Comment la Ville accompagne les projets d’ouverture de commerce

Quel accompagnement la Ville d’Albi assure-t-elle pour les nouveaux commerçants ?

Le rôle de la Ville, via son service dédié au commerce et son manager de centre-ville, est d’être un interlocuteur privilégié pour les commerçants. Nous recevons tous les porteurs de projets identifiés ou qui en font la demande, et il est possible de les mettre en relation avec les agences immobilières ou directement avec les propriétaires des locaux vacants, dont nous avons une connaissance détaillée.

Nous recevons plus de demandes que nous n’avons de locaux disponibles. Bien sûr, c’est plutôt bon signe en termes de dynamisme commercial !

Il existe, certes, toujours des locaux vacants, mais qui sont souvent à un tarif dissuasif ou nécessitent d’importants travaux de rénovation. La vacance commerciale est néanmoins inférieure à 9%, dans l’hypercentre alors que la moyenne nationale est de 12%.

Une fois le local trouvé, la Ville peut aussi conseiller les commerçants dans leurs démarches administratives et dans leur communication.

De quelle manière la Ville facilite-t-elle l’arrivée de ces nouveaux commerces ?

Pour accompagner les commerces qui viennent d’ouvrir, la Ville d’Albi a mis en place trois dispositifs d’aide financière. Le premier couvre jusqu’à 50 % du loyer les trois premiers mois, le chéquier numérique aide à la digitalisation et le troisième est destiné aux créateurs et artisans afin de favoriser leur implantation en centre-ville. Là encore, cela prend la forme d’une subvention couvrant jusqu’à la moitié du loyer les six premiers mois, puis 25% les six mois suivants.

Depuis la mise en place de ces aides, plus de vingt commerces ont bénéficié d’une subvention.

Depuis un an, déjà plus de vingt commerçants ont été aidés par la Ville d'Albi.

Qui sont les nouveaux commerces ouverts ?

Depuis l’été dernier, nous avons recensé une cinquantaine de nouveaux commerces en centre-ville. Ceux qui ont ouvert ces derniers mois sont autant des indépendants que des artisans ou des enseignes. Cet équilibre entre les différents types de commerces me semble essentiel. Les grandes enseignes contribuent à créer des flux, mais les petits commerces ont aussi leur place en offrant des produits ou des services plus atypiques. L’avenir promet de belles surprises avec l’arrivée de nouvelles enseignes nationales, voire internationales, dans les prochains mois, mais je ne peux en dire plus à ce stade. Le rapport d’attractivité trimestriel du programme Action coeur de ville place d’ores et déjà Albi parmi les vingt centres-villes les plus dynamiques de France dans la catégorie des villes moyennes.

Quels autres leviers la Ville peut-elle utiliser pour soutenir le commerce en général ?

Le soutien passe aussi par des aménagements urbains permettant de rendre le centre-ville plus attractif. Par exemple, une étude est en cours pour requalifier la rue Mariès. Des bornes d’information dynamiques seront par ailleurs très prochainement installées dans les rues piétonnes pour orienter les clients en fonction de leurs projets de shopping. Les navettes électriques gratuites et les autres mesures prises par la Ville et la Communauté d’agglomération pour faciliter l’accessibilité participent à cette dynamique. Enfin, avec une enveloppe d’environ 20 000 euros, nous soutenons le dynamisme des huit associations de commerçants qui existent dans le centre-ville. Saluons d’ailleurs la naissance de la toute dernière association créée : « Rive droite ».