escaliers, dans l’indifférence médiatique et politique.
Bonne Année à tous les patriotes.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

La commune et la colère.
 

La crise actuelle interpelle le gouvernement ; elle concerne tout autant les collectivités locales. En effet, la fiscalité, le pouvoir d’achat, la transition écologique sont des champs de responsabilité des communes et agglos. La majorité municipale d’Albi, qui clame que les taux d’imposition n’augmentent pas, a baissé les abattements sur les bases. Résultat : augmentation des impôts communaux de près de 5 % cette année. Les politiques locales font grimper les prix de l’immobilier, transforment les centres-villes en épicerie fine et chère, font de la spéculation foncière et favorisent l’implantation des grandes surfaces au détriment des commerçants locaux et éthiques. Résultat : baisse du pouvoir d’achat, emploi précarisé.
L’écologie est instrumentalisée pour la communication, mais ils bétonnent, favorisent la voiture et réduisent les services publics. Résultat : la pollution augmente, la malbouffe nous encercle.
Ces entourloupes aggravent la perte de crédibilité envers les responsables politiques locaux. Nous comprenons le malaise lorsque nous avons demandé avec R. Foissac et D. Mas d’ouvrir des cahiers de doléances ; majorité municipale ou « sécessionnistes », tous issus de l’idéologie macroniste, sont aussi responsables de cette crise. Pour les contrer, préparons-nous, unis, à leur opposer des projets fondés sur la justice sociale et fiscale, et sur des politiques écologiques décroissantes et économiques.

Pascal Pragnère
Albi Vert Demain
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

D'abord une BONNE ANNÉE à toutes et à tous.

Même notre Sénateur et ex-Conseiller Municipal a dénoncé la forte augmentation de plus de 7 % de la fiscalité. Ce qui est une double faute et une astuce électorale. Tout d’abord ce n’est pas le bon moment de mettre à contribution les ménages les plus modestes, et donc les plus nombreux. Ensuite, ces prélèvements financent clairement des dépenses de fonctionnement qui partent à la dérive et dont la majorité masque délibérément l’ampleur en refusant de répondre à nos demandes d’explications chiffrées. Ensuite, on imagine bien que pour le prochain budget, la majorité communiquera largement sur la stagnation de la fiscalité en pleine période électorale. Ce qui permettra également de promettre des tas de projets tape-à-l’oeil. De vieilles méthodes pour servir l’ancien monde.
Nous en sommes donc déjà à 4 démissions dans la majorité, soi-disant pour raisons personnelles, puis maintenant une démission de marque pour raisons (assumées) politiques. Il n’est facile d’être à la fois le Maire le plus mal élu en plus de 40 ans (17,3 % des inscrits au premier tour en 2014), de voir son propre camp qui se déchire à ce point et d’avoir la personne qui vous a quasiment cooptée être votre premier adversaire.
Il est fort à parier que 2019 sera une année difficile pour la majorité.
Que cette nouvelle année soit placée sous le signe de :
• Plus de biens et de services communs.
• Une plus grande transparence dans la gestion de la commune.
• La prise de conscience que l’échelon commune/agglomération permet de transformer la vie des citoyens vers un meilleur destin en particulier en matière économique et écologique.

Pour le groupe socialiste et citoyen,
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Décembre 2018 Janvier 2019

La caravane passe

Du 15 au 17 juillet 2019, le Tour de France cycliste fait étapes à Albi. Étapes avec un grand S. Ville d’arrivée, ville de repos, ville de départ, c’est le carton plein pour Albi. Voilà une décision de la société du tour (ASO) et de Christian Prudhomme que beaucoup de villes nous envient. Une décision sans précédent dans le Tarn. Une décision qui n’est pas tombée du ciel. En effet, cette attribution exceptionnelle fait suite à une candidature ardemment défendue par les élus de la majorité municipale au fil des mois et des années, parce qu’une relation de confiance ne se construit que dans la durée… Après la confiance accordée à Albi par ASO pour fêter les 100 ans du Tour, nous voici cette année associés aux 100 ans du maillot jaune ! Il s’agit là d’une véritable reconnaissance qui souligne la crédibilité acquise par notre ville dans sa capacité d’accueillir de grands événements sportifs. En l’occurrence le troisième événement planétaire après les jeux olympiques et la coupe du monde de football. Autant dire qu’il bénéficiera d’une exposition médiatique à sa mesure, c’est-à-dire considérable : 2 000 journalistes représentant 600 médias au service d’une diffusion dans quelque 190 pays pour une audience cumulée de plus de 33 millions de téléspectateurs par jour. La halte prolongée de cette immense caravane va générer des retombées inestimables, tant économiques qu’en termes d’image, que notre ville n’aurait pas les moyens de s’offrir sans cela. Le Tour c’est aussi le rendez-populaire par excellence qui bat tous les records de fréquentation au bord des routes et par médias interposés. Au-delà des passionnés de cyclisme, tous les publics suivent la grande boucle pour les exploits sportifs réalisés par les meilleurs champions de la discipline mais également pour la beauté des paysages et autres patrimoines que cette épreuve donne à voir au monde. Albi n’est pas en reste dans ce domaine. Nous savons d’ores et déjà que les cartes postales seront belles avec une arrivée et un départ en plein coeur de ville. Alors, à l’instar des Français dans leur ensemble, soyons fiers de la vitrine XXL que nous propose le Tour et préparons-nous à l’accueillir de la plus belle des façons. Nous, élus, services de la ville et de l’agglomération, associations et clubs sportifs, Albi vélo sport, commerçants, entreprises, ambassadeurs, Albigeois, mobilisons nous pour vivre à l’heure de l’épreuve reine du sport hexagonal à travers le monde. Et en attendant 2019 qui nous réserve bien d’autres surprises encore, nous souhaitons à toutes les Albigeoises et à tous les Albigeois de très belles fêtes de fin d’année.

Le groupe majoritaire

CHANGER ! MAIS VRAIMENT

A 15 mois du renouvellement du Conseil Municipal, il est temps de parler clair. De quels maux souffrent les Albigeois ? du chômage, du travail précaire et de la perte du pouvoir d'achat, de  l'éclatement des services publics et ...d'une majorité municipale qui accompagne la politique néfaste du « président des riches » au lieu de la combattre. La commune qui devrait être proche des citoyens, à leur écoute, est devenue un lieu de pouvoir où règnent une Maire et quelques adjoints experts dans l'art de serrer des mains du « bon peuple », mais qui votent CONTRE la motion de Roland Foissac pour arrêter le développement insolent des zones commerciales en périphérie. Pauvre centre ville et quartiers pauvres ! Alors, monte la colère et les « manants » se révoltent. Nous sommes avec eux. Avec les Albigeois.e.s ! Pas pour couper des têtes ni pour chercher le/la Maire idéal, mais pour changer vraiment. C'est à dire d'abord ouvrir grandes les portes de la Mairie, impulser l'air vivifiant d'une démocratie directe et participative (y compris pour faire le budget). C'est à dire aller dans les quartiers, pour s'occuper des jeunes et des moins jeunes. Sinon, le « vivre ensemble » qui est à toutes les pages d'Albimag ne sera que...du vent. Guérir la souffrance sociale : voilà la première, l'ardente obligation pour une liste de gauche rassemblée qui réconciliera Albi et ses citoyens avec la vraie gauche et ses valeurs.

Dominique MAS, Roland FOISSAC Élus du CLIC Front de gauche
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

À L'ENVERS ET CONTRE TOUS  

Alors que certaines grandes enseignes (groupe Casino et Monoprix entre autres) tirent la sonnette d’alarme, les élus albigeois s’obstinent et persévèrent dans une logique infernale et malveillante. Le développement commercial périphérique dans les villes moyennes doit cesser. Et c’est urgent. Car quand la grande distribution aura vidé les centres-villes et les centres-bourgs de toute activité commerciale et de toute activité sociale, que feront-ils ? Comme nous sommes, en France et spécifiquement sur l’Albigeois, déjà largement suréquipés en zones commerciales, ces grands groupes vont s’entre-tuer et nous laisseront des friches, en plus de rues vides, des quartiers sans âmes et des lotissements éloignés des coeurs de ville et des transports en commun. Un modèle faux et dangereux, socialement, écologiquement et économiquement. Les élus politiques doivent retrouver clairvoyance et indépendance pour protéger les citoyens et guider les acteurs économiques pour plus de biens communs, de justice et de fraternité. Car à n’en pas douter, c’est bien de notre mode de vie et de notre bien-être et celui de nos enfants dont il est question.

Pour le groupe socialiste et citoyen, Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Notre élue reconnue victime par la justice

Un albigeois a été condamné à deux mois de prison ferme et 300 euros de dommages et intérêts pour l’agression en Mai 2017 de notre élue et collègue G. Ramadji qui a donc été reconnue comme victime. Pourtant peu de lignes dans la presse pour rapporter ce jugement, et même un parti pris depuis le début de cette affaire puisqu’une certaine presse continue à utiliser le conditionnel malgré le jugement rendu.Des habitants du quartier de Lapanouse avaient même témoigné face caméra contre notre élue apportant leur soutien à un délinquant multirécidiviste. Il faut noter que ce sont les caméras de vidéosurveillance qui ont apporté la preuve de cette agression à l’heure où certains élus ne voient pas leur utilité. Il est anormal qu’un élu quel qu’il soit ne puisse accéder à certains endroits de notre ville sans se faire agresser verbalement ou physiquement et nous aurions aimé une condamnation de cette agression de la part de la classe politique locale notamment de la gauche toujours prompte à donner des leçons de solidarité.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28 groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Novembre 2018

Pour l’avenir du circuit

Le groupe majoritaire remercie l’ensemble des élus du conseil municipal d’Albi pour leur soutien à une délibération qui donne une perspective nouvelle à site particulièrement emblématique de notre ville et qui vient de rassembler plus de 20 000 visiteurs en un seul week-end pour un événement sportif de niveau national. Pas un seul vote contre, 40 votes pour et trois abstentions. Le groupe majoritaire tenait à donner une nouvelle publicité à cette délibération intitulée ACCORD DE PRINCIPE SUR L’ACCOMPAGNEMENT PAR LA VILLE D’ALBI D’UNE ÉVOLUTION DU CIRCUIT D’ALBI POUR ACCUEILLIR DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES en la reproduisant ci-après : Le circuit automobile et l’aérodrome sont des équipements qui offrent des opportunités pour un développement d’activités économiques et environnementales notamment dans les domaines de la mobilité et des énergies renouvelables. Depuis 2009, la ville d’Albi y accueille les activités de la SEM Eveer’Hy’Pôle qui dispose sur site, depuis 2016, d’une station hydrogène et d’une borne de recharge électrique. En 2015, le conseil municipal a approuvé la concession de la gestion et l’exploitation du circuit d’Albi à la société DS Event dans le cadre d’une délégation de service publique. Ce délégataire est en charge de l’organisation des compétitions sportives sous l’égide des fédérations nationales dont le Grand Prix de la ville d’Albi, ainsi que de l’organisation des journées portes ouvertes pour l’Association Sportive Automobile (ASA d’Albi) et le Moto Club du circuit d’Albi. Par ailleurs, afin d’assurer la viabilité économique de l’équipement, le gestionnaire assure des prestations commerciales dont les retombées indirectes bénéficient également à la ville d’Albi et à son agglomération. Le délégataire favorise également les activités liées aux énergies alternatives, telles qu’Albi Eco Race dont le rayonnement est supranational. Par ailleurs, la piste sert aujourd’hui pour les essais des véhicules hybrides tels que le Businova et elle est habilitée pour recevoir les tests d’homologation de ces véhicules. La société DS Event souhaite aujourd’hui développer des activités pour véhicules à motorisation électrique selon des partenariats à définir, notamment avec la SEM Eveer’Hy’Pôle, différents constructeurs automobiles et acteurs de filières innovantes dans ce domaine. Ce projet ambitieux, qui pourrait faire du circuit d’Albi l’un des équipements les plus en pointe au niveau hexagonal ou européen en matière de promotion des énergies alternatives, constitue une chance pour notre ville et reste totalement dans les perspectives de développement recherchées par la collectivité pour l’avenir de ce site. Aussi, la présente délibération a pour objet d’associer la ville d’Albi au projet d’évolution des activités du circuit en favorisant l’usage de véhicules électriques, et dans un délai de deux années maximum de participer à la création d’une nouvelle épreuve réservée aux énergies alternatives, qui prendraient la forme d’un « e-challenge ». Le conseil municipal, bien conscient de l’importance stratégique de cet équipement, a très largement approuvé l’engagement de principe de la ville d’Albi de favoriser, aux côtés du délégataire, le développement et la promotion des énergies alternatives sur le circuit d’Albi.

Le groupe majoritaire

Un bon point pour le SCA, un mauvais pour l’ASPTT Foot

Pour nous être souvent opposés aux subventions supplémentaires octroyées en cours d’année au Sporting Club Albigeois, nous nous réjouissons de voir que la subvention votée lors du dernier conseil municipal correspond à ce qui était prévu à savoir 148000€ au titre de la saison 2018-2019. La baisse de budget annoncée par les dirigeants actuels du SCA pour la saison en cours et les économies annoncées sont à saluer. Par contre le club ASPTT Foot pose question puisqu’ en Avril 2018 nous avons voté une augmentation de 50000€ de la subvention 2017-2018 à la condition « que la subvention 2018-2019 votée en septembre 2018 ne saurait être supérieure à 100000€ », précisait la délibération. Aussi quelle ne fut pas notre surprise de constater que la subvention votée lors du dernier conseil municipal de septembre a été de 200000€ pour la saison en cours !! Nous avons comme d’habitude été les seuls à voter contre au nom de l’équité vis-à-vis des 130 autres associations sportives de la ville et de la bonne gestion budgétaire.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact : 05 63 49 13 28
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

L’apparence et la vérité

– « Votre Seigneurie, nous clamons que nos finances sont saines, mais le peuple ne boit plus la rengaine. Notre dissimulation est encore visible ; il ne reste plus de fusibles. Nous avons beau cacher ce qui se passe dessous, le peuple veut savoir ce que l’on fait de ses sous. – 484.400 ducats hors taxes pour la vidéo-surveillance, ça rassure le peuple qui n’a plus de pitance. – Mais Seigneurie, et la maintenance ? Et un central de surveillance accapare les policiers, qui ne patrouilleront plus sur la chaussée publique. – Dites-leur que nous en embauchons deux ! – Mais il en faut cinq pour surveiller les écrans toute la semaine : nous allons réduire la présence humaine. – Stop ! Ne dites rien de cela, ou je vous arrache la langue !
– Seigneurie, payer la rénovation du centre médical du circuit sans délibération, c’est une faute technique ! – Que nenni ! Le roi de la pollution mérite toute ma dévotion. J’idolâtre ce bellâtre… Il sait faire venir à lui les sous. – Seigneurie, vous laissez le Roy Malin et son promoteur pomper l’eau de la ville gratos sur le chantier, et vous la faites payer aux pauvres. Ces cadeaux sont trop visibles. – Vous êtes risible ! La gratuité n’existe pas ! Si le peuple veut acheter des outils au Roy Malin, il doit participer aux frais. Mes amitiés et les cadeaux aussi ont un coût, et nous savons les faire partager. »

Propos recueillis par Pascal Pragnère
Albi Vert Demain
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

2020

Autant le dire clairement la majorité fracturée, divisée, empêtrée, a d’ores et déjà lancée la campagne des Municipales de 2020. Même si les divisions sur le fond sont de façade, les appétits sont bien réels. Les calculs politiciens et cyniques, qui vont avoir lieu dorénavant, vont peut être permettre à d’autres de parler du fond et de penser la vie de notre cité au regard des enjeux environnementaux et climatiques. Au regard également des inégalités qui se creusent comme jamais et, que depuis 25, les conservateurs en place refusent d’aborder autrement que par la politique du pansement. Politique souvent opportuniste d’ailleurs car déclenchée par des aides d’autres collectivités ou de l’État. Sans les euros du programme « Action Coeur de ville », aucune initiative n’était programmée pour lutter contre la désertification des centres-villes. Désertification que ces mêmes conservateurs ont largement contribué à créer. Le transport, la construction de logements, l’implantation de services publics, la revitalisation des centres-bourgs, les aides au développement économique et au mouvement associatif, la facturation de l’eau et la fiscalité locale sont autant d’enjeux cruciaux qui doivent mieux permettre de penser la répartition des richesses au sein de notre communauté et de contribuer positivement au enjeux climatiques et sociaux considérables.

Pour le groupe socialiste et citoyen,
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2018

Plus que jamais mobilisés contre les incivilités

La citoyenneté se définit par des valeurs essentielles, au fondement même de notre bien vivre ensemble. La civilité est la première de ces valeurs. Elle consiste en une attitude de respect tant des personnes que des biens. Force est de constater que certains ont un comportement peu respectueux de la dignité des personnes, de l’intégrité des bâtiments et de l’espace public en général. Le centre-ville n’échappe pas à de tels comportements. Nous en sommes pleinement conscients. De telles situations qui perturbent la tranquillité publique sont inacceptables. Nous sommes aux côtés des Albigeois pour faire respecter les règles de droit et prendre les mesures qui s’imposent, dans la limite des compétences qui nous sont confiées par la loi.
Parmi ces mesures, on trouve notamment les arrêtés municipaux relatifs à la prostitution, et à la circulation des chiens sur la voirie et sur les domaines publics : le Jardin National, le Vigan, la place Lapérouse, le marché couvert… Nous prenons nos responsabilités car la lutte contre les incivilités est une priorité de l’équipe municipale depuis le début de ce mandat, qu’elle mène en complémentarité des actions portées par la police nationale dans ses missions de préservation de l’ordre public.
C’est pourquoi, nous devons partager ce même objectif, dans l’intérêt de tous, dans le respect des compétences de chacun. Des déjections canines aux nuisances sonores, des comportements non acceptables sur les lieux publics ou devant les terrasses de restaurant aux mégots de cigarette jetés négligemment dans la rue… nous, élus, sommes quotidiennement mobilisés à vos côtés. Par ailleurs, les deniers publics peuvent-ils continuer à être affectés aux réparations des dégradations causées par ceux qui ont pris le parti de ne rien respecter ? Notre ville est agréable à vivre et nous souhaitons plus que jamais être les garants de ce bien vivre ensemble. Ensemble, préservons notre qualité de vie, que beaucoup nous envient, et construisons notre avenir en commun.

Le groupe majoritaire

 

EMPLOI, SANTE, SECURITE

Trois préoccupations majeures pour la vie quotidienne des Albigeois. Quelle doit être l’attitude des responsables politiques et des élus municipaux ?
- L’emploi : deux fleurons industriels à préserver. La SAFRA et la VOA. La première confrontée à des erreurs de gestion, la seconde devant la vente annoncée en 2020 par le fonds de pension américain. Nous répondons : Dire la vérité. Mobiliser les salariés, les forces syndicales et politiques afin de construire des réponses en terme d’emploi, de formation. Ce que nous avons amorcé fin septembre avec Pascal Savoldelli, sénateur communiste, en mettant en débat des propositions à rebours des logiques capitalistes.
- La santé : la vente de Toulouse-Lautrec par le groupe Elsan fait peser de lourdes inquiétudes sur la clinique et sur l’Hôpital. Là encore, nous répondons : Assez d’opacité ! Respectez les personnels et construisons ensemble, dans la transparence, un projet qui garantira à la population du territoire un service public d’accès aux soins pour tous. Nous préparons un grand débat public…
- La sécurité (ou plutôt la tranquillité publique). Nous répondons : développons une police nationale de proximité plutôt que des caméras, onéreuses et inefficaces, et l’armement de la police municipale. Exigeons la réouverture de l’antenne de Cantepau. Sur ces questions et sur bien d’autres (logement, transport, éducation,…), la majorité fait la sourde oreille et refuse le débat. Il faut donc penser sérieusement à… changer de majorité.

Dominique MAS, Roland FOISSAC
Elus du CLIC Front de gauche
Contact groupes minoritaires :
elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Contre le cours de l’histoire

Un circuit en ville, patrimoine de la collectivité, que l’on donne à un ami qui l’exploite jusqu’à l’écoeurement de milliers de citoyens, manifestement au mépris de la loi et de la santé. Donnons une nouvelle vocation à ce lieu emblématique sans qu’il soit une nuisance. Des quartiers populaires laissés pour compte depuis 25 ans. Où le mal-vivre et la pauvreté progressent. Et, où notre police municipale ne se rend même plus. Essayons de penser un nouvel urbanisme, des services publiques de qualité, des écoles, de la prévention. Des enjeux écologiques niés et gérés à coup de communication. Comme, par exemple, l’autosuffisance alimentaire, qui ne se décrète pas mais se construit d’arrache-pied. OEuvrons à créer des filières, des formations, des infrastructures de grande qualité. À la mesure de l’enjeu. Il y a là les emplois de demain. Un développement économique basé sur le tout-tourisme et le tout-supermarché. Alors que l’été 2018 a vu une forte baisse de fréquentation de notre cité. Que le tourisme de masse commence à questionner les consciences. Comme l’étalement urbain anarchique tant de fois dénoncé et les centres villes désertés. Les cités peuvent se développer avec intelligence, en mélangeant les activités, en densifiant un habitat beau et de qualité ainsi qu’en repensant la convivialité. Tous les ingrédients de l’ancien monde, opaque, communiquant, financier et incapable de se saisir des grands enjeux de notre temps. Alors que nous avons besoin d’élus indépendants, écologistes, oeuvrant pour plus de biens communs et de protections des plus modestes.

Pour le groupe socialiste et citoyen,
Fabien LACOSTE, Conseiller Municipal
contact mail : elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Une visite ministérielle sous protection des dealers

À la mi-août le ministre de la Cohésion des territoires Mr Mézard s’est rendu à ALBI pour signer l’action « Coeur de ville » qui prévoit une dotation de 14 Millions d’euros pour la revitalisation du centre-ville et la réhabilitation de logements dans les quartiers. Il y aurait déjà beaucoup à dire sur des élus locaux qui se retournent vers l’État pour sauvegarder les commerces de centre-ville, alors qu’ils ont accordé avec excès des autorisations d’ouverture de grandes et moyennes surfaces alimentaires ou d’habillement en périphérie de notre ville. Mais il se trouve que le Ministre en a également profité pour se rendre dans le quartier sensible de Cantepau, et que pour « sécuriser » cette visite la Police a reçu l’ordre de prévenir dans les jours précédents les dealers du quartier que le déploiement de forces de l’ordre prévu ce jour là ne les concernerait pas !! Comment s’étonner que la Police ne soit plus respectée, quand on achète la paix sociale et civile auprès de délinquants ou de représentants communautaires. Quand il n’y a plus d’État de droit, c’est l’anarchie qui s’installe.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact groupes minoritaires 05 63 49 13 28
mail groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Septembre 2018

Des élus en action en toute saison

En plein coeur de l'été le ministre de la cohésion des territoires s'est déplacé à Albi en visite officielle à l'invitation de notre Maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil. Il faut dire que le ministre et le maire d'Albi se connaissent bien pour avoir partagé tables rondes, conférences et autres réunions de travail sur leurs sujets d'intérêts communs. Et Stéphanie Guiraud-Chaumeil n'avait d'ailleurs pas manqué l'occasion de se réjouir à Matignon, à l'invitation et aux côtés du premier ministre, de ce que ce gouvernement prenait en considération les spécificités des villes dites moyennes en leur apportant son appui. L'objectif de cette visite estivale était de signer avec l'ensemble des partenaires la convention Action Coeur de ville d'Albi, démontrant la volonté de l'équipe municipale d'intégrer sa politique de dynamisation du centre historique dans le dispositif gouvernemental. Une formidable occasion pour mettre en lumière les très nombreuses actions déployées par notre majorité pour accompagner la mutation d'un secteur de ville qui ne peut plus être traité sous le seul angle patrimonial pour demeurer attractif, même si celui-ci reste essentiel. La ville intelligente, avec ses multiples déclinaisons numériques à destination du public et des commerçants, la sécurité avec l'implantation de la vidéo protection ainsi que de nombreux projets ciblės ont été passés en revue par le maire et le ministre. Ce dernier a tenu à se rendre sur le terrain en arpentant les rues d'Albi pour prendre la mesure du travail accompli et des actions à venir. Lors d'un arrêt sur le site du chantier de la future passerelle, il n'a pas manqué de saluer les Albigeois, heureux de cet intérêt ministériel pour leur belle cité. Mais le centre-ville ne fait pas seul la ville et l'après-midi aura été consacrée à certains de nos autres quartiers. À Cantepau, le ministre a pris connaissance des perspectives d'aménagements et de la réalisation remarquable de la maison des services au public sans que son fonctionnement n'en soit interrompu, à la grande surprise des usagers. La présence du directeur général de l'agence nationale de rénovation urbaine a permis de signer un nouveau protocole d'engagement confortant la mise en oeuvre de nouveaux moyens pour le quartier. Enfin, le ministre a pu déambuler sur le nouveau mail du quartier de Rayssac qui démontre que les grands aménagements qualitatifs doivent concerner tous les quartiers de la ville afin d'améliorer le cadre de vie des Albigeois. Il est à souligner que le Président du Conseil départemental et la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas, loin des vicissitudes politiciennes qui « obsèdent » visiblement certains, ont suivi toutes les étapes de ce déplacement qui honore notre ville et récompense le travail réalisé par notre majorité municipale.

Pour le Groupe majoritaire, Laurence Pujol et Michel Franques

 

Exercices pratiques de démocratie…

Pour Madame le Maire et sa garde rapprochée, rien de tel que les bonnes vieilles méthodes pour régner : dénoncer les opposants, les désigner comme des semeurs de trouble et les empêcher de répondre en aboyant en plein conseil municipal… une farce grotesque.
Dans quelle instance démocratique peut-on, comme à Albi, interpeller une personne silencieuse présente dans le public, nommer ses enfants, et lui interdire fermement de répondre ? Comment peut-on réconcilier les citoyens avec la politique en utilisant de telles pratiques d’intimidation ?
Qui va venir assister au conseil municipal lorsqu’à l’ouverture des portes on s’aperçoit que les 40 places réservées au public sont déjà presque toutes occupées par les amis et soutiens de Madame le Maire, entrés en catimini par une porte dérobée ? Ces pratiques, enrobées de leçons de morale caricaturale sont inacceptables, intolérables !
Malgré une communication bien soignée — plateforme participative ou conseils de quartier — à chaque conseil municipal nous assistons au spectacle désolant de la démocratie locale piétinée.
Pour Madame le Maire ces méthodes permettent d’éviter de répondre aux véritables questions, quand nous constatons tous que la pression des mécontentements sur un ensemble de dossiers devient difficile à gérer. La fin du mandat s’annonce compliquée pour la majorité municipale.

Pascal Pragnère
Albi Vert Demain
pascal.pragnere@albi-vert

 

Albi, Le vivre ensemble à l’épreuve de la coupe du monde

Le sport en général et le football en particulier permettent l’adhésion à notre patrie de nombreux jeunes d’origine étrangère là où l’Éducation Nationale a échoué par gauchisme et nos politiques par repentance et lâcheté.
Toutefois il suffisait de descendre dans les rues d’Albi comme nous l’avons fait à l’occasion des victoires de l’équipe de France en coupe du monde pour mesurer les fractures françaises croissantes dans notre ville.
Pare brises explosés, drapeaux algériens déployés, les agissements d’une minorité qui ne savent pas s’amuser sans provoquer, ont rafraîchi l’atmosphère de ces soirées de communion nationale bien rares.
Les Albigeois quelles que soient leurs origines demandent à vivre en paix avant de « vivre ensemble » et en ont marre qu’une minorité choisisse systématiquement la provocation.
La provocation c’est également le ressenti que nous avons eu à l’annonce de la condamnation de la buraliste albigeoise dans l’affaire des femmes voilées et nous lui apportons notre soutien.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine
Contact groupes minoritaires 05 63 49 13 28
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Le Groupe Socialistes et Citoyens ne nous avait pas fait parvenir sa tribune.

Juillet-Août 2018

La vie à Albi

Fidèles au Comité Local d’Initiatives Citoyennes (CLIC) et à sa démarche, nous n’aurons de cesse, jusqu’au terme du mandat, de privilégier la prise en compte des problèmes et des besoins des Albigeois. Et d’abord de celles et de ceux qui souffrent. Bientôt 10.000 sous le seuil de pauvreté à Albi ! Privés d’emploi, retraités, locataires, jeunes et victimes de discriminations, nous voulons être à leurs côtés, les aider à se rassembler, à se défendre contre les coups que leur porte la politique du gouvernement Macron. Nous portons des propositions municipales pour assurer l’accès aux droits fondamentaux : se nourrir, se loger, se déplacer, être en sécurité dans les quartiers,... Défendre les services publics menacés (Poste, gare, écoles..), soutenir les salariés en lutte. Est-ce que ce n’est pas là les missions et les devoirs de toujours de la GAUCHE ? N’est-il pas urgent de renouer avec ces valeurs et de reconstruire une gauche unie et utile aux Albigeois ? Une gauche qui conteste les politiques de la majorité en faveur des « premiers de cordée», une gauche qui propose des solutions, une alternative sociale et écologique, un renouveau de la démocratie. Si vous partagez ce besoin, faites-vous connaître. Non, les Albigeois ne sont pas condamnés à une vie précaire et sans avenir. Sortir du fatalisme et renouer avec l’espoir, cela dépend de chacune et de chacun.

Dominique MAS, Roland FOISSAC Élus du CLIC Front de gauche

Contact : changerdalbi@orange.fr groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr 05 63 49 13 28

 

Rendez-vous

Nous vous donnons rendez-vous à la rentrée de septembre en espérant que vous aurez tous pu passer de bonnes vacances estivales.
Néanmoins quelques dossiers brûlants seront traités durant cette période.
La police municipale, dont les missions, les effectifs, le management et les moyens sont sous dimensionnés et si controversés. Elle va recevoir de nouveaux locaux préfabriqués dont on peut déjà douter de l’efficacité. Leur localisation, leur confort et leur coût posent déjà mille questions. La fameuse passerelle, dont le budget est en train d’exploser, sera l’objet de toutes les attentions.
L’école Camille Claudel dont le juste combat des parents d’élèves continue. La gestion des désillusions sportives du SCA et du foot féminin.
La construction des deux nouvelles zones commerciales en cours, malgré les levées de boucliers tant au niveau local que national, nous rappelle que l’idée absurde (pour la majorité municipale) d’un moratoire germe partout en France, sauf chez nous.
Et bien évidemment, la gestion du circuit qui pose tant de questions. De nuisance, de pollution, de financement notamment. Autant d’enjeux pour lesquels la majorité est bien mal embarquée.

Groupe socialiste et citoyen Contact groupes minoritaires 05 63 49 13 28 mail groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Une passerelle vers un fiasco financier

La défection de l’entreprise italienne qui devait réaliser la partie métallique de la passerelle piétonne au dessus du Tarn oblige l’exécutif à lancer un nouvel appel d’offres dans un temps qui est compté pour tous les acteurs du chantier et qui est difficile à évaluer en raison de la durée des procédures et des délais de fabrication.

La conséquence est une inflation du coût total, déjà constatée avec les aménagements des 2 côtés initialement prévus à 6 Millions d’euros et qui atteint aujourd’hui les 8,5

Millions d’euros, et demain avec un nouvel appel d’offres qui portera le coût total probablement au dessus des 10 Millions d’euros !! Je rappelle que la construction d’un 4ème pont intra urbain assurant la liaison des quartiers Nord-Ouest, véritable serpent de mer de la politique albigeoise, a été repoussée aux prochaines échéances municipales du fait d’un montant estimé à 20 Millions d’euros jugé trop élevé. Le FN albigeois s’est toujours opposé à la construction de cette passerelle «gadget» qui commence à coûter cher et qui s’inscrit dans le "circuit UNESCO" destiné aux touristes.

F.Cabrolier, G.Ramadji, J.Bacou Groupe Rassemblement National Albi Bleu Marine

Contact groupes minoritaires 05 63 49 13 28 mail groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juin 2018

Pour Albi, l'éthique avant l'étiquette

La politique politicienne n'apporte rien dans la gestion quotidienne d'une ville comme Albi par des élus avant tout animés par la défense de l'intérêt général et la qualité du service public rendu à la population. Le groupe majoritaire, à l'image du maire, est ainsi sans étiquette politique. Il est d'ailleurs principalement composé de personnalités issues de la société civile, de sensibilités différentes, et dont le premier des engagements est d'agir dans une proximité constante avec les Albigeoises et les Albigeois. Il ne s'agit pas de minimiser ni même de critiquer le rôle des partis politiques qui, comme l'indique la constitution de 1958 dans son article 4, « concourent à l'expression du suffrage », mais de considérer que plus l'élu est proche du citoyen, moins il a besoin de la médiation des partis traditionnels.
Ce qui n'empêche pas des élus municipaux d'adhérer à un parti politique. Ainsi certains élus du groupe majoritaire se revendiquent de telle ou telle organisation politique, pour les uns dans la majorité nationale, pour les autres dans une démarche constructive et dans l'intérêt d'Albi. Mais le point commun entre tous ces élus est qu'ils ont décidé de privilégier leur ville et leur appartenance au groupe majoritaire par rapport à leur attache partisane. Car tous sont conscients que c'est ce brassage des personnes et des idées qui fait la richesse de notre groupe. Un groupe qui ressemble à celles et ceux qu'il a l'honneur de représenter. Un groupe qui se tient à l'écart des extrêmes, des vocations d'opportunité et autres comportements politiques dont nos compatriotes ne veulent plus. Le nouveau monde, nous le construisons au quotidien, en prise avec le réel, au contact avec les Albigeois de toutes conditions, en quête de bien vivre ensemble. Il n'y a en effet aucun mandat plus concret et au plus proche du terrain que celui de maire, d'adjoint ou de conseiller municipal. Un mandat exigeant, à vivre intensément, avec le sens des responsabilités, la sérénité et la détermination nécessaires dans l'action. Notre seul parti, c'est Albi.
Notre mandat, servir les Albigeois. C'est donc pour vous, pour Albi que nous nous sommes engagés et que nous continuerons de le faire en nous tenant à l'écart des vicissitudes de la politique politicienne. Telle est notre éthique.

Le groupe majoritaire

 

Le Pire

Lors du dernier conseil municipal, Mme le Maire a opté pour le pire scénario sur la gestion de la présence pour le moins déterminée des opposants à la fermeture de l’école Camille Claudel.
Elle aurait pu faire évacuer manu militari la salle. La méthode forte assoit une autorité parfois. Mais non.
Une autre option aurait été de suspendre la séance et de reprendre le lendemain à huis clos. Mais non. Laisser les « manifestants » exprimer leurs inquiétudes et leur incompréhension dans cette affaire était une possibilité. Nous aurions pu ensuite reprendre les débats. Mais non. Au lieu de cela, la séance s’est poursuivie sans qu’aucun débat ne soit possible au vue du bruit qui régnait ce soir là. Encore une fois, c’est le déni de la réalité qui a primé. Les débats ont continué, comme si de rien n'était, alors qu’il était impossible ni d’entendre, ni d’exprimer quoi que ce soit. La justice aura d’ailleurs probablement à se prononcer sur la légalité de ce conseil. Au delà du désastre tant symbolique que démocratique, ce conseil montre encore une fois, l’intransigeance, l’intolérance et l’incapacité à gérer la contradiction de l’équipe en place. On comprend mieux pourquoi la majorité se fissure de toute part et que tant d’aspirants se voient calife à la place du calife.

Groupe socialiste et citoyen
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Colère citoyenne, majorité aux abois Albigeoises, Albigeois,

Assistez au conseil municipal de notre ville, ou suivez-le en direct sur ma page fb ! Vous constaterez les pratiques singulières du groupe majoritaire. Vous verrez aussi que l’on peut avoir vraiment envie de changer les choses et reprendre goût d’agir en politique. Au dernier conseil municipal, la majorité municipale a voté comme un seul homme derrière son chef pour continuer à alimenter la société privée qui gère le circuit automobile avec des subventions d’argent public (notre argent à tous collecté par l’impôt), grâce à la Délégation de Service Public « généreusement » donnée à DS Events. Malgré mes mises en garde, voir de l’argent public être détourné ne les dérange pas. Cela est à peine croyable et se passe en public sous nos yeux. Et la préfecture ferme les siens, jugeant sans doute que les profits de certains valent mieux que la santé publique et que la protection de l’environnement. Ensuite, le groupe majoritaire empressé de fermer une école et de détruire desterres agricoles, a été bousculé par la colère citoyenne ; une maire aux abois qui fait voter son équipe dans le chaos, au mépris du débat démocratique. Et qui confisque les images de ce spectacle affligeant, aveu de faiblesse ! . Cette politique n’est pas acceptable. Pensons maintenant à construire une autre majorité : écologiste, sociale, transparente et respectueuse du débat démocratique.

Pascal Pragnère
Albi Vert Demain / EELV - facebook.com/pragnere
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Deux décisions attendues

Suite au refus de la part d’une buraliste albigeoise de distribuer un colis à une femme portant un voile non intégral, une plainte a donc été déposée pour discrimination religieuse avec l’appui du CCIF Collectif contre l’Islamophobie qui s’était fait connaître en défendant le port du Burkini. Cette affaire oppose la liberté d’un commerçant de servir ou non une personne au visage non entièrement découvert dans son commerce lors d’un contrôle d’identité, à la liberté religieuse dans un espace qui est public. Dans une période où on demande aux citoyens de participer à une mission de sécurité, la décision qui sera rendue marquera ou non un frein au prosélytisme islamiste. Le jugement rendu fera jurisprudence dans une ville où un article récent de France 3 nous confirme qu’elle est classée dans les 10 villes françaises les plus touchées par le phénomène de radicalisation. Nous nous réjouissons donc par ailleurs de voir la Police Municipale enfin armée malgré l’angélisme d’une partie des albigeois qui pensent toujours que malgré TREBES et l’arrestation encore récemment d’islamistes dans notre ville, ALBI n’est pas BÉZIERS et serait un îlot préservé !!

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE -
Contact groupes minoritaires 05 63 49 13 28
mail groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Mai 2018

Préparons un autre avenir pour Albi et l'Albigeois

Du saccage de la Renaudié, livré à un promoteur et à Leroy-Merlin jusqu'à la création d'un méga « parc commercial » au rond-point de la Jardinerie, les décisions néfastes se succèdent.
La fermeture d'une nouvelle école de quartier (la 5e) intervient sans que soit accordée la moindre attention aux demandes de dialogue et à la pétition signée par 3.500 Albigeois. Résultat : le Conseil Municipal du 9 avril n'a pu délibérer dans des conditions normales. La motion ci-dessous que nous avons portée n'a pu être votée, tout comme les délibérations 26 et suivantes.
MOTION
Avec ses édifices remarquables, les ruelles de son centre ancien et ses façades médiévales, notre cité offre au visiteur un « paysage urbain » qui fait la fierté des Albigeois. L'intérêt touristique est malheureusement altéré par le déclin de l'activité commerciale de proximité. Cette régression continue préoccupe les Albigeois et l'inscription d'Albi dans le dispositif gouvernemental Action Coeur de Ville le 27 mars 2018 confirme le besoin urgent de revitalisation de la cité.
Dans un premier temps et afin de donner un signe clair de sa volonté de répondre à cette attente, le Conseil municipal d'Albi, réuni le 9 avril 2018, décide d'un moratoire sur tout nouveau projet d'installation en périphérie de centres commerciaux.
Dans moins de deux ans, auront lieu les élections. Le temps est venu d'instaurer un grand débat sur l'avenir d'Albi et de l'Albigeois afin de définir les bases d'une plate-forme progressiste, écologique et démocratique qui sera écrite et portée par des femmes et des hommes, militants, diverses forces citoyennes et partis politiques.

Dominique MAS, Roland FOISSAC
Élus du CLIC Front de gauche
Contact : changerdalbi@orange.fr

 

Deux décisions récentes de la majorité nous interpellent

D’abord, la réhabilitation de l'école Jean-Jacques Rousseau pour un coût global de 1,6M d'euros (600 000 euros pour la ville), avec la création de quatre classes maternelles, d'un restaurant scolaire et la réfection de trois cours, est à mettre en parallèle avec la fermeture de l’école Camille Claudel dans le secteur ouest de la ville.
Fermer une école de quartier afin d’optimiser la répartition des écoles sur le territoire de la ville d'Albi a certes surpris, mais il ne faudrait pas que s’ajoute au mécontentement des familles concernées un coût financier exorbitant pour accueillir ces élèves à la Curveillère et à JJ. Rousseau.
La 2e décision a consisté à augmenter de 2 % le taux de la taxe foncière conjuguée à une baisse de l’abattement sur la valeur locative des habitations. Quand on sait que la taxe foncière se compose également d’une part départementale qui augmentera de 1,5 % pour faire face aux dépenses sociales qui explosent du fait de la facture croissante de l’accueil des mineurs isolés (8 M d'euros), on comprend que l’augmentation de la fiscalité foncière sera importante en 2018 et 2019, avant que 2020 ne laisse un répit aux contribuables du fait des élections municipales.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28
mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Les séances du conseil municipal sont publiques. À charge pour les spectateurs de demeurer silencieux. Telle est la règle de fonctionnement de nos assemblées. La loi est claire dans ce domaine. Elle prévoit même depuis 2011 un délit d’entrave au déroulement des débats d’une assemblée parlementaire ou d’un organe délibérant d’une collectivité territoriale passible d’un an d'emprisonnement et de 15000 euros d’amende. Le débat démocratique s’accommode mal de la contestation radicale lorsqu'elle vise à empêcher des représentants du peuple élus au suffrage universel d'exercer leur mandat. Introduire un fumigène dans un espace clos sans se préoccuper des conséquences, siffler, hurler, taper du pied sur un plancher ancien, n'ont jamais permis de faire avancer ses idées. Ce faisant, les auteurs de ces exactions ont bafoué le travail de notre assemblée au mépris de toutes les règles, envoyant paradoxalement un signe de défiance aux élus qui s'apprêtaient à défendre leurs positions, rendant leur expression extrêmement difficile. Alors que certains élus, ostensiblement complaisants, pour ne pas dire davantage, ont semblé considérer, en se sachant très minoritaires, que l'obstruction était la seule façon de s'opposer à une délibération. À cet égard, une fois n'est pas coutume dans cette tribune, il convient de saluer la persévérance et l'esprit démocratique de certains élus du groupe socialiste et républicain qui n'ont pas cédé à la tentation de l'abandon ni de l'intimidation. Cela ne les a pas empêchés de voter en toute connaissance de cause contre une délibération portée par la majorité au terme d'échanges de plusieurs mois. Ainsi va la démocratie. Notre majorité ne se laisse pas impressionner. Elle ne laissera pas quelques intérêts particuliers prendre le pas sur l'intérêt général. Elle ne pliera pas sous le joug de la vocifération et des sifflets de porteurs de pancartes interchangeables de celles et ceux qui sont de tous les combats. Le débat est la base de notre démocratie. Les groupes minoritaires doivent pouvoir jouer leur rôle. Les manifestations sont autorisées. Elles ont leur manière de s'exprimer et leurs habitudes dans l'espace public. Tout cela est respectable et parfaitement encadré. Mais une infime minorité agissante veut sortir du cadre pour essayer de passer en force par une contestation dont les formes radicales vont à l'encontre de l’État de droit. Lorsqu'un élu cautionne et encourage ce type de comportements, c'est pire encore car il est dépositaire de l'autorité publique et censé être respectueux des règles élémentaires de la vie démocratique. Formons le voeu que le débat public, ici comme ailleurs, retrouve rapidement sa dignité et la sérénité qu'il n'aurait jamais dû perdre. L'immense majorité des Albigeois ne se reconnaît pas dans de telles pratiques, attachée qu'elle est au bon fonctionnement de nos institutions et au développement d'Albi.

Le groupe majoritaire

Avril 2018

Récupération politique calamiteuse d'une défaillance d'entreprise

En politique, tous les coups seraient donc permis. Ainsi une partie peu avisée de l'opposition municipale a cherché à tirer un bénéfice politique de la défaillance d'une entreprise en allant jusqu'à stigmatiser sa nationalité. Cette dernière devait intervenir avec d'autres sur le chantier de la future passerelle. Toujours selon cette opposition peu inspirée, les élus et les techniciens d'Albi seraient responsables de n'avoir su anticiper la défaillance de cette entreprise, forte de ses 50 ans d'existence, incapables de prévoir dans leur boule de cristal que l'un de ses clients importants n'honorerait pas ses engagements. Ils auraient dû lui préférer une entreprise évidemment infaillible.
Alors qu'elle pourrait prêter à sourire, la manoeuvre de l'opposition est grossière de sous-entendus et méconnaît la réalité des entreprises. Ainsi, le groupe socialiste et citoyen n'hésite pas à épingler une gestion qualifiée de « calamiteuse » alors que l'entreprise en question a été retenue dans le cadre d'une procédure d'attribution des marchés suivie avec compétence, rigueur et professionnalisme par les services de l'agglomération. Plus grave, ces élus n'hésitent pas à montrer du doigt les entreprises européennes, portugaise ici, italienne là, se livrant à un propos qui semble faire écho à un argument en faveur de la préférence nationale qui apparaît en filigrane dans une autre tribune. Même si la collectivité s'honore à ne pas entrer dans de telles considérations, elle n'attend pas non plus les injonctions de son opposition pour constater que la grande majorité de la dépense publique albigeoise bénéficie à des entreprises locales. C'est le cas aujourd'hui dans le strict respect des marchés publics. Jamais avare de caricatures, l'opposition qualifie déjà le chantier, à peine entamé, de plus gros « flop » de l'histoire, sans faire grand cas de l'usage qui sera fait de ce nouvel équipement.
Comme ce fut le cas dans un passé récent avec le grand théâtre affublé par la même opposition de qualificatifs peu glorieux. Aujourd'hui ces détracteurs s'y pressent et s'y montrent pour tenter de faire oublier leur opposition au projet. Comme ce fut le cas à Paris pour la tour Eiffel, en son temps, lorsqu'elle fut accablée de tous les maux avant de s'inscrire durablement dans le paysage urbain et la mémoire collective au point de devenir la signature de notre capitale à travers le monde. La passerelle sur le Tarn, un ouvrage remarquable dédié aux déplacements doux, s'inscrit dans un projet global d'aménagement de grande envergure, rapprochant le centre historique d'Albi de la base de loisirs de Pratgraussals qui va elle-même connaître un développement sans précédent au cours des prochaines années. Comme nombre d'Albigeois, de sportifs et de visiteurs, les festivaliers de Pause Guitare n'attendent qu'elle. Ce n'est manifestement pas le cas d'une partie de notre opposition qui se paye de mots pour dire tout le mal qu'elle pense du projet en allant jusqu'à instrumentaliser les difficultés rencontrées par une entreprise. Or une défaillance d'entreprise c'est quelque chose de sérieux qui impacte des familles, une économie locale, fusse-t-elle
italienne. S'engouffrer dans la brèche, tête baissée, pour essayer de tirer partie d'une telle situation n'est pas digne. Est-ce à dire que cette opposition dénuée de vision pour notre ville n'a d'autre espoir que le projet ne se fasse pas ? Pour l'heure, le chantier suit son cours.

Le groupe majoritaire

 

CALVAIRE

À deux ans des élections municipales, la soi-disant tranquillité de la vie politique albigeoise se fissure de mois en mois. Après avoir cumulé pas moins de quatre démissions (notamment pour divergences notoires), la majorité conservatrice va mal. Alors que certains ne viennent même plus siéger, la première adjointe ainsi que l’ancien Maire viennent à leur tour de prendre leur distance avec l’équipe en place lors du vote du budget. Pas certain de conserver son siège de sénateur, le 14ème conseiller municipal entend-il préserver ses chances de (re) conquérir la ville centre? On peut le penser. Des services comme ceux de la police municipale sont dans la tourmente. Les annonces autour de l’autosuffisance alimentaire ne font plus sourire personne. Le déni quant à la dévitalisation du centre-ville et des centres-bourgs ne tient plus face à la réalité et aux multiples études tant locales que nationales. Une passerelle qui va probablement battre des records de dépassement à la fois financier et de délai. Quelques grandes associations sportives qui vacillent. Une vie démocratique locale moribonde, etc.. La liste est longue. Cette fin de mandat pourrait ressembler à un calvaire.

D. PECHDO C. BIAU E. NADJAR F. LACOSTE P. BEDIER
Groupe socialiste et citoyen

 

La recette de la pilule amère

Une décision prise par la seule maire qui d’abord a voulu tous nous faire taire Puis devant habitants et parents avisés Transforma plusieurs fois sa propre vérité. Faire croire que l’argent y serait gaspillé, Là où justement trois fois rien suffirait, Injecter 400 000 euros à la Curveillère, Pour du transitoire… quelle meilleure affaire ? Y’a plus qu’à bidouiller notre carte scolaire, Et faire croire que dix-sept classes C’est carrément classe En ajoutant un ou deux cubes modulaires ! Elle n’a que faire des 3500 signataires Qui dans un coin de leur tête espèrent Voir continuer à battre au coeur d’un quartier L’inclusion, le mélange, le partage, l’amitié… Un dernier mot pour Madame le Maire, Nous n’aimons pas les pilules amères : Nous préférons construire de beaux projets En optimisant les moyens financiers. Sans oublier de respecter les vrais propriétaires Et d’inclure encore bien plus d’autres critères ; Ni les murs, ni le quartier, ni la ville ne sont à vous : Nous dirions même qu’ils sont plutôt à nous.

Pascal Pragnère Albi Vert Demain
Écrit en complicité avec le Comité de Défense de l’École Camille Claudel (CODEC)
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

ALBI, de la délinquance à la radicalisation

Tueries Merah, Nemmouche, attentats du Bataclan ou de Barcelone, démantèlement d’un réseau tchétchène, ou T. Barnouin arrêté récemment en Syrie et présenté comme un des leaders de DAESH, toutes ces affaires ramènent à ALBI. La proximité de Toulouse foyer de l’islamo-gauchisme et le classement du Tarn parmi les départements de France les plus touchés par le nombre de radicalisés ne suffisent pas à expliquer pourquoi notre ville fait régulièrement la une des journaux en matière d’islamisme. Le lien entre délinquance et radicalisation a déjà été démontré dans de nombreux cas. Nous pensons que les politiques locaux sont défaillants en matière d’insécurité. Que ce soient à Cantepau, Lapanouse, Rayssac mais aussi en centre-ville, on laisse le trafic de drogue se dérouler en plein jour à la vue de tout le monde. En janvier 2 jeunes albigeois ont été agressés au petit matin place du Vigan dans l’indifférence générale. Si on veut combattre la radicalisation, il faut combattre la délinquance et le Maire d’ALBI doit faire comme à Castres, armer et augmenter les effectifs de la Police Municipale (14 policiers municipaux à Albi contre 34 à Castres) en leur donnant des missions de nuit avec des maîtres-chiens et surtout réinvestir certains quartiers en liaison avec la Police Nationale.
Quand l’État de droit recule, c’est le communautarisme qui s’installe et l’islamisme qui gagne du terrain.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28
mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Mars 2018

Proximité, dialogue et ouverture

La proximité avec les Albigeois est l'ADN de notre majorité. C'est pourquoi, respectant la diversité des opinions, y compris au sein de notre groupe, nous ne voulons pas faire de la politique politicienne à tout propos en nous référant sans cesse aux grands débats nationaux entre les différentes formations politiques. Pour nous, le travail de terrain aux côtés des Albigeois prime le recours à l'idéologie ou à toute forme désincarnée de communication politique. Pour autant, nous ne négligeons pas la voie du dialogue républicain et de l'ouverture avec l'actuel gouvernement. Dialogue contradictoire et constructif sur le thème des emplois aidés et de l'insertion par l'économie avec la Ministre du travail en visite à Albi. Échanges fructueux avec les ministres et le Premier Ministre présents à Cahors lors de la conférence nationale des territoires, participation à une table ronde sur le thème « Comment accompagner les projets des territoires ? » aux côtés des Ministres de la cohésion territoriale et de la culture. Invitation du secrétaire d'état au numérique à honorer de son Haut patronage et de son intervention les États généraux de l'Albigeois ; réunion de travail avec les conseillers du Ministre de l'intérieur... les occasions ne manquent pas et elles sont provoquées de part et d'autres sur des projets concrets. Pour nous, seul compte le travail de fond sur les dossiers essentiels portés par notre majorité et surtout par les forces vives de notre territoire dans l'intérêt des Albigeois. C'est dans cet esprit que nous nous engagerons en appui du plan gouvernemental « Action coeur de ville » et dans le travail de préfiguration de la future agence nationale de la cohésion des territoires. Cette action discrète et résolue, a aussi été rendue possible par notre participation active au sein des différentes associations d'élus locaux, de toutes sensibilités politiques. Une participation qui permet de se comparer et de partager les bonnes pratiques, sans arrières-pensées et velléités politiciennes ni effets de manches.

Le groupe majoritaire

 

Après les pavés, la passerelle

Nous avons appris en ce début d’année que le projet de passerelle piétonne reliant le quartier du Castelviel à Pratgraussals devrait subir un retard dans sa construction. Un retard indéfini pour l’instant, lié à une entreprise italienne qui doit poser la partie métallique et qui subit des difficultés financières.
Cette mésaventure n’est pas sans rappeler l’épisode des pavés de la place Sainte Cécile. Des pavés issus de carrières portugaises avaient été privilégiés en 2004, au détriment des pavés du Sidobre, pour être finalement remplacés en 2015 par ...des pavés du Sidobre de meilleure qualité.
Des pavés portugais pour la place Saint Cécile, une entreprise espagnole pour la rocade d’Albi en 2012, une entreprise italienne aujourd’hui, pourquoi les travaux publics ne peuvent-ils pas être confiés à des entreprises locales, régionales ou nationales ?
Parce que l'Europe ne permet pas aux entreprises françaises de se battre à armes égales dans les marchés publics, face à des pays qui n’ont pas les mêmes normes sociales, fiscales et environnementales que nous. Une aberration qui débouche souvent sur une inflation des coûts comme pour cette passerelle dont le coût total avec les aménagements des 2 côtés initialement prévu à 6 Millions d'euros atteint aujourd'hui les 8,5 Millions d'euros, et demain combien si un nouvel appel d’offre a lieu ?
Le FN s’est toujours opposé à la construction de cette passerelle qui s'inscrit dans le "circuit UNESCO" destiné aux touristes alors que rien n’est fait pour faciliter le stationnement des albigeois qui travaillent en centre-ville, notamment le personnel hospitalier.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28
mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

La gestion calamiteuse de la passerelle entraînera délais et coûts supplémentaires

À chaque événement entraînant un ralentissement et donc un coût supplémentaire du projet, la C2A rejette la faute sur les partenaires qu’elle a - elle-même - choisi ou encore sur la réglementation en matière de marchés publics. A y regarder de plus près, ce dossier restera surtout comme une accumulation impressionnante d’imprévisions fautives de la part de la majorité conduite désormais par Stéphanie Guiraud-Chaumeil.
Nous aurons sûrement besoin d’un troisième appel d’offres dans ce dossier, ce qui est extrêmement rare. La raison ? Un premier appel d’offres surdimensionné par la majorité qui a eu pour conséquence de se transformer en appel d’offres infructueux. Le second appel d’offre est en train quant à lui de tourner à la mascarade. Après avoir choisi une entreprise portugaise pour les fameux pavés de la place de la cathédrale, qu’il a fallu du coup refaire – ici aussi en perdant tu temps et de l’argent – cette même majorité a fait le choix d’une entreprise italienne qui, manifestement, n’a pas les reins assez solides pour faire face à un impayé d’un client. Résultat des courses : le projet est reporté, le temps pour cette entreprise de savoir si elle pourra finalement assurer la construction de la passerelle.
Que penser du manque de concertations frappant avec la SNCF concernant le viaduc qui surplombe la future passerelle, ou encore des soucis logistiques mal anticipés, comme l’acheminement par le Tarn de nombreux éléments d’ingénieries ? La gestion de la passerelle restera comme l’un des plus gros flops de l’Histoire de notre département en matière de gestion de projet.

D. PECHDO C. BIAU E. NADJAR
F. LACOSTE P. BEDIER
Groupe socialiste et citoyen

 

Une fausse bonne nouvelle

En novembre prochain, quelques milliers de foyers auront la satisfaction de recevoir un avis de taxe d'habitation allégée. L'augmentation du pouvoir d'achat promise par le candidat Macron serait-elle au rendez-vous ? Ne rêvons pas. Elle est déjà largement démentie par les augmentations de la CSG et des taxes diverses (tabac, carburant,...) pour les familles qui ne bénéficient pas des cadeaux (suppression de l'ISF, etc ) réservés aux plus riches.
En 2020, la taxe d'habitation aura disparu privant la commune d'Albi de plus de 10 millions d'euros. Comme personne de sérieux ne peut croire à une compensation équivalente, ce sont les services publics qui vont en pâtir.
La majorité municipale a cru bon, pour la deuxième année consécutive, d'augmenter le taux de 2% et d'anticiper pour 2019 avec la baisse de l'abattement. Naturellement, nous avons voté contre.
Chères et chers contribuables albigeois, si vous avez cru aux promesses de M. Macron, vous allez être déçus.

Dominique MAS, Roland FOISSAC
Elus du CLIC Front de gauche
Contact : changerdalbi@orange.fr

Février 2018

Hausse des impôts et démission : la majorité perd pied

Le dernier conseil municipal d’Albi a donné lieu à un psychodrame qui a vu la majorité élue en 2014 autour de Stéphanie Guiraud-Chaumeil voler en éclat. Après la décision prise par cette dernière d’augmenter significativement les impôts des albigeois, le conseil a pu assister à la démission d’une maire adjointe de la majorité et aux critiques prononcées de l’ancien Maire d’Albi qualifiant la gestion de celle qu’il avait pourtant soutenu aux dernières municipales de « mauvaise ».
Nous sommes peu surpris, tant nous annoncions cela depuis des mois. Nous n’avions cessé de dénoncer d’abord l’absence de transparence de cette majorité et la différence flagrante entre la communication politique et les actes. Le fait de faire passer au vote l’augmentation de la fiscalité albigeoise, sans explication préalable et par une délibération qui ne l’assume même pas est une manifestation flagrante de l’opacité et de l’incohérence de la Maire d’Albi.
Nous dénoncions ensuite, depuis longtemps, le double discours qui consistait à faire de la politique politicienne dans les couloirs et à expliquer ensuite aux albigeois être « apolitique ». Car chacun aura compris que ce qu’il se joue ici entre ces membres de la majorité qui se déchirent est de savoir qui pourra se réclamer du jeune Président de la République aux prochaines municipales. Un président qui ne cesse de se désengager et de dépouiller les collectivités locales, comme le dénonçaient ces mêmes membres de la majorité. Décidément, cohérence et ambition ne font pas bon ménage…

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Dominique Pechdo, Fabien Lacoste et Patrice Bedier
Groupe socialiste et citoyen

 

On est toujours trahi par ses amis en politique

Lors du dernier conseil municipal d’ALBI, la prise de position publique de l’ancien maire Bonnecarrère contre la hausse de la fiscalité pour 2018 votée par sa majorité et contre la hausse des frais de fonctionnement alors que de nombreux transferts de personnels et de compétences ont eu lieu vers l’agglo, ne fait que confirmer ce que le groupe ALBI BLEU MARINE dénonce depuis le début de la mandature.
D’une part, la hausse de 2 % des taux d’imposition des taxes locales représentera une hausse réelle de 4 % sur l’année 2019 du fait de la baisse de l’abattement pour les familles, d’autre part, Il est possible de faire autrement en dépensant moins en fonctionnement et en investissement en arrêtant les grands travaux médiatiques et coûteux.
Cette intervention du sénateur Bonnecarrère qui entend continuer à faire et défaire les reines, précédait la démission de Mme Roques Etienne de son poste de première adjointe à la Mairie d’ALBI dans un scénario bien préparé.
Mme Guiraud-Chaumeil découvre à ses dépens que l’on est toujours trahi par ses amis en politique, et surtout que le sénateur Bonnecarrère et le député Folliot ont choisi leur candidate Macroniste pour les Municipales de 2021.
Entre girouettes et trahisons, les macronistes albigeois montrent que les moeurs politiques n'ont malheureusement pas changé.
Bonne Année à tous les patriotes.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28
mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

On ne badine pas avec l’argent public...
 

LA RAISON : Seigneurie, mais pourquoi donc avez vous augmenté les impôts ? Le peuple étouffe sous la charge ! Et votre groupe se divise...
LA FOLIE : Silence ! La grandeur et la beauté, cela se paye ! Il faut souffrir pour être belle... et notre peuple doit souffrir pour que notre ville soit plus belle. Faisons-le payer !
LA RAISON : Mais toutes ces dépenses extravagantes sont-elles nécessaires ?
LA FOLIE : Mais bien sûr ! Comment croyez-vous que nous attirerons les investisseurs pékinois ? Chérissons les riches, faisons-leur des cadeaux, et les pauvres seront heureux !
LA RAISON : Madame, à la Renaudié des héritiers accusent l’Hôpital de s’accaparer les terres : ils disent qu’elles furent jadis léguées pour les vieillards indigents, alors que vous et l’hôpital les avez promises au Roy Merlin. Ils vont réclamer leur dû. Comment allons-nous nous sortir de ce guêpier ?
LA FOLIE : Ces rabat-joies nous mettent des bâtons dans les roues. Ils sont pires que des écolos. Nous devons défendre les promoteurs, le béton c’est sacré ! Et puis c’est beau... Et en plus, respecter la volonté des morts, c’est absurde ! Ils ont donné ces terres : donner c’est donner, reprendre c’est voler.
LA RAISON : Seigneurie, nous devons respecter un legs, c’est la loi, c’est le droit !
LA FOLIE : Le quoi ?... Ignorez ces superstitions, nous ne risquons rien ! Payez leur des places pour les courses de voitures, ils oublieront ces croyances occultes !
Propos recueillis par Pascal Pragnère

Albi Vert Demain – EELV
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

Proximité, dialogue et ouverture

La proximité avec les Albigeois est l'ADN de notre majorité. C'est pourquoi, respectant la diversité des opinions, y compris au sein de notre groupe, nous ne voulons pas faire de la politique politicienne à tout propos en nous référant sans cesse aux grands débats nationaux entre les différentes formations politiques. Pour nous, le travail de terrain aux côtés des Albigeois prime le recours à l'idéologie ou à toute forme désincarnée de communication politique. Pour autant, nous ne négligeons pas la voie du dialogue républicain et de l'ouverture avec l'actuel gouvernement. Dialogue contradictoire et constructif sur le thème des emplois aidés et de l'insertion par l'économie avec la Ministre du travail en visite à Albi. Échanges fructueux avec les ministres et le Premier Ministre présents à Cahors lors de la conférence nationale des territoires, participation à une table ronde sur le thème « Comment accompagner les projets des territoires ? » aux côtés des Ministres de la cohésion territoriale et de la culture. Invitation du secrétaire d'état au numérique à honorer de son Haut patronage et de son intervention les États généraux de l'Albigeois ; réunion de travail avec les conseillers du Ministre de l'intérieur... les occasions ne manquent pas et elles sont provoquées de part et d'autres sur des projets concrets. Pour nous, seul compte le travail de fond sur les dossiers essentiels portés par notre majorité et surtout par les forces vives de notre territoire dans l'intérêt des Albigeois. C'est dans cet esprit que nous nous engagerons en appui du plan gouvernemental « Action coeur de ville » et dans le travail de préfiguration de la future agence nationale de la cohésion des territoires. Cette action discrète et résolue, a aussi été rendue possible par notre participation active au sein des différentes associations d'élus locaux, de toutes sensibilités politiques. Une participation qui permet de se comparer et de partager les bonnes pratiques, sans arrières-pensées et velléités politiciennes ni effets de manches.

Le groupe majoritaire

Décembre 2017 Janvier 2018

Nationalisation du débat budgétaire

Le vote du budget est un acte essentiel du bon fonctionnement de notre démocratie locale. Ce vote est précédé d'une discussion au sein du conseil municipal sur les priorités portées par notre majorité et les évolutions financières de la collectivité. Il s'agit du débat d’orientation budgétaire qui s’est tenu le 20 novembre dernier. Il s'agit aussi de la présentation des rapports portant sur la situation de la collectivité en matière de développement durable et sur l'égalité professionnelle hommes femmes.
Les rapporteurs ont ainsi pu montrer la cohérence de l'action municipale dans ces domaines, là où l'opposition n'a affiché qu'une vision réductrice et caricaturale des choses. La discussion qui s'en est suivie aura été une occasion manquée par la plupart des élus d'opposition qui ont pris en otage le débat local en se focalisant sur des considérations de politique nationale. Le Président de la République a ainsi été l'objet de toutes les critiques et l'action de son gouvernement vilipendée avec un sens prononcé de la théâtralisation et de la dramatisation. Que les gouvernements successifs n'aient pas épargné les collectivités locales et mis à mal leurs marges de manoeuvre est une réalité qui se manifeste par des transferts de missions auparavant exercées par l'État, insuffisamment compensés, et aggravés par des baisses de dotations. Que ces mêmes collectivités doivent participer de l'effort de désendettement national est aussi une réalité. Mais il ne faut pas que les dispositions prises à cet effet pénalisent les plus vertueuses par des mesures d'économie drastiques exigées par l'État. Or, Albi appartient incontestablement à cette catégorie. La plupart des comparaisons faites avec les villes dites de la même « strate » sont avantageuses pour Albi tant au niveau de l'endettement que des dépenses de personnel. Cependant, il eut été intéressant que chaque groupe présente ses réflexions sur les priorités de la collectivité, sur sa situation financière et sur l'évolution de la fiscalité afin de préparer les arbitrages à venir et de fixer les orientations qui devront trouver leur traduction dans un projet de budget examiné et voté en ce mois de décembre. Le fait même de voter le budget de la collectivité au mois de décembre est un acte de bonne gestion dont bénéficient notamment les associations qui peuvent ainsi disposer de leur subvention dès le mois de janvier.

Le groupe majoritaire

 

Au sujet du Sporting Club Albigeois

Lors du conseil municipal du 25 septembre 2017, le montant de la redevance versée par le SCA pour l’occupation des installations sportives du Stadium a été réduite de 30k€ pour les 3 prochaines saisons passant de 50k€ à 20k€.
Seul le groupe FN ALBI BLEU MARINE a voté contre cette délibération, considérant cette décision comme une subvention déguisée qui permettait de compenser la réduction de 30k€ de la subvention municipale versée au titre des 4 prochaines saisons au SCA. L’argument qui consiste à dire que le moindre nombre de matchs à domicile en Fédérale par rapport à la Pro D2 justifierait cette baisse ne tient pas, puisque le passage du Top 14 (13 matchs) à la Pro D2 (15 matchs) avait déjà donné lieu à uneréduction de la redevance due passant de 100k€ à 50K€. Alors même si nous savons que les clubs ne perçoivent plus de droits de retransmission en Fédérale 1 comme c’était le cas en Pro D2, nous considérons qu’il n’est pas normal de maintenir la même aide globale alors que l’équipe joue à un niveau inférieur et surtout que l’argent public doit aller en priorité vers la formation des jeunes albigeois et non vers la section pro.
Alors, oui à une aide à destination de la SASP du SCA en fonction des résultats sportifs, mais non au déséquilibre du sport albigeois au bénéfice d’une section professionnelle au détriment des autres sections sportives amateurs.
Nous avons conscience que tout ce qui touche au SCA est un sujet sensible, ayant été le seul groupe à nous opposer à ce cadeau de Noël avant l’heure, mais peu importe nous assumons notre position devant les sportifs et contribuables albigeois.
Bonnes fête de fin d’année.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28
mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

En ce dernier numéro de l'année d'Albimag, nous souhaitons attirer votre attention sur les difficultés auxquelles sont confrontés les agents de certains services de la ville et de l'agglomération. Ils expriment leur lassitude au travail, le manque de considération dont ils font l’objet, dénoncent le manque d'ambition des services ainsi que les logiques de fonctionnement purement comptables et surtout des méthodes de management largement discutables.
La Police Municipale n'échappe pas à la tendance. Les syndicats eux-mêmes ont demandé auprès de Madame le Maire des explications quant aux méthodes de management qui y sont pratiquées depuis des années.
Cela vient s’ajouter au criant manque d'effectifs, à l'insuffisance des équipements et des moyens, qui les mettent dans l'incapacité d'intervenir sur l'ensemble du territoire de la commune et qui rend impossible toute mission à vertu pédagogique.
Le bien-être au travail des agents est un indicateur déterminant du bon fonctionnement de notre commune.
Pour 2018, vous pourrez compter sur notre détermination et notre vigilance afin de défendre l'intérêt général, la protection des citoyens et des agents.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous de très belle fêtes de fin d'année et des grands moments de joie à cette occasion.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Dominique Pechdo, Fabien Lacoste et Patrice Bedier
Groupe socialiste et citoyen

 

Toute complaisance avec Macron est néfaste aux Albigeois

Comment va se terminer, dans deux ans, le mandat municipal sous l'avalanche des mauvais coups du gouvernement ?
Avec la suppression de l'ISF, une vingtaine d'Albigeois se frotte les mains. Avec l'augmentation de la CSG, des milliers de retraités vont se serrer un peu plus la ceinture. Avec la baisse de l'APL, les locataires sont ciblés. De plus, le président Macron a engagé la démolition des communes, suscitant la colère de milliers de maires. Sans ébranler (pour l'instant ?) la bienveillance de la majorité albigeoise. Certes, celle-ci a consenti à voter notre proposition demandant un moratoire sur la suppression des contrats aidés, mais elle va nous présenter en décembre un budget 2018 où seront soigneusement cachés les effets néfastes de la suppression de la taxe d'habitation , des exonérations pour les entreprises sans aucune garantie sur la compensation promise puisque les dotations de l'État vont continuer à baisser.
Plus que de bienveillance, c'est de complaisance qu'il faudrait parler avec l'accompagnement de la disparition des services publics (comme la Poste à Cantepau), les mesures d'austérité à l'égard du personnel, les restrictions qui seront inévitablement apportées aux subventions aux associations,...
Et, pendant ce temps, éclate au grand jour le scandale : 80 milliards d'euros envolés dans les paradis fiscaux en toute impunité alors que quelques millions suffiraient pour un bon budget répondant aux besoins des Albigeois.
Vous ne dites rien, Mme le Maire ?

Dominique Mas et Roland Foissac
Élus Front de Gauche du CLIC

Novembre 2017

Pour un service public de l'eau de qualité

Dans un contexte financièrement très contraint, nos collectivités territoriales doivent prendre toutes les dispositions possibles pour réaliser des économies tout en préservant la continuité et la qualité du service public.
La construction de la future station d'eau potable pour un montant de l'ordre de 17,5 millions d'euros est un chantier exemplaire. Il illustre notre volonté publique de concilier la réalisation d'un équipement structurant pour le territoire albigeois en maîtrisant les coûts d'investissement,  avec les exigences de son exploitation en régie et ,au final, avec un prix raisonnable pour l'usager.
L'économie de ce projet repose sur une mutualisation remarquable des moyens entre les communes d'Albi, d'Arthès, de Lescure d'Albigeois et de Saint-Juéry. Elle s'appuie aussi sur un choix d'implantation pertinent, pour ne pas dire évident, et une intégration respectueuse de son envrironnement. Il est à cet égard important de souligner que l'empreinte environnementale du chantier et de la future station sera réduite. En outre, le choix politique d'une exploitation en régie témoigne de l'engagement des élus concernés en faveur d'un service public de l'eau performant grâce à un équipement de dernière génération évolutif qui prendra le relais en 2020 d'installations actuelles à renouveler. Contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit, la gestion de cette station ne sera donc pas confiée à un opérateur privé puisque dès le départ nous avons privilégié la continuité du service public de l'eau en vigueur sur Albi depuis 1886. Considérant l'importance des enjeux autour de la place de l'eau dans la ville, de son accès pour tous dans le respect du principe de solidarité, de son impact sur les milieux naturels, sur la rivière Tarn, sur la santé publique et sur les pollutions environnementales, ce projet désormais bien avancé fait l'objet d'un suivi particulièrement rigoureux. Ainsi, le pilotage de ce dossier est assuré par le service de l'eau de la ville d'Albi dont les compétences sont avérées en la matière et par l'implication assidue des élus des quatre communes à toutes les étapes du projet jusqu'au choix définitif. Notre mission s'est déroulée dans un souci constant de transparence et de partage de l'information tout en ayant à l'esprit l'importance des retombées économiques pour les entreprises locales. A travers cet exemple, c'est la conduite de projet par nos équipes et les élus qui doit être saluée.
Dans "Terre des Hommes", Saint-Exupéry s'adresse à l'eau en ces termes : "tu n'es pas nécessaire à la vie, tu es la vie. Tu es la plus grande richesse qui soit au monde, et tu es aussi la plus délicate, toi si pure au ventre de la terre". Nous mesurons la responsabilité qui est la nôtre à l'aune de cette citation qui demeure d'une éternelle actualité.

Jean-Michel Bouat Pour le groupe majoritaire
 

Le changement... qui ne change rien

Comme prévu, Madame Guiraud-Chaumeil, Maire d'Albi, est la nouvelle Présidente de la C2A. Certes il n'y a pas eu desuspens. Mais les enseignements et les signaux ont été nombreux et éclairants.
1) Rien ne changera sur les orientations politiques :
- toujours plus de zones commerciales et de zones artisanales,
- politique de déplacement et de transport manquants d'ambition,
- des services public en recul,
- des mutualisations toujours plus importantes justifiées par des motifs purement financiers, sans jamais parler de projet,
- des centres-villes et centres-bourgs qui se vident de leurs commerces, de leur service de proximité et de leurs habitants.
2) Rien ne changera sur la vie démocratique de la C2A :
- pas de fiche de présence en bureau ni de comptes-rendus,
- les décisions stratégiques y sont prises dans la plus grande opacité,
- la minorité albigeoise qui représente beaucoup de nos concitoyens n'y est même pas représentée.
Quant au conseil d'agglomération, il vote comme un seul homme, sans débats ni questions. L'esprit critique y a disparu.
Et ceux qui osent questionner sont durement réprimandés.
Et on nous parle de consensus...

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Dominique Pechdo, Fabien Lacoste et Patrice Bedier Groupe socialiste et citoyen

 

Soyons raisonnables, Demandons le possible !

L’agriculture “raisonnée” est-elle raisonnable ? Bof..., de nombreuses collectivités passent au bio sans hausses de tarifs. Et si on suivait leur exemple avec zéro glyphosate dans nos cantines ?
Est-il raisonnable de rêver d’autosuffisance alimentaire sans une transformation de la (grande) distribution et de la consommation ? Non ! Alors au boulot ! Est-il raisonnable de sacrifier des terres cultivées et de les vendre aux promoteurs affamés ? Non ! Assez de cadeaux aux amis bétonneurs ! Même des parcelles du secteur Canavières, près du golf, vont être vendues aux promoteurs, vue sur la cathédrale imprenable, un trésor.
Est-il raisonnable de laisser faire l’extension des zones commerciales en vantant la défense du centre-ville ? Non, c’est même absurde ! Un moratoire sur l’extension des grandes surfaces s’impose !
Est-il raisonnable de laisser le bruit envahir le voisinage 343 jours par an ? Hein ? Je n’ai pas entendu...! Est-il raisonnable de refuser de lutter contre les feux de déchets en ville et à l’extérieur ? Allons, un peu de civisme et de prévention !
Est-il raisonnable de fermer une école de quartier pour faire grossir les autres ? Non, d’autant plus que cette décision ne se fonde sur aucun dossier argumenté. Zéro pointé !
Alors, restons raisonnables et faisons ce qui est possible et sensé. L’écologie, c’est la raison, la simplicité et le respect des personnes et de l’environnement pour mieux vivre.

Pascal Pragnère Albi Vert Demain – EELV pascal.pragnere@wanadoo.fr

 

Un Bilan mitigé à mi-mandat de la gestion municipale à ALBI (2e partie)

Alors que l’ancien Maire avait déclaré fin 2013 qu’il était opposé à l’arrivée d’un nouvel hypermarché, nous avons eu l’installation de Grand Frais, et surtout l’arrivée programmée de Leroy Merlin,compensation pour le groupe Auchan du véto mis à l’arrivée d’Auchan à Lescure. Ce projet non évoqué lors de la dernière campagne municipale sur le site préservé de la ferme de La Renaudié pose problème sur un des derniers territoires verts de la commune et est lié à la vente de la ferme de La Renaudié devenue « un enjeu de santé publique » !!
La politique sportive dans une ville classée en 2012 comme la plus sportive de France nous paraît déséquilibrée au profit d’un seul sport le RUGBY à XV ; Un quart de la subvention globale va au Rugby XV qui contribue certes au rayonnement de notre ville mais dont les résultats et la gestion interne posent question. Résultat, notre ville comptait 143 associations sportives début 2014 contre 130  aujourd’hui et ce mandat aura été celui de la disparition d’un des fleurons du sport albigeois ALBI Volley USSPA, et un autre club centenaire est également menacé. Mais la grande absente de cette politique municipale est la lutte contre l’insécurité, plus par complexe idéologique au nom du « vivre ensemble » et du « politiquement correct » que par un manque de volonté politique.
L’illustration en est donnée par 2 décisions récentes ;
- la première concerne la création d’un Conseil pour les droits et devoirs des familles de délinquants ; mais qui se soucie en priorité des familles de victimes si ce ne sont les élus du FN ?
- la deuxième est la décision d’armer la Police Municipale après avoir pendant 3 ans répondu aux élus FN qu’ « ALBI n’était pas Béziers » !!
La réalité a dépassé l’utopie et nous nous en réjouissons pour lasécurité de tous.
Nous considérons donc que la majorité municipale écoute peu ses administrés à commencer par ses employés directs (conflit lors de la renégociation du temps de travail) ou indirects (affaire du Pôle Funéraire Public de l’Albigeois), alors que la politique de communication vis-à-vis de l’extérieur est une préoccupation affichée.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28 mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2017

Les emplois aidés

La présente tribune est un extrait du courrier adressé par Stéphanie Guiraud-Chaumeil, Maire d'Albi, à Muriel Muriel Penicaud, Ministre du Travail, suite à la visite de cette dernière dans notre ville le 4 septembre dernier. Elle reprend une préoccupation exprimée par toutes les associations d'élus locaux formant « le bloc communal ».
« La Ville d'Albi emploie des agents sous contrats aidés en s'attachant à respecter l'esprit de la loi, à savoir en n'y ayant recours que pour des postes vacants et en proposant aux bénéficiaires une intégration au sein de ses équipes sur des postes de titulaires. Assorti d'un plan de formation, le mécanisme fonctionne donc comme un pré-recrutement.
Tout en comprenant votre volonté de trouver des solutions efficaces en matière d'emploi, une réduction importante, voire la suppression envisagée des dispositifs existants, nous pénaliserait injustement, en ce que nous les utilisons vertueusement pour ce qu'ils prévoient : une aide à l'intégration de personnes sans emploi.
À l'échelle d'une collectivité de la taille d'Albi, l'impact de telles mesures sera donc bien réel, mais limité. Cela n'est pas le cas d'autres structures qui, au regard de leur organisation, seront bien davantage pénalisées.
Ainsi, les associations qui interviennent localement dans le déploiement des politiques publiques, notamment dans les champs culturel et sportif, seront particulièrement affectées, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les actions menées sur le territoire. Les personnes employées au sein de ces associations ont d'ailleurs déjà fait part de leur inquiétude et ont commencé à se tourner vers les collectivités, principales contributrices de leurs structures, pour chercher un emploi. Or, nous ne serons bien évidemment pas en mesure de réserver une suite favorable à leur demande dans un contexte qui nous impose une extrême vigilance quant à l'évolution de notre masse salariale.
Par ailleurs, notre ville a tissé un étroit partenariat avec les associations du secteur social, éducatif et caritatif, et qui accueillent des personnes en situation de grande précarité. Or, les contrats aidés sont devenus très importants pour le fonctionnement de ces associations. Leur suppression pourrait conduire à la remise en cause de certaines des missions remplies par ces structures, fragilisant par là même les dispositifs d'accueil et d'accompagnement des publics en difficultés ».
Madame le Maire d 'Albi a tenu à joindre à son courrier, à la demande de Madame la Ministre, une note sur le fonctionnement des dispositifs d'insertion par l'activité économique ainsi qu'un point de situation sur l'apprentissage à l'IMT Mines Albi.

Le groupe de la majorité municipale.

 

Une majorité fracturée et incohérente

Que n’a-t-on pas entendu pendant 5 ans de la part de la majorité municipale sur la façon dont le gouvernement de gauche aurait traité les collectivités territoriales : « désengagement » ; « baisse scandaleuse des dotations » ; « baisse des effectifs » ; « transfert de compétences ».
Ceux qui ont assisté aux conseils municipaux savent qu’à la moindre question de l’opposition, qu’à la moindre erreur de gestion commise par la majorité, l’argument avancé par cette dernière a très souvent été « C’est la faute de la gauche au gouvernement ! ». Et pourtant, les efforts demandés aux collectivités étaient justes et particulièrement mesurés. À l’inverse de la cure d’austérité incompréhensible et particulièrement drastique qu’est en train de faire subir le nouveau Président soutenu par... une grande partie de la majorité municipale !
En effet, de nombreux membres de cette majorité, adjoints, conseillers municipaux, Président d’agglomération ont rejoint « La République en Marche » et une adjointe est même devenue une députée suppléante macroniste. Malaise dans les rangs de cette majorité désormais fracturée. Ceci expliquerait-il le silence assourdissant – et qui tranche particulièrement avec les cris d’orfraie et les conférences de presse à répétition à la moindre mesure du gouvernement précédent - sur la baisse des dotations aux collectivités, sur la suppression des contrats aidés ou sur le flou laissé quant au financement pérenne de la taxe d’habitation ?
Nous ferons rapidement le bilan et serons très attentifs à protéger les finances publiques des collectivités et de la nôtre en particulier. Et nous rappellerons à la majorité le devoir de cohérence qui consiste à ne pas soutenir de très gros désengagements de l’État quand elle n’a cessé de dénoncer de très petits pendant des années.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier, Fabien Lacoste et Christophe Ramond
Groupe socialiste et citoyen

 

Imaginez la vie à Albi sans association

Le 9 septembre, avec la Fête des associations, les Albigeois ont pu mesurer la grande vitalité du mouvement associatif et de l'engagement militant. Dans tous les domaines de la vie sociale, sportive, culturelle,.. des milliers de bénévoles donnent leur énergie, leur temps libre. Ils ont besoin du soutien de la collectivité, de moyens humains, matériels et financiers de plus en plus importants. Or, avec la baisse des dotations de l’État (plus de 3 millions d'euros pour Albi!), la municipalité n'accorde qu'avec parcimonie de maigres subventions. La suppression annoncée de la taxe d'habitation (10 millions d'euros et plus d'un tiers des recettes fiscales en 2017) va étrangler la collectivité et les Albigeois vont le payer cher, par moins de service public. Aujourd'hui, le tissu associatif est mis en danger par le gouvernement Macron. Avec les ordonnances sur le code du travail, la généralisation du travail du dimanche, le bénévolat s'essouffle. La majorité municipale, docile, accepte et subit. Avec la suppression des emplois aidés, ce sont des dizaines d'associations qui vont devoir réduire voire abandonner leurs actions. Nous avons proposé que le Conseil municipal se prononce pour un moratoire.
Nous n'étions que 2 élus dans la rue le 12 septembre parmi -heureusement-des milliers d'Albigeois. Pour résister et exiger d'autres orientations, vous aussi, MOBILISEZ-VOUS !

Dominique MAS et Roland FOISSAC
Élus Front de Gauche du CLIC

 

Un Bilan mitigé à mi-mandat de la gestion municipale à ALBI (1re partie)

D’un côté des promesses tenues en matière de voirie ou d’infrastructure et la non augmentation de la fiscalité foncière malgré un pouvoir fiscal limité qui va encore s’amoindrir dans les années à venir avec la suppression annoncée de la Taxe d’habitation.
Seuls bémols en matière financière, le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFNB) qui est 2 fois supérieur à la moyenne nationale, et le recours accru à l’emprunt pour financer nos investissements.
De l’autre côté beaucoup de projets ou de problématiques rencontrées par nos concitoyens qui considèrent que beaucoup est fait pour les touristes ou pour l’image de la ville, et moins pour ses administrés.
La passerelle en est l’exemple typique avec un projet initialement chiffré à 5 Millions d’euros et qui en est aujourd’hui à 8 Millions d’euros alors que la construction vient de commencer. Nous vendre cette passerelle piétonne et cyclable comme une liaison nécessaire entre la rive droite du Tarn et le coeur historique qui faciliterait la vie des albigeois est un mensonge qui coûte cher, alors que ce projet s’inscrit dans le circuit global UNESCO proposé aux touristes (Parking Pratgraussals- Musée Lapérouse- Cathédrale- Musée Toulouse Lautrec- Coeur historique).
Le stationnement est une problématique qui joue sur les difficultés du commerce de centre-ville, due essentiellement à l’augmentation sur ce mandat de plus d’un tiers du nombre de places de stationnement payant peut-être pour compenser le manque à gagner de la société Q Park, délégataire des parkings à ALBI.
En corollaire, l’offre de transports collectifs urbains a été réduite, puisque des horaires de passage des bus ont été supprimés dans les quartiers de La Curveillère ou La Mouline-Le Gô.
Résultat beaucoup d’albigeois évitent le centre-ville et préfèrent les grandes surfaces commerciales surreprésentées en périphérie de notre ville (suite du bilan à la prochaine parution).

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28
mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Septembre 2017

Dialogue et incertitudes sur l'avenir

La conférence nationale des territoires organisée au Sénat a ouvert le dialogue entre le pouvoir central représenté au plus haut niveau de l'état par le Président de la République et les collectivités locales intervenant sur le terrain dans une relation de proximité et de service public aux citoyens. Les six associations d’élus dites du «bloc communal» (AMF, Adcf, France urbaine, Villes de France, APVF et AMRF) se sont ainsi félicitées de cette prise en compte du fait local dans toute sa complexité. La volonté d'associer ces instances représentatives marque, en outre, la reconnaissance des spécificités du développement de nos villes moyennes et des territoires ruraux. À cet égard, les élus de toutes les sensibilités, ont vu avec satisfaction deux de leurs idées reprises lors de cette conférence. L'une porte sur l'adoption d'un moratoire sur la fermeture des services publics en milieu rural et l'autre sur la création d’une agence nationale de cohésion des territoires. De même que la loi d’orientation annoncée sur la mobilité devrait permettre de s’attaquer notamment aux problèmes de transports urbains entre les métropoles et leurs territoires voisins. Enfin, la décision de réduire le nombre d'élus locaux a reçu un très bon accueil, considérant qu'il y avait là un gisement d'économie et d'efficience certain. En revanche, si le principe de participer à l'effort national pour la réduction des déficits publics n'est pas remis en cause, les associations d'élus s'inquiètent de la manière d'y parvenir sans risquer de déstabiliser l'échelon local. L'effort financier demandé aux collectivités locales, de l'ordre de 13 milliards d'euros en 5 ans, confirmé par l'annulation pure et simple de l'enveloppe supplémentaires de 300 millions d'euros promises au titre des dotations de l'état en 2017, risque en effet de pénaliser l'investissement local, le fonctionnement même de nos collectivités et leur capacité à allouer des subventions au secteur associatif dont le rôle est pourtant essentiel. La suppression à venir de la taxe d’habitation, sans que les critères distinguant les collectivités vertueuses comme la nôtre des autres ne soient établis, préoccupe fortement dans ce contexte. Les élus locaux s'en remettent désormais au Parlement pour préserver le lien de confiance indispensable entre le local et le national, dans la lignée du dialogue qu'a voulu instaurer le Président de la République, afin de parvenir à une réforme des finances locales équilibrée à défaut d'être globale.

Le groupe de la majorité municipale.

 

Un big bang à venir sur la fiscalité locale et les services publics

La suppression confirmée de la taxe d’habitation sur 3 ans conjuguée à un effort supplémentaire demandée aux collectivités locales de 13Mds d’euros d’économies va conduire à de mauvaises surprises pour nos concitoyens. Pour compenser la perte de la Taxe d’habitation, l’État envisage d’attribuer une part des recettes de la CSG et de la CRDS aux communes, mais ceci s’accompagnera inéluctablement d’une hausse du taux de la CSG qui finance aujourd’hui la Sécurité Sociale afin de ne pas amputer le financement de cette dernière. Une hausse de la taxe foncière est également à craindre, et à ce titre les entreprises risquent de payer cher la révision des valeurs locatives des locaux professionnels qui entre en vigueur dès cette année. Parce que les collectivités locales sont contraintes de présenter un budget à l’équilibre contrairement à l’État qui est en déficit depuis 40 ans, si elles n’actionnent pas le levier fiscal elles actionneront le levier de l’emprunt. Sinon le service public sera amoindri (moins de crèches, des économies sur l’école primaire et la restauration scolaire, etc..), ou des horaires de passage des bus supprimés comme c’est déjà le cas à Albi sur les quartiers La Curveillère ou La Mouline-Le Gô. L’autre solution qui a été rejetée par les électeurs était de faire des économies sur la fraude sociale, la politique migratoire, l’Europe et au niveau local ne plus se lancer dans de grands travaux coûteux comme la prochaine passerelle à touristes à 8M €.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28 mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Un premier bilan !

Nous souhaitons vous illustrer un premier bilan factuel de la Majorité municipale : l'autosuffisance alimentaire proclamée n'aura pas lieu en 2020. Et probablement jamais au vu des moyens et des méthodes engagés. Les critiques de toutes parts continuent de dénoncer ce coup de communication... La fermeture de l'école Camille Claudel décidée en catimini, sans concertation. Cette décision associée à la construction de grandes surfaces en périphérie et de résidences sécurisées vont contribuer un peu plus à dévitaliser le cœur de notre belle cité. Une politique culturelle, épinglée elle aussi par les professionnels :
manque d'ambition, élitiste, sous-traitée...Une immixtion dans la gestion politique des grands clubs sportifs contestable au vu des résultats SCA en fédérale, US Albi en difficulté financière, volley féminin disparu... Une gestion du patrimoine qui questionne : un immobilier bradé (théâtre de La Croix Blanche) et parcelle achetée à prix d'or aux parents d'un élu. Une police municipale en sous effectif, incapable de remplir sa mission convenablement auprès de nos concitoyens. La vidéo protection ne remplacera jamais la présence humaine dans nos quartiers. La liste des inepties est encore malheureusement bien plus longue. Nous sommes et resterons constructifs et vigilants.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier, Fabien Lacoste et Christophe Ramond Groupe socialiste et citoyen

 

Enfin la rentrée ! Vive l’école Camille Claudel ! Vivent les droits des Albigeois !

Un dossier vide ! C’est sur cela que Mme le Maire s’appuie pour prendre une décision aussi importante que la fermeture d’une école, sans considérer les effets que cela produit sur la vie d’un quartier, sur la vie des familles qui ont choisi d’y habiter en raison de cette école, et sans aucune anticipation politique de l’avenir de notre ville : une ville dont le centre se désertifie et dont les quartiers souffrent en raison des grandes surfaces que la mairie défend... Gouverner c’est aussi prévoir les effets négatifs des décisions ! Pas de vision, et pas non plus de concertation, comme pour la multiplication par deux du nombre de caméras, la création d’une centrale de vidéosurveillance, ou l’armement de la police municipale. Aux interrogations sur la vie privée, sur les libertés, toujours la même réponse : “pas besoin de concertation pour savoir ce que veulent les Albigeois”...! En fait, peu importe ce que pensent les Albigeois pour cette municipalité qui croit qu’être majoritaire la place au-dessus des lois. Nous utiliserons donc sans répit les recours juridiques pour obliger ce groupe à respecter la loi, ce qui est la moindre des choses pour ceux qui doivent montrer l’exemple et défendre l’intérêt collectif dans la transparence. Bonne rentrée à toutes et tous!

Pascal Pragnère Albi Vert Demain – EELV pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Juillet-Août 2017

Congés estivaux, congés judiciaires

Notre opposition participe du débat démocratique. Elle le fait avec plus ou moins d'élégance, de véhémence ou de sincérité, mais, pour nombre de ses représentants, avec conviction et la volonté de faire valoir sa position sur tel ou tel dossier, voire de formuler des propositions constructives pour Albi. Il en est pourtant un qui se distingue vertement par un mode très particulier de contribution au débat public, s'inscrivant dans une dérive de nos sociétés contemporaines qui demandent à toutpropos au juge de trancher des litiges qui devraient l'être par d'autres moyens ou qui n'existent pas. On peut le déplorer, mais la judiciarisation est un mal actuel qui encombre les prétoires. Pour autant, aucune instance de l'autorité judiciaire n'a été oubliée par ce conseiller zélé, des tribunaux administratifs à la justice civile, du conseil d'état au parquet national financier. Il n'y a pas de précédent connu dans l'histoire municipale albigeoise d'un tel acharnement depuis la révolution française. Mais ce faisant, que recherche vraiment ce conseiller procédurier ? S'agit-il d'obtenir la condamnation de l'autre et de ses pratiques ou simplement d'instrumentaliser la justice en communiquant abondamment dans la presse sur les recours engagés, sans attendre la réponse du juge, afin d'instiller le doute dans l'esprit de nos concitoyens ? Nous ferons le bilan exhaustif de ces différentes actions enjustice dès lors qu'elles mettent en cause, même indirectement, notre collectivité. Pour autant, le groupe majoritaire réitère sa totale confiance dans les services de la ville, en la compétence et au dévouement de ses agents dont l'action dans le strict respect du cadre légal ne saurait être mis en cause sans fondement réel et sérieux. De même que la ville soutient ses grands acteurs économiques qui investissent sans compter pour redonner au territoire une partie de ce qu'ils reçoivent par la qualité de leur travail et leur capacité à créer des emplois. En cette période estivale propice aux loisirs et à la détente, le groupe majoritaire invite ce conseiller à prendre des congés judiciaires bien mérités et à revenir à la rentrée avec davantage de sérénité et de mesure pour faire de la politique autrement au service des Albigeoises et des Albigeois. Bonnes vacances à toutes et à tous.

Le groupe de la majorité municipale

 

Éclairage

Nous écrivons ces lignes au lendemain du second tour des élections législatives qui ont vu plus de 6 Albigeois sur 10 inscrits s'abstenir ou voter blanc ou nul. Pauvre et agonisante démocratie qui ne laissait le choix aux progressistes ( la majorité des Albigeois) qu'entre les «godillots»du président et les clones de Mme Le Pen ! Nous voilà donc en Macronie, face à un pouvoir omnipotent déterminé à imposer ses réformes régressives à marche forcée : casse des droits sociaux, libertés à l'encan et, parmi elles, achèvement du chantier des quinquennats précédents à l'encontre des communes. Telle est la feuille de route. On sait que, certes discrètement, la majorité municipale a apporté son soutien au nouveau monarque et à ses candidats, que la deuxième adjointe est devenue députée suppléante. Il ne faudra donc pas compter sur ces élue-s pour résister aux politiques ultra libérales qui vont frapper les salariés, les retraités, les jeunes, les chômeurs et porter atteinte aux finances de la commune et aux services publics. Voilà la réalité que la communication municipale va couvrir par un surcroît de propagande, là sur la passerelle, ici sur l'ampleur des festivals,... Soyez heureux, chers Albigeois de vivre dans une ville aussi belle et si bien gérée ! Oubliez vos misères dans la fête et la consommation ! Sachez cependant que le CLIC et vos élus Front de gauche sont plus que jamais à vos côtés, disponibles, offensifs et toujours bien à gauche. La gauche que nous voulons contribuer à réinventer pour sortir du marasme. Et pas dans 5 ans !

Dominique Mas et Roland Foissac Elus Front de Gauche du CLIC

 

Une suppression de la taxe d’habitation qui pose problème

La proposition du nouveau président Macron de supprimer la taxe d’habitation pour 80% des habitants conduirait à grever la fiscalité foncière perçue par le bloc communal, communes plus communautés de communes. Ce ne sont pas les promesses de compenser entièrement cette baisse de recettes par de nouvelles dotations qui vont nous rassurer puisque l’État ne tient jamais ses engagements dans le temps. Cette mesure relève donc plus de la démagogie que
de la bonne gestion des deniers publics, et surtout casse le lien entre le contribuable et l’usager où chaque habitant contribue en fonction de ses moyens aux charges communes. En privant le bloc communal de 10 Milliards d’euros de recettes annuelles, le nouveau gouvernement réduira leur levier fiscal, et ne laissera aux communes d’autre choix que de recourir à l’emprunt.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. BacouFN ALBI BLEU MARINE - Tél:05 63 49 13 28mail: groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Non à la fermeture de l’école Camille Claudel !

Cette école est hébergée dans un bâtiment dont le Département est propriétaire et qu’il met à la disposition de la ville d’Albi. Une convention précise cette mise à disposition : «La mairie se réserve le droit de résilier cette convention à tout moment si les activités liées à l’enseignement venaient à être regroupées ou transférées dans un autre établissement.» Dans un courrier en date du 6 juin 2017, le Président du Conseil Départemental indique de manière très claire : «La ville d’Albi a fait le choix de résilier cette convention et de nous restituer les locaux. Nous avons pris acte de cette décision». Il appartient à la mairie d’Albi d’assumer ses responsabilités. Cette école est indispensable pour la vie de ce quartier enclavé, ses commerces et ses habitants. Pour les élus de la majorité, il est encore temps d’écouter nos administrés et d’éviter la fermeture prévue en septembre 2019. Pour nous, la ville de demain, sera un territoire où les citoyens et les élus construisent, ensemble, les services et les usages répondant à leur besoins et à leurs attentes.Nous demandons donc à la mairie d’écouter les habitants du quartier et de maintenir cette école.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier,Fabien Lacoste et Christophe RamondGroupe socialiste et citoyen

Juin 2017

Fake news : dénigrement systématique contre opposition constructive

Les fake news, terme anglais que l'on peut traduire par « informations truquées », tendent à se répandre dans bien des domaines afin de manipuler l'opinion au détriment de l'établissement de la vérité. La sphère politique n'échappe pas à cette évolution inquiétante comme on a pu le constater lors du Brexit, des dernières élections présidentielles aux États-Unis et, à un degré moindre, en France. En diffusant sciemment des informations inexactes ou non vérifiées, les funestes auteurs de ces méfaits cherchent délibérément à induire en erreur ceux qui les écoutent pour jeter par tous les moyens le discrédit sur l'action de celui qu'ils combattent. Noircissez le tableau, il en restera toujours quelque chose. Introduisez le doute, il s'installera bien dans l'esprit de certains et fera son chemin pour alimenter la rumeur. Le développement des réseaux sociaux, formidables espaces de libre expression et de partage à bien des égards, favorise en même temps de tels comportements qu'il convient de dénoncer et de combattre sans relâche dans la mesure où ils vont à l'encontre des principes démocratiques les plus élémentaires. Si le phénomène est mondial, il affecte également la politique locale que nous pensions et souhaitions pourtant à l'abri de ce genre de dérives.
Il suffit en effet de parcourir certaines tribunes émanant d'une partie de l'opposition municipale qui a fait le choix du dénigrement systématique pour constater que cette fâcheuse tendance à la propagation d'informations dites « truquées » est également à l’oeuvre dans notre assemblée. Ceux qui propagent de telles informations savent qu'il est difficile de les démentir car en parler pour rétablir la vérité contribue en même temps à en faire la publicité. Heureusement, d'autres élus se tiennent à l'écart de telles pratiques en privilégiant une opposition constructive faite de questionnements et de critiques sans autres arrières pensées que ce qu'ils considèrent comme étant l'intérêt des Albigeois. Les autres qui persistent dans le dénigrement semblent ignorer que les temps changent. En effet, les Français ne veulent plus de ces oppositions stériles qui considèrent que la caricature et l'animosité mensongère sont une manière de faire de la politique. Ils veulent des résultats, que les engagements pris soient tenus et que ceux qui pensent différemment soient respectés. C'est ce que s'emploie à faire notre majorité avec responsabilité, sérénité et détermination.

Pour le groupe majoritaire

 

Descente en fédérale 1 du Sporting Club Albigeois

« Alors que tout était acté concernant la venue du duo Milhas-Péméja aux commandes du SCA, la mairie d'Albi a posé son veto. » Rugbyrama du 3 mai 2016.
« Au terme des discussions, la mairie a décidé d’écarter la candidature de Xavier Péméja… » la Dépêche du 4 mai 2016.
En matière sportive, il y a des règles claires à respecter, l’entraîneur entraîne, le président préside et la mairie ne s’immisce pas dans la gestion sportive. Elle ne dispose que d’un rôle de contrôle du bon usage des subventions. Les interventions de la ville d’Albi annoncées par la presse au mois de mai 2016 sont donc une faute.
Il faut toujours chercher à rassembler plutôt qu’à déstabiliser.
Maintenant, il faut une forte mobilisation de tous pour permettre au SCA de remonter en PRO D2. Le fidèle public albigeois toujours présent mérite d’avoir une équipe dans l’antichambre du TOP 14.
N.B. : Péméja et son nouveau club de Nevers viennent de gagner la finale de Fédérale 1 et joueront l’an prochain en PRO D2.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier, Fabien Lacoste et Christophe Ramond
Groupe socialiste et citoyen

 

Conversation au service communication

- Madame, le peuple s’interroge sur l’avenir de la planète ! Que faut-il faire ?
- Choisissez une encre verte et bio pour imprimer le prochain numéro d’Albidémago !
- Bien sûr votre Seigneurie ; à ce propos, le peuple se demande pourquoi vous avez repeint la cathédrale en vert.
- Le vert est à la mode en ce moment ! Notre Grande Stratégie est de tout repeindre en vert pour couper l’herbe sous les pieds de ces satanés écolos…
- Madame, le peuple se plaint des dépenses que vous faites… Une salle de spectacles, une passerelle, un achat de maison bien au-dessus de son estimation, tout pour le même quartier, cela semble exagéré !
- Dites-leur que nous avons des subventions ; c’est l’Europe, la Région, l’État, le Conseil Départemental qui payent ! Imparable mon argument, mon petit !
- Mais Madame, ce sont les impôts de nos administrés qui alimentent tous ces budgets…
Au final, ce sont quand même eux qui payent !
- Mon petit, vous ne croyez tout de même pas que nos administrés vont réfléchir jusque là !
Ne pensez pas à leur place enfin, cela pourrait
leur donner de mauvaises pensées !
Propos recueillis par Pascal Pragnère
Albi Vert Demain – EELV
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

L’agression d’une élue FN à ALBI, révélatrice de l’inversion des valeurs

Quand lors du dernier conseil municipal albigeois, il s’est agi de voter pour la création d’un conseil pour les droits et devoirs des familles de délinquants et que nous avons défendu la création d’un conseil similaire pour l’accompagnement des familles victimes de la délinquance, nous ne pensions pas qu’une de nos élues serait confrontée à une lâche agression dans le quartier de Lapanouse à raison de son engagement politique.
Je rappelle que dans ce quartier il y a 2 ans, un portier a été laissé pour mort suite à une attaque par une bande de voyous alors qu’il rendait visite à une amie, qu’à proximité de cette zone de non droit où on laisse perdurer un trafic de drogue des coups de feu ont été tirés au stade il y a un an en plein jour alors que des jeunes s’entraînaient, et que dernièrement encore un incendie d’origine criminelle d’une salle de sport l’a rendue inutilisable à la pratique sportive.
Nous déplorons que la parole d’une élue qui n’a eu pour seuls torts que de faire ses courses dans ce quartier et de se défendre, ait été immédiatement remise en cause par certains médias parce qu’élue FN faisant passer l’agresseur pour une victime, sans attendre la fin de l’enquête en cours.
A l’heure où les pompiers albigeois ont reçu des gilets pare-balles et où Albi compte une cinquantaine de fichés S pour radicalisation, nous élus albigeois du Front National continuerons à réclamer l’État de droit dans ces quartiers où une minorité de voyous parfaitement connus font régner un ordre qui n’est pas républicain.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28
  groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Mai 2017

Aux donneurs de leçons

L'opposition socialiste est en manque d'inspiration pour étayer ses critiques envers l'action de notre majorité. Pour pallier cette insuffisance, elle n'hésite pas à récupérer un article d'universitaires sur la politique culturelle de la ville en en reprenant une partie à son compte comme s'il s'agissait d'une vérité établie. Dans le même temps, cette opposition désordonnée et incohérente vote avec notre majorité municipale, comme un seul homme, l'ensemble des délibérations culturelles proposées par la ville. Dire tout et faire son contraire, voilà des pratiques qui n'honorent pas leurs auteurs.

Or la réalité de la politique culturelle albigeoise supporte mal la caricature. Que cela plaise au non à l'opposition socialiste, Albi a une offre culturelle globale du niveau de celle d'une grande ville. Elle est marquée par la présence d'opérateurs d'envergure nationale, d'un tissu associatif dense et dynamique ainsi que par des événements culturels multiples tout au long de l'année.

Depuis 2015, le budget municipal alloué à la culture est de l'ordre de 5 millions d'euros, soit plus de 9 % du budget de la ville. Le soutien financier direct aux associations à vocation culturelle ou artistique représente environ 3 millions d'euros par an. Au cours des quinze dernières années ce sont près de 140 structures qui ont reçu un soutien financier de la part de la ville, que ce soit sous forme de subvention d'équipement ou de subvention de fonctionnement. D'autres ont reçu une aide ponctuelle venant accompagner un projet spécifique. Un soutien est aussi apporté par la mise à disposition gratuite des différentes salles de spectacle ou d'exposition d'Albi. Des moyens techniques ou frais de communication sont aussi régulièrement pris en charge par la ville.

Quant à la création si chère aux élus socialistes, ils ne peuvent ignorer qu'un soutien continu est apporté aux structures labellisées par l’État et que les décisions les concernant sont prises collégialement avec les autres partenaires institutionnels. Et enfin, comment passer sous silence l'importance de la création contemporaine architecturale et son imbrication avec l'action culturelle de notre ville ? Le Grand Théâtre, la passerelle piétonne, la nouvelle salle événementielle de Pratgraussals participent d'un effort d'investissement de l'ordre de 60 millions d'euros en grande partie au bénéfice d'un secteur culturel qui apporte tant à la ville.

La vérité est que le paysage culturel continue d'évoluer et qu'Albi connaît une grande effervescence marquée par des réalisations emblématiques et la mobilisation de l'ensemble des acteurs qui tirent leur ville vers le haut. L'exemplarité de l'action culturelle portée et soutenue par la municipalité a d'ailleurs été relevée par l'Etat qui a signé en 2015 un pacte culturel avec Albi pour que notre ville maintienne son effort dans ce domaine.

Pour le groupe majoritaire

 

8,4 millions d’euros pour la passerelle et toujours rien pour le 4e pont !

Rappelons-nous les déclarations à quelques jours des municipales de 2014 de Madame le Maire, nous critiquant lorsque nous estimions le coût de cette passerelle à 6,9 millions d’euros. « Ils s’expriment sur un dossier qu’ils ne connaissent pas » « Le coût de cette passerelle est de 3,1 millions d’Euros hors taxe, 4,6 millions si l’on ajoute les accès avec les aménagements des places du château et du Calvaire ».

Alors que les travaux n’ont toujours pas débuté, on est bien loin de ce chiffrage puisque on nous annonce un coût prohibitif pour cette passerelle de 8,4 millions ! Voilà un nouvel exemple de communication et de sérieux de la droite albigeoise !

Cette passerelle n’est pas une priorité, elle nous permettra simplement d’admirer notre coeur de ville dans une nouvelle perspective.

Nous ne sommes pas opposés à une passerelle mais la priorité en matière de déplacement dans l’albigeois, c’est d’urgence un 4ème pont !

Un 4ème pont, ce sont de profonds changements dans notre vie quotidienne et dans la vie de l’agglomération albigeoise en la rendant plus attractive et en désengorgeant le centre ville d’Albi.

Un 4ème pont contribuerait à la fois à la sécurité et à la qualité de vie. Il serait le symbole d’une ville qui rattrape ses retards et même prend de l’avance. C'est ce que nous voulons pour notre agglomération albigeoise !

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier,

Fabien Lacoste et Christophe Ramond

Groupe socialiste et citoyen

 

Une décision de justice qui met fin à une occupation illégale

Les réfugiés illégaux qui occupaient depuis 6 mois d’anciens locaux d’ERDF à ALBI ont donc quitté les lieux suite à « une volonté procédurière » du propriétaire, comme le rapporte en inversant les responsabilités le journal La Dépêche.

Aidés par des associations d’aide aux réfugiés comme RESF 81 (Réseau Éducation sans Frontière) mais aussi par le PCF et la CGT, ce squat abritait notamment les familles de Roms albanais qui s’étaient signalées à la mi-octobre par l’occupation illégale de la cathédrale Sainte-Cécile, et qui avaient été logées un temps dans des hôtels par la Préfecture !!

Au bout de 4 procédures intentées par ENEDIS (ex ERDF), le propriétaire des lieux a pu enfin faire respecter son droit à la propriété que l’État ne fait plus respecter.

Il faut savoir que d’autres occupations ont eu lieu ces derniers mois notamment une maison du côté de La Madeleine où l’on retrouve toujours les mêmes associations subventionnées par l’argent public.

Les Albigeois qui sont obligés de dormir dans leur voiture ou sont expulsés de leur logement suite à des impayés apprécieront de voir la puissance publique incapable de faire respecter l’État de droit pour certains.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou

FN ALBI BLEU MARINE

 

Nous proposons, ils décident

Se préoccuper prioritairement des 9 000 Albigeois qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, étudier avec eux la possibilité de rendre gratuits les transports, les premiers mètres cubes d'eau pour la consommation quotidienne, favoriser l'accès des populations défavorisées à la culture, développer de réelles pratiques de concertation pour répondre aux besoins d'équipements sociaux, telles sont aujourd'hui nos priorités d'élus du Comité Local d'Initiative Citoyenne, d'élus du Front de gauche.

Hélas, lorsque nous proposons d'ouvrir ces débats, de créer des commissions extra-municipales pour ouvrir ces chantiers, pour construire, par exemple, un projet de reconversion du site de Pélissier, pour déterminer la vocation de l'immeuble de la CPAM,... c'est toujours le même rejet de la part de la Majorité.

Seule a trouvé grâce à ses yeux notre proposition de retransmission vidéo des séances du Conseil. C'est maigre. Et les commissions, malgré nos remarques ne sont toujours que des chambres d'enregistrement. Nous proposons, ils décident. Qu'en conclure ?

Certainement pas que nous devrions nous taire et/ou devenir une opposition stérile, uniquement préoccupée de porter des coups pour préparer les prochaines échéances.

Nous allons donc persévérer dans notre démarche. Par contre, ce qui est évident c'est que rien de ce que nous portons n'adviendra si vous, citoyennes et citoyens albigeois, ne prenez pas vos affaires en main. Par exemple en venant renforcer le CLIC qui est un outil pour vous faire entendre.

Dominique MAS Roland FOISSAC
Elus du CLIC Front de gauche
Contact : changerdalbi@orange.fr

Avril 2017

Les paroles et les actes

La majorité municipale a non seulement tenu ses engagements en matière de lutte contre l'insécurité et de prévention de la délinquance, mais elle est allée au-delà des objectifs qu'elle s'était assignée devant les Albigeois, prenant en compte l'évolution du contexte sécuritaire de notre pays et qui, malheureusement, demeure d'actualité. Avec le recrutement de quatre agents de police municipale dès ce premier semestre 2017 et l'implantation de 45 caméras de vidéo-protection supplémentaires à l'horizon 2018, la municipalité prend les responsabilités qui sont les siennes. Ainsi, à terme, l'évolution des effectifs et des moyens va permettre la création d'un Centre de supervision urbain avec le concours de l'Etat qui accompagne fortement de tels investissements.

Également très présente sur le volet de la prévention de la délinquance, la ville participe à l'élaboration du plan local de prévention de la radicalisation, tout en organisant des actions de sensibilisation en direction des acteurs de terrain afin d'améliorer leur appréhension du phénomène et son repérage. La mise en oeuvre de trois points d'accès au droit dans les quartiers prioritaires en partenariat avec le CDAD et le recrutement par la ville d'un nouvel agent de médiation sociale viennent consolider un dispositif de service public au plus près des besoins exprimés dans ce domaine. Enfin, un Conseil pour les droits et devoirs des familles sera installé à Albi avant l'été pour aider les familles confrontées à des difficultés pour exercer leur autorité parentale.

Une instance prévue par la loi dans laquelle chacun devra assumer ses devoirs et réapprendre ses droits. L'adoption d'un protocole entre le maire et le procureur de la République d'Albi sur le rappel à l'ordre permettra à cette nouvelle instance d'intervenir en amont d'un processus de judiciarisation qui pourrait être évité. Nous, élus, avons une obligation de moyens vis à vis des Albigeois. Notre registre est l'action, pas l'incantation. Il est toujours préférable en politique comme dans tous les autres domaines de la vie de mettre en adéquation la parole donnée avec les actes qui témoignent de la concrétisation d'un engagement.

Geneviève Perez
Adjointe au maire déléguée à la prévention, la sécurité et la tranquillité publique
Pour le groupe majoritaire

 

Démasqués

Depuis deux ans, nous nous efforçons de démasquer la politique conservatrice menée depuis un quart de siècle dans notre ville. Et notamment sur trois enjeux déterminants :

  1. La politique culturelle : malgré un centre d'art, un musée, une scène nationale, le GMEA et quelques acteurs incontournables, le groupe majoritaire ne fait preuve d'aucune ambition culturelle comme l'ont démontré les travaux de deux universitaires.
  2. La dévitalisation de notre centre-ville : depuis 25 ans, l'équipe en place a laissé les centres commerciaux se développer sans limites. Certes, le phénomène est national, mais notre ville avait tous les atouts nécessaires pour maintenir un centre-ville dynamique. Malgré les articles dans la presse nationale et internationale, malgré les multiples rapports publiés, la majorité municipale reste dans le déni.
  3. L'autonomie alimentaire pour 2020. En voilà un beau projet de société. C'est en fait un beau projet de communication pour attirer les projecteurs. Et déjà, les premiers contradicteurs révèlent la supercherie. Pas de vision, pas de moyen, pas de budget, pas de commission de travail avec les acteurs concernés. Dépassée par les événements, l'équipe en place devra agir... à minima, de peur de passer pour ridicule.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier,

Fabien Lacoste et Christophe Ramond

Groupe socialiste et citoyen

 

La réalité de la radicalisation islamiste à ALBI

Le fichier du ministère de l’intérieur sur le nombre de radicalisés par département paru il y a une quinzaine de jours révèle que le Tarn compte 152 radicalisés, occupe la 3e place en France quand on rapporte ce nombre à sa population et est en tête des départements ruraux.
Il faut savoir que ces individus représentent la partie la plus radicalisée dans l’échelle des fichés S qui compte 15 niveaux.
Un tiers de ces fichés S résident dans l’albigeois, un autre tiers à Castres-Mazamet et le dernier tiers dans la région de Lavaur.
Il faut rappeler qu’ ALBI a fait la une de la presse dans la foulée de l’affaire MERAH avec un individu impliqué, puis avec le démantèlement d’un réseau tchétchène à Cantepau.
Combien de temps nos politiques vont-ils faire la politique de l’autruche, alors que les pompiers albigeois viennent de recevoir des gilets pare-balles ?
C’est bien de réagir fermement quand un article du New York Times prend ALBI comme exemple de la désertification commerciale des centres-villes en France, ce serait bien également d’ouvrir les yeux sur la radicalisation islamiste de certains jeunes albigeois.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou

FN ALBI BLEU MARINE

 

Good Morning Albi !

Effet boomerang des campagnes de communication de la ville d’Albi sur l’autonomie alimentaire ou sur la “santé florissante” du quartier touristique, c’est le New York Times, un des journaux les plus sérieux du monde, ou Reporterre, journal écologiste reconnu pour la qualité de son travail, qui lèvent le voile sur les stratégies de communication. « L’autonomie alimentaire c’est du pipeau » pour Reporterre, alors que le New York Times nous gratifie d’une enquête approfondie qui confirme ce sur quoi les chercheurs et journalistes français sont unanimes : les centre-ville des villes moyennes se meurent car les maires continuent d’implanter des grandes surfaces en périphérie des villes. Dans de nombreuses agglos, comme à Albi, les maires croient que l’argent que vont leur verser ces grandes surfaces (par les taxes, bien sûr...) sauveront leur ville. C’est le contraire qui se produit ! Les centres sont désertés. Les paillettes de l’UNESCO ne cachent pas la réalité du terrain. Bientôt, nous en apprendrons sans doute davantage sur les affaires immobilières dans notre belle ville ou sur l’efficacité des caméras de vidéo-surveillance qui nous coûtent des milliers d’euros. Quel sera le grand journal qui nous ouvrira les yeux ? Les paris sont ouverts, mais en attendant, ne soyons pas dupes, ne laissons rien passer.

Pascal Pragnère
Albi Vert Demain / EELV
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Mars 2017

Vivre bien et travailler à Albi

Selon une enquête récente, ALBI est classée 4e ville moyenne française où il fait bon vivre. Pourtant, des pics de pollution indiquent la mauvaise qualité de l’air dans la cuvette albigeoise. Des dizaines de camions circulent sur notre rocade, 8 à 9 000 familles d'Albi vivent au-dessous du seuil de pauvreté et vont subir, comme tout un chacun, une hausse de 2% des impôts locaux (nous avons voté CONTRE) tandis que 1 000 Tarnais sont assujettis à l’impôt sur la fortune.

Les élu(e)s CLIC Front de gauche que nous sommes posent ces questions de l’Humain d’abord au conseil municipal comme la gratuité des vingt premiers litres d’eau/jour et des transports en commun.Autant de débats que l’on devrait pouvoir suivre en direct (et non en différé) au cours de conseils municipaux filmés, comme nous l’avons demandé. Près de 900 citoyens ont visionné la séance du 19 décembre. Un pas en avant dans la transparence !

L’année 2017 est une année électorale. Ce sont ces questions fondamentales liées à l’Humain d’abord qui doivent être, selon nous, au centre des discussions. La notion de « ALBI où il fait bon vivre » nous semble donc toute relative. Preuve en est que, dans la même enquête, ALBI est classée 84e ville où il fait bon... travailler.

Dominique Mas et Roland Foissac

Elus Front de Gauche du CLIC

 

Le désengagement manifeste de la majorité municipale en matière de politique culturelle pointé du doigt par une étude universitaire

Deux universitaires viennent de publier une étude très sérieuse sur la vie culturelle à Albi. Ce travail particulièrement pointu sonne comme un particulier désaveu de la politique mis en place par la majorité municipale. L'étude pointe d'abord un désintérêt de la ville pour la culture, source de récupération politique, en constatant que « dans un mouvement d'institutionnalisation, voire d'instrumentalisation, l'aspect subversif de la culture, la création et l'engagement artistique ne paraissent plus en première ligne».

Cet abandon du soutien à la création artistique au profit du simple discours politique ne peut en aucun être le socle d'une politique culturelle forte, intense, vive, digne d'une ville comme Albi. L'étude évoque également «

l'effacement des initiatives municipales en faveur de l'orchestration des forces vives associatives ».

En d'autre terme, un désengagement manifeste de la Mairie en matière de politique culturelle, cette dernière se contentant de regarder faire, à sa place, les associations sans jouer le rôle d'impulsion des politiques publiques. L'étude souligne ensuite « le très faible engagement auprès de la création contemporaine».

Or, comment ne pas comprendre que la culture se réinvente par nature et que le soutien à la création contemporaine est à ce titre un bien précieux pour les générations à venir ? Enfin, les deux enseignantes chercheuses pointent l'incohérence de la majorité municipale entre le discours et les actes : « la créativité est au centre des discours et des documents stratégiques, alors que l'exploration artistique est mise à distance ».

Une phrase qui sonne comme la marque de fabrique de cette majorité. En effet, cette étude ne peut pas mieux illustrer ce que l'opposition socialiste dénonce depuis des années, c'est à dire que la majorité se contente de slogans, d'affichage, de montrer un volontarisme sans pareil sur chaque sujet, mais dans les faits, il ne se passe rien ou si peu. Mais qui va vérifier ce qu'il se passe dans les faits ?

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier,

Fabien Lacoste et Christophe Ramond

Groupe socialiste et citoyen

 

Les élus socialistes albigeois assument-il leur internationalisme comme leurs représentants nationaux ?

Ces dernières semaines plusieurs déclarations et décisions viennent démontrer que le PS a renoncé définitivement à servir le peuple français pour se convertir à l’internationalisme. La primaire du parti socialiste a vu l’aile gauche mondialiste de ce parti prendre logiquement le pouvoir dans la foulée de la déclaration de V. PEILLON le soir du premier tour : « nous sommes des internationalistes ».

Lors de ses vœux, la présidente de la Région Occitanie C. DELGA a écrit puis assumé en séance plénière sa conception de la nationalité : « il n’y a pas d’étrangers, il y a seulement des gens qui ne se sont pas encore rencontrés !! »

Au niveau albigeois, les élus municipaux socialistes brillent par leur absence lors des cérémonies patriotiques d’hommage aux morts pour la France depuis le début du mandat. Ce qui nous inquiète c’est que cette compassion sélective («j’aime l’humanité cela me permet de haïr mon voisin » disait Montesquieu), semble partagée quand on voit les réactions d’effroi de certains élus de la majorité municipale dès que nous parlons de préférence nationale.

Nous élus patriotes albigeois, nous continuerons à privilégier les français et les entreprises locales dans toutes les décisions que nous prenons.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou

FN ALBI BLEU MARINE

Février 2017

En février, les étrennes !

Toujours un peu décalé (dans le temps), je souhaite une excellente année aux Albigeoises et aux Albigeois, et une excellente santé!

Moins de pollution aux particules fines, moins de voitures, davantage de plaisir dans notre belle ville. Ne boudons pas notre plaisir de vivre à Albi, même si ce plaisir nous coûtera plus cher puisque la majorité municipale de Mme le Maire a décidé d’augmenter les impôts locaux de 2%. Mais tout n’est pas si triste au pays de la démoligarchie: en effet, j’ai demandé l’application de l’article 324R Annexe 3 du Code Général des Impôts pour tous les habitants d’Albi situés à moins de 1000m du circuit automobile. Ceci pourra leur permettre d’obtenir une baisse de 5 à 10% du montant de leurs impôts locaux (foncier et taxe d’habitation).

Cet article de loi donne un droit qui peut s’appliquer dans le cas de nuisances sonores qui dégradent le cadre de vie des albigeois (jardins et terrasses inutilisables, fenêtres fermées tout l’été...), et qui augmentent avec l’activité du circuit. J’ai fait cette demande au mois de septembre 2016, mais j’encourage chaque foyer à en faire de même de façon individuelle auprès du Directeur des Finances Publiques.

Répondons à la démoligarchie en faisant respecter nos droits ! Pour des modèles de courrier, veuillez me contacter à l’adresse ci-dessous ou au secrétariat des élus minoritaires. Encore meilleurs vœux de bonheur, santé et... prospérité !

Pascal Pragnère

Albi Vert Demain / EELV

pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

Absence de transparence, de rigueur, de projets structurants et +2% de fiscalité !

Notre collectivité en catimini va recourir à la scalité pour équilibrer son budget. À mi mandat, quel est le constat ? Absence de transparence, absence de rigueur budgétaire, absence de projets structurants pour notre territoire : voilà désormais la marque de fabrique de la majorité de droite !

Absence de transparence : Aucun débat possible en commission, distribution d’aucun document présentant le budget 2017... C'est inadmissible !

Absence de rigueur budgétaire : Les signes d’une mauvaise gestion sont là : le recours au personnel contractuel + 8% , augmentation de la scalité + 2%, non maîtrise des dépenses de fonctionnement courantes...

La mauvaise gestion conduit la majorité à grever le pouvoir d’achat des Albigeois en augmentant la fiscalité ! Le mal est ancré, les symptômes sont bien visibles, et le recours au levier fiscal est une solution de facilité !

Pour nous, Il y a 2 moyens de dégager des marges de manœuvre financière pour notre commune. Le premier moyen est de mettre en place un véritable travail permettant des réformes structurelles en partenariat avec les syndicats an d'évaluer et ensuite réorganiser nos services. Notre seconde proposition est de créer une agglomération forte, puissante, intégrée sur toutes les compétences stratégiques, une agglomération qui permettra de réaliser des économies d’échelle.

Gérons toutes ces infrastructures à l’échelon le plus pertinent l’intercommunalité et mutualisons le personnel ! Pourquoi la future salle de Pratgraussalss n’est-elle pas prise en charge nancièrement par l’agglomération ? Vous croyez qu’elle ne sera utilisée que par des Albigeois ? Il est donc injuste qu'elle soit assumée intégralement nancièrement par les Albigeois !! Enfin il est temps de prévoir des investissements stratégiques. Il nous faut aujourd’hui lancer dés le début de l’année 2017 les études techniques et nancières concernant la réalisation d’un 4e pont.

Le vote de ce budget 2017, est donc un nouveau rendez vous manqué !

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier,

Fabien Lacoste et Christophe Ramond

Groupe socialiste et citoyen

 

Ce qui nous a fortement déplu à ALBI en 2016

Une majorité qui profite de l’enregistrement vidéo du conseil municipal pour modifier le règlement intérieur en choisissant la retranscription en différée qui donne la possibilité de couper les passages qu’elle jugerait diffamatoires. Nous considérons que c’est à la justice de décider du caractère diffamatoire d’éventuels propos et non pas au politique.Un élu communiste qui remet en cause l’ordre protocolaire régi par décret lors des cérémonies du 11 Novembre en s’insurgeant de la légitime place d’un conseiller régional FN albigeois, montrant les limites du respect des lois de la République chez certains élus !!

Le rejet par l’ensemble de la majorité y compris le représentant de Debout la France du vœu déposé par le FN contre l’accueil des migrants dans notre ville. Ceci montre que les convictions s’arrêtent là où commencent les ambitions personnelles chez certains élus !!

L'occupation en Octobre de la cathédrale Sainte-Cécile par des Roms albanais illégaux, puis la prise en charge de plusieurs nuits d’hôtel par la Préfecture, avant l’occupation illégale et toujours d’actualité de locaux appartenant à ERDF, le tout avec la complicité d’associations largement subventionnées par l’argent public !!

Enfin la position idéologique renouvelée de Mme Le Maire de ne pas armer notre Police Municipale malgré le climat actuel d’insécurité et de terrorisme.

Vivement 2017 !!

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou

FN ALBI BLEU MARINE - Tél : 05 63 49 13 28

mail : groupe.elus-minoritaires@mairie-albi

Novembre 2016

Pôle funéraire : une condamnation aux prud'hommes en forme de camouflet pour la mairie

La salariée du pôle funéraire, Carine Combes, qui avait dénoncé les dysfonctionnements graves qui se déroulaient au sein de cette structure et qui pour cette raison avait été licenciée, a réussi à faire reconnaître aux prud’hommes le caractère abusif de son licenciement.
La maire d’Albi continue à utiliser l’artifice juridique selon lequel c’est la SPL du pôle funéraire de l’albigeois qui a été condamnée pour se dédouaner de sa responsabilité. Il n’en reste que c’est bien la mairie d’Albi, en tant qu’actionnaire principal de cette SPL et ayant nommé comme président de cette structure au moment des faits Frederic Esquevin, maire-adjoint de Guiraud Chaumeil, qui a subi un camouflet juridique. C'est la condamnation de tout un système qui a été mis en place par cette majorité municipale.
Cette absence de gestion et de prise en compte de ce qu’il se passait sur le terrain coûtera aux contribuables albigeois 35.000 euros que la SPL devra verser à l’intéressée.
Cette salariée, en tant que lanceur d’alerte, aurait dû être protégée par la mairie. Bien au contraire, elle a été licenciée pour avoir dénoncé les dysfonctionnements du pôle. Le groupe socialiste et républicain condamne fermement ces agissements.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier, Fabien Lacoste et Christophe Ramond
Groupe socialiste et citoyen

 

La démoligarchie

Qui dit : blabla « le patrimoine », Et qui détruit la piscine de Caussels En se cachant derrière des bâches Comme une caste qui se cache ? C’est la démoligarchie ! Qui dit : blabla « Leroy Merlin, magique, On casse tout, pour défendre l’hôpital public », Et qui laisse partir les lits des personnes âgées Sans scrupules, direct dans le privé ? C’est la démoligarchie ! Qui dit : blabla « autonomie alimentaire », Camillia, Prince Charles et Jean Sans-Terre ? Danse du ventre sur les parterres, Pour la télé, il faut ramper par terre ! C’est la démoligarchie ! Qui dit : blabla « accueil des nouveaux albigeois »,Vivre ensemble, intégration, tolérance,Mais qui refuse d’accueillir les réfugiés de l’errance, Demandeurs d’asile, migrants en désarroi ? C’est la démoligarchie ! La démoligarchie, c’est la bande à la mairie : Promoteurs, pollueurs usant des permis De construire, de détruire, qui traitent en cyniques Le désir de vivre dans une ville vraiment civique.« L’attractivité », « Albi connue en Chine », « princes et princesses » Sont les mots de l’idéologie, du blabla pour l’égo. Des projets raisonnables, traiter les albigeois en égaux ; Air pur, culture, accueil de tous,partage de la richesse, Commerces, hôpital public, ville sans auto : bref, une ville écologique, Débarrassée de la domination démoligarchique.

Pascal Pragnère
Albi Vert Demain
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

LINKY, un mauvais compte pour la santé

La technologie utilisée par les nouveaux compteurs d’électricité LINKY serait mauvaise pour la santé et poserait des problèmes de contrôle a posteriori de leurs factures pour les particuliers.
Ce compteur qui transmet à distance la consommation de chaque usager à ERDF évitant ainsi le déplacement d’agents à domicile, utilise des ondes électromagnétiques qui ont une fréquence 1000 fois supérieure au courant électrique habituel.
Ces radiofréquences sont reconnues comme étant potentiellement cancérigènes par l’organisation mondiale de la santé et peuvent avoir des effets immédiats tels que des troubles du sommeil et des maux de tête.
Dans la commune d’ALBI, la pose de ces compteurs est prévue à partir de janvier 2017.
Lors du dernier conseil municipal nous avons donc demandé un moratoire sur son installation selon le principe de précaution tant que des études indépendantes n’écartent tout risque sur la santé en général.
Comme souvent Mme Le Maire a préféré botter en touche, arguant du fait que ce n’était pas de son ressort.
Si les décideurs politiques locaux continuaient à ignorer les risques sur la santé publique comme dans l’affaire du sang contaminé au bénéfice d’intérêts financiers et industriels, nous rejoindrons la réaction citoyenne qui a déjà démarré dans l’ Albigeois.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE 
 groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Octobre 2016

Roms à ALBI, la vie à l’Hôtel après l’occupation illégale de la cathédrale !!

Les touristes ont trouvé portes closes à la mi-octobre à la cathédrale Sainte-Cécile et à l'église Saint-Salvi, deux des principaux lieux de visite du coeur historique d'Albi. Ceci fait suite à l'occupation contre la volonté du curé de la paroisse, de la cathédrale par des Roms albanais. La préfecture a alors pris en charge plusieurs nuits d’hôtel pour ces familles, ce qui n’est pas une première dans l’Albigeois puisque déjà en 2012, c’est le château du Vergnet à Moularès près de Carmaux qui avait été réquisitionné plusieurs mois afin d’y loger des illégaux Roms Albanais qui squattaient une place albigeoise, et qui bénéficiaient comme aujourd’hui de la complicité de RESF ou du MRAP, associations largement subventionnées par l’argent public et qui oeuvrent à l’installation définitive d’une immigration illégale. Les français de plus en plus nombreux à être sous le seuil de pauvreté apprécieront l’utilisation des deniers publics à destination d’immigrés illégaux. Alors à ceux qui continuent de ne pas comprendre la politique d’immigration et de fermeté prônée par le FN, nous leur disons que nous ferons exactement le contraire de ce que nos politiques ont mis en oeuvre depuis des décennies au détriment de nos compatriotes, en appliquant le principe « charité bien ordonnée commence par les nôtres » !
 

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

Avez-vous utilisé le bus aujourd’hui ?

Pour une très très grande majorité d’entre nous la réponse est non ! Pourquoi ? Notre réseau est inadapté aux besoins des actifs et même des personnes âgés. Certains quartiers ne disposent que d’un passage de bus toutes les heures ! L’équipe municipale a-t-elle réellement pris conscience des enjeux d’un réseau de bus de qualité ? NON Nous proposons une refonte totale du réseau des transports urbains avec une l’augmentation des fréquences et du cadencement. La gare doit également devenir un pôle d'échanges mettant en relation l'ensemble des modes de transports : TER, bus, automobile et déplacements doux. Il est également indispensable de créer un réseau de rues réservées en priorité aux piétons, aux cyclistes et rollers. Les conducteurs de bus ont effectué une longue grève afin d’alerter également les élus de la majorité sur le dysfonctionnement de ce service… Madame le maire, il est clair qu’avec des lignes urbaines plus directes et plus rapides, une navette gratuite de centre-ville, des bus accessibles et modernes, de vraies pistes cyclables sécurisées et des locations de vélos, de nombreux albigeois n’hésiteront plus, ils laisseront leur voiture au garage !

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier,
Fabien Lacoste et Christophe Ramond
Groupe socialiste et citoyen

 

Les impôts: on en parle ?

Dans Albi-mag, tout va bien à Albi. Pour François Hollande, la France va mieux. Ah bon ? Depuis 2013, la baisse cumulée des dotations de l'Etat aux collectivités s'élève à 29,8 milliards. Pour les communes, cela se traduit soit par des services ou/et des investissements réduits, soit par une hausse des impôts locaux. Dans la même période, la fraude fiscale et ce que l'on appelle, non sans complaisance, l'optimisation fiscale font apparaître des chiffres qui donnent le vertige. La fraude est estimée entre 60 et 80 milliards en 2O15 et l'optimisation à plus de 66 milliards esquivés... Les grosses entreprises (Total, Saint-Gobain, Danone, Suez Environnement Schneider et autres),qui ont bénéficié de plusieurs milliards de CICE, s'exonèrent en grande partie de l'impôt tandis que le commerçant, l'artisan, le patron de PME
albigeois « passent à la toise ». La fraude prend de l'ampleur et concerne, via les paradis fiscaux, tout le monde capitaliste. Elle s'étend aux pays du Sud et plonge les peuples dans la misère. D'ailleurs, plutôt que de rejeter les migrants, ne devrions- nous pas agir sur la cruelle réalité qui les pousse à l'exode ? Et arrêtons de fustiger le chômeur ou l'allocataire du RSA en croyant qu'il n'y a pas d'argent pour soulager la misère ! Vous le voyez, l'ancien ministre Cahuzac n'est qu'un petit poisson dans un océan de requins.
Pour en parler, nous accueillons le 25 octobre, deux parlementaires dont le livre-choc est l'événement politique et littéraire de la rentrée: « SANS DOMICILE FISC ». Avec le CLIC, nous vous invitons à venir rencontrer les frères Bocquet,à 20h30, à l'Athanor.

Dominique Mas – Roland Foissac
Ensemble Changeons d'Albi - Front de gauche
changerdalbi@orange.fr

Septembre 2016

Les oubliés et les oublis de la majorité municipale

Est-il normal que la maison de quartier de Cantepau soit fermée du 30 juillet au 28 août ainsi que le Carré Public ? Que vont faire nos "chers petits albigeois" pendant cette période estivale ? Une question se pose : quelle politique est menée et pour qui ? Comment tisser du lien social, si cher à la majorité municipale, quand cette dernière fait le choix des inégalités ? Est-il normal également que nos "chers petits albigeois" fréquentant l'école de la Curveillère subissent les affres des conditions climatiques. Des classes étuves en été et frigorifiques en hiver et ce parce que notre Maire a fait des choix de "poudre aux yeux" et non de réduction de facture énergétique. Oui, une passerelle, de nouvelles salles, cela marque les esprits mais l'amélioration des dépenses énergétiques n'est pas palpable donc pas monnayable en terme d'images et de politique spectacle. Cette constatation est pour les oubliés de la municipalité mais peut-être pourrions-nous soulever le sujet des oublis de la majorité municipale.... Oubli ou omission, la limite est bien infime mais sûrement pas au niveau budgétaire. Soyons plus explicite, croyez-vous vraiment que la maison de quartier de la Mouline, que la future salle de Pratgraussals et que lapasserelle respecteront le budget voté. Nous craignons que non... les « à côtés », comme des travaux non budgétisés et la facture s'envolera et ce au détriment de nos "chers petits albigeois" ! Les oublis engendrent déjà des oubliés qui n'ont pas la chance de partager d e bons moments dans les maisons de quartier, de profiter de sorties organisées par la Mairie. Le fossé se creuse inexorablement. Une nouvelle maison de quartier, une passerelle, une nouvelle salle à Pratgraussals ne permettront pas de briser les clivages de la société albigeoise. Par contre, la piscine de Caussels serait le meilleur lien social estival entre deux quartiers : La ¨Mouline-Le Gô et Lapanouse... Elodie Nadjar, Catherine Biau,

Patrice Bedier, Fabien Lacoste, Christophe Ramond
Groupe socialiste et citoyen

 

Permis de détruire, permis de polluer, permis de mépriser.

Les 6 premiers mois de 2016 furent les plus chauds jamais enregistrés. Que fait-on à Albi ? On fait croire que la ville sera « autonome sur le plan alimentaire » en 2020, sans réfléchir à la façon d’y parvenir : pour nourrir localement notre ville,il faudrait modifier profondément les modes de production, de distribution et de consommation,supprimer les grandes surfaces intermédiaires, et faciliter l’accès aux producteurs locaux.Or, que fait la majorité municipale, comme l’agglo Elle utilise l’implantation de producteurs d’un côté pour nourrir de grandes campagnes de  communication, et de l’autre côté elle bétonne les terres cultivables de la Renaudié pour y construire un Leroy Merlin, elle permet aux hypermarchés existants de s’agrandir, elle autorise l’implantation de Grand Frais, d’une boucherie et d’une boulangerie industrielles à Gaillaguès. Tout le contraire de ce qu’il faudrait, mais les grands patrons ont tous les droits ! À Albi, on encourage aussi la pollution des activités du circuit où les moins riches vont admirer les plus riches s’éclater en polluant et en faisant le plus de bruit possible.
Enfin, la majorité municipale détruit le patrimoine de tous (piscine de Caussels, ferme et terres de la Renaudié), agit sans concertation et méprise lapopulation et la démocratie locale au bénéfice des grandes fortunes et des promoteurs immobiliers.Et elle nous occupe en comptant les touristes !Nous ne les laisserons pas faire !

Pascal Pragnère
Albi Vert Demain
pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

La FCPE montre son vrai visage

En Octobre 2015 la présidente de la FCPE du Tarn par ailleurs candidate socialiste aux dernières élections départementales, avait empêché une parente d'élève de postuler au conseil d’administration du Lycée Bellevue, au motif que « ses (supposées) idées étaient en totale opposition avec les valeurs de la FCPE et qu’elle était proche du FN ».Nous avions alors dénoncé cette discrimination à raison d’opinions politiques et l’immixtion de la politique dans les affaires scolaires.Mais après la mère, voilà que ce syndicat de parents d’élèves s’attaque à la fille en lui refusant la commande de ses livres scolaires via la FCPE en situation de monopole, en raison des opinions politiques de ses parents !!Faire porter à une jeune fille l’engagement politique de ses parents relève de la responsabilité collective non reconnue en droit français mais que l’on retrouve au niveau national avec la repentance perpétuelle.Cette propension de la gauche à l’intolérance et à la discrimination est d’autant plus criante que le socialisme règne depuis des décenniesdans les domaines syndicaux et de la presse quotidienne régionale.Il est temps de mettre un terme à ces agissements et à ces monopoles !!

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou
FN ALBI BLEU MARINE
groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juillet-Août 2016

AMALGAMES INACCEPTABLES

L'autoritarisme est une épidémie. Au sommet de l’État, M. Valls donne le ton et menace d'interdire les manifestations. Du jamais vu depuis 1958 ! À Albi, la majorité municipale (Albimag 6/2016) lui emboîte le pas et pratique l'amalgame entre les diverses délinquances -que nous condamnons et ceux qui « occupent le domaine public et s'y installent sans droits ni titres ». Qui sont ces « uns » ? S'agit-il des agoras de NUIT DEBOUT ? Qui cela gène-t-il donc que des citoyen(e)s se rassemblent sur l'espace public commun pour discuter de politique ? Aiguillonnée par le FN, la majorité municipale veut-elle une jeunesse aliénée destinée à la précarité, désoeuvrée et délinquante, désignée à la vindicte comme à Béziers ?

Vise-t-elle les milliers de manifestants défilant pacifiquement contre la « loi Travail » qui veut nous renvoyer au XIXe siècle et dont ne parle jamais Albimag ? Ou bien les conducteurs d'Albi-bus qui se mobilisent depuis plus d'un mois pour pouvoir, tout simplement, assurer pleinement leur mission de service public ? Face à eux, un mur de mépris ! Cette situation, nationale et locale, sent le rance. Pour nous, élus issus du CLIC, pas d'hésitations : plus résolus que jamais, avec les valeurs de la République, car « ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent » (Victor Hugo)

Dominique Mas – Roland Foissac
Ensemble Changeons d'Albi - Front de gauche
changerdalbi@orange.fr

 

Intoxication alimentaire

Sentant bien l’aspiration, voir l’inquiétude des citoyens  face à la préservation de l’environnement et aux enjeux alimentaires, l’équipe municipale nous promet l’autosuffisance alimentaire en 2020.
Au delà de la bonne intention, il est impossible de savoir de quoi il s’agit. Cela concerne-t-il, les collectivités, les albigeois soit 50 000 habitants ou les grands albigeois soit 83 000 habitants ?
De quels aliments est-il question (viande-légumes) ? Si l’objectif est de s’approvisionner à moins de 60km, comment vont s'approvisionner Gaillac, Carmaux, Castres et Montauban ? La réalité est que pour atteindre cet objectif, il faudrait au moins 300 hectares de maraîchage dédiés à cette autosuffisance. Pour mémoire, cela correspond à la totalité des surfaces maraîchères déjà cultivées dans l’ensemble du  épartement. Dommage pour les autres villes ! Oui nous avons besoin de militants pour promouvoir un nouveau rapport à l’agriculture et de maraîchers engagés pour nous permettre de mieux manger.

Cependant, les actions engagées masquent mal la promotion qui est faite depuis 25 ans du tout supermarché. La prise de conscience doit se traduire en actes forts permettant un changement de cap, tel la prise d’un moratoire sur l’installation de grandes surfaces, la préservation des terres agricoles et l’aides à la formation et à l’installation d’agriculteurs. Un simple plan de communication ne suffit pas.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier, Fabien Lacoste et Christophe Ramond

Groupe socialiste et citoyen

 

Le Football, révélateur de la fragmentation française. 

Les déclarations sur le supposé racisme de l’entraîneur de l’équipe de France sont symptomatiques de la dérive communautaire de la société française dont le foot est un révélateur. 

Après le fiasco de la coupe du monde en Afrique du Sud où l’autorité d’un entraineur avait été bafouée par une bande de gamins gâtés et irrespectueux, il était important que l’image renvoyée par notre équipe nationale soit revalorisée, préalable à l’adhésion d’un peuple pour son équipe. Qu’un joueur de football ne comprenne pas qu’il est une icône pour la jeunesse des quartiers et donc qu’un minimum de morale personnelle est une vertu nécessaire est une chose, mais qu’un ancien joueur exilé en Angleterre comme Cantona tombe dans le racisme anti-français assimilant les français de souche à la consanguinité, montre où conduit l’antiracisme militant. Le football sport populaire par essence est souvent le miroir d’une société, creuset de l’assimilation autrefois, il est devenu aujourd’hui le terreau de l’intégration des immigrés. Voilà toute la différence entre une nation autrefois unie par delà les origines de ses concitoyens, et la France actuelle où le sentiment d’appartenance à une communauté religieuse ou ethnique prime trop souvent.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou

FN ALBI BLEU MARINE

groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Juin 2016

Conversation économique au Cabinet

« – Votre Seigneurie, Vous Vous êtes coupée de votre base. Les employés protestent car ils travaillent plus pour gagner moins. Ils ont faim, ils menacent l’ordre et la sécurité. »
« – Arrêtez de me déranger avec ce sentimentalisme gauchiste ! Nous serons bientôt autonomes sur le plan alimentaire : ils pourront aller glaner sur les ronds points ! Il faut les mettre sous pression, sinon ils demandent toujours plus… Il faut bien économiser, sinon nous ne pourrons plus faire de cadeau à nos amis promoteurs. Ils ont aussi le droit de vivre, et ils ont davantage de besoins ! Nous vendons des immeubles pour une bouchée de pain, Monsieur Legroin Merdoy veut bétonner nos plaines, c’est formidable ! Le Code de la Très Sainte Consommation nous dit : « prendre un peu à beaucoup de pauvres c’est mieux que prendre beaucoup à un peu de riches. » Alors, où est le problème ? »
« – Seigneurie, les braves gens ne peuvent plus venir en coeur de ville depuis que vous l’avez réservé aux touristes ! Ils vont au Temple Leclerc. »
« – Oui c’est moins cher ; donc on peut encore réduire leur salaire, et notre ville sera plus agréable ! Les pauvres qui dépensent peu en périphérie, et les riches qui flambent avec nous : tout bénef ! Gagnant– gagnant ! »

Pascal Pragnère

Albi Vert Demain

pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

 

Détruire et reconstruire : une priorité ?

Après avoir consacré plus de 2,5 millions d'euros pour la réalisation de la salle des fêtes de la Mouline, la municipalité de Droite souhaite détruire et reconstruire la salle des fêtes de Pratgraussals.

Suffit-il de construire des salles des fêtes pour construire l’attractivité d’Albi ? Quel est l’objectif de ce nouvel équipement ?

 

groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

Voilà les 2 seules lignes de la délibération du 11 avril répondan à cette question essentielle : « - offrir une très grande flexibilité dans son usage, faciliter son aménagement et optimiser le temps de démontages lors des différents événements - garantir, comme aujourd’hui, un large spectre d’activités en intégrant le développement des congrès » Alors oui, au 21e siècle, on peut avoir de sérieux doutes sur l’opportunité de la destruction et la reconstruction d’un tel équipement. Mais de toute évidence depuis plus de vingt ans, il est plus facile de bâtir des immeubles que de construire du lien social. Alors oui, on peut avoir des doutes sur l’efficacité, le caractère équitable et juste de la politique de l’équipe municipale. Pour éviter la paralysie et la dévitalisation des centre-bourgs, pour améliorer la qualité de vie des albigeois, pour la survie de l’activité économique, pour lutter contre la pollution, il est grand temps d’agir différemment en lançant au plus vite les études pour un 4e pont, car le projet de passerelle n’est qu’un leurre quant à la fluidification du trafic en ville. Ce projet sera plaisant pour les touristes mais profitera à bien peu d’albigeois.

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier, Fabien Lacoste et Christophe Ramond

Groupe socialiste et citoyen
 

Cantepau, quartier des danaïdes

Lors du dernier conseil municipal, il s’est agi de voter pour une série de 5 études concernant le quartier de Cantepau dont une « étude sociale et sociologique pour une mutation réussie vers le bien vivre ensemble et la tranquillité publique », pour un coût total de 320 000€ !!

Faire le bon diagnostic est un préalable en politique, et l’on ne peut que se réjouir de voir la majorité municipale reconnaître implicitement que le « mal vivre ensemble » et la délinquance sont une réalité dans ce quartier, malgré les millions déversés dans le cadre de la politique de la ville depuis 30 ans. Les infrastructures sportives et les services publics sont nombreux dans ce quartier et sans équivalent dans le reste de la ville, les éducateurs sociaux et les instituteurs sont méritants, et pourtant il n’y a plus de mixité sociale et les clubs sportifs de la ville ont déserté la base de loisirs touchés par la violence environnante. La solution ne consiste pas à continuer de déverser des millions d’euros dans les années à venir même si nous reconnaissons qu’un habitat plus horizontal aura un impact positif, il faut d’abord et rapidement rétablir l’Etat de droit, et la municipalité a un rôle moteur à jouer comme le démontre l’exemple de Béziers. Notre groupe a été le seul à voter contre ces études car la solution n’est plus matérielle mais morale.

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou

FN ALBI BLEU MARINE

 

Mai 2016

Point financier après 2 années de mandat

L’imposition directe à l’exception de la taxe sur le foncier non bâti est inférieure à la moyenne nationale des villes comparables, mais l’encours de la dette augmente et la capacité d’autofinancement nette qui mesure l’autonomie financière de notre collectivité et notre capacité à emprunter se réduit fortement. Ceci conjugué à une baisse de dotation de la part de l'État (1,25 Millions d’euros pour 2016 pour notre ville), aurait dû pousser la majorité à mettre un frein aux dépenses d’investissement et au recours à l’emprunt ;

Or il n’en est rien à l’image de la Passerelle à 3,5 Millions d'euros financée à crédit, un projet porté par la Communauté d’agglomération (C2A). Nous déplorons aussi les 2 Millions d'euros versés dans le cadre de la Politique de la ville à destination des quartiers inscrits en zone de sécurité prioritaire, essentiellement Cantepau qui est devenu une zone de non-droit, alors que d’autres quartiers attendent désespérément la réfection des trottoirs et de la voirie.

En ce qui concernent les dépenses de fonctionnement, nous contestons le versement de subventions au MRAP et au GMEA associations politisées, et nous resterons vigilants quant à l’utilisation de la subvention supplémentaire et récurrente versée au festival Pause Guitare (70 000€ pour 2016).

Enfin nous constatons que la politique d’austérité imposée par Bruxelles et répercutée en partie par l'État sur les collectivités locales, conduit notre ville et la C2A à en faire supporter en partie le poids sur les conditions de travail de ses agents territoriaux sans négociation préalable !!

F. Cabrolier, G. Ramadji, J. Bacou

FN ALBI BLEU MARINE

groupe.elus-minoritaires@mairie-albi.fr

 

« Booster le coeur de ville ! »

Des voix indépendantes s'élèvent pour dénoncer la dévitalisation de notre coeur de ville et de nos quartiers. Commerçants, artisans et citadins manifestent dans les médias et sur les réseaux sociaux leur mal-être.

La manne touristique, largement exagérée, ne peut en aucun cas être la base unique d'un projet pour notre cité. Nous faisons tous le même constat. Un commerce sur cinq est à vendre dans les rues piétonnes. 9% des logements sont vacants. Tous les quartiers sont touchés (comme à Rayssac avec la création d'un supermarché à deux pas).

Même si le prix des fonds de commerce et des loyers sont en moyenne trop élevés en centre-ville, la cause des difficultés résulte de choix politiques. 20 ans de promotion de zones commerciales en périphérie, font de nous les champions du nombre de m2 de surface commerciale par habitant. Et ce, avant même la création d'une nouvelle zone commerciale à Caussels.

Pourtant, loin du fatalisme affiché, une autre voie est possible si nous faisons preuve de :

1) Volontarisme : partons des usages des habitants actuels et futurs, puis imaginons ce que sera le coeur de ville de demain pour faire revenir des familles, des entreprises et des services. 2) Courage : rassemblons, dans un projets global, de multiples dispositifs touchant au commerce, à l’habitat, à la protection du patrimoine, aux transports, à la voirie. 3) Créativité : étudions la possibilité d’instaurer des places de stationnement gratuites le samedi, en favorisant et en sécurisant l’usage du vélo, en délestant une partie de la circulation avec un 4e pont.

 

Albi Vert Demain

pascal.pragnere@albi-vert-demain.fr

Faisons preuve d’initiatives pour accroitre la vie dans notre coeur de ville !

Catherine Biau, Elodie Nadjar, Patrice Bedier, Fabien Lacoste et Christophe Ramond

Groupe socialiste et citoyen

 

Au feu !!

Au dernier conseil municipal, j’ai suggéré à Mme le Maire des mesures peu coûteuses pour réduire la pollution à Albi (air souvent qualifié de « médiocre » par l’ORAMIP) en réduisant les feux. Le brûlage de déchets verts en particulier, est très polluant et interdit.

J’ai proposé de missionner la police municipale, des personnels de la ville et de l’agglo pour informer les Albigeois de la loi et mener des actions de prévention. Outrée que l’on pense que quelque chose ne va pas dans sa ville, Mme le Maire a fait voter sa majorité contre ma proposition. Donc contre l’application de la loi ! Une situation inédite qui a suscité du malaise chez certains de ses colistiers.

Un article rappelant la loi sur les brûlages en ville figurera (comme par hasard !) dans ce numéro d’Albimag. Sinon, c’est bien dommage de voir qu’une proposition de bon sens, qui demande l’application de la loi sans coût, est rejetée juste parce qu’elle émane de l’opposition.

Dans le même aveuglement, Mme le Maire a signé le permis de construire de la zone commerciale autour d’un Leroy Merlin qui va davantage désertifier notre centre-ville...

L’avenir de notre ville n’est ni dans le béton, ni dans la fumée qui aveugle. Il est dans des pratiques locales écologiques et respectueuses, et dans une réflexion sérieuse !

Pascal Pragnère