Pigeons en ville : le fléau à plumes

Les faucons pèlerins de la cathédrale Sainte-Cécile ne s'en plaignent pas : les pigeons qui constituent un mets de choix ne manquent pas dans la Cité épiscopale. Problème : il y en a trop, ce qui donne lieu à des nuisances difficiles à vivre pour les riverains.
Il est interdit de nourrir les pigeons en ville.

Il est interdit de nourrir les pigeons en ville.

Depuis plusieurs années, la municipalité a engagé une démarche visant à réduire et déjà à contenir les populations de pigeons. Des pigeonniers dits « contraceptifs » ont été installés sur différents secteurs de la ville, permettant le suivi et le contrôle des naissances.

Cette action devrait réguler la population sur le moyen et long terme. Les combles de certains monuments, au cloître Saint-Salvi notamment, ont été condamnés afin d'empêcher les oiseaux d’entrer pour nicher.

Des systèmes d’éloignement (pics anti-pigeons) ont été également posés sur les bâtiments publics (Foirail du Castelviel,...). « Il est néanmoins important que les Albigeois soient sensibilisés à ce problème en commençant par ne plus donner à manger aux pigeons », insiste Bruno Lailheugue, adjoint au maire délégué à la biodiversité.

Le règlement sanitaire départemental est d'ailleurs strict sur le sujet : « il est interdit de jeter ou de déposer des graines ou de la nourriture, en tous lieux  susceptibles d'attirer les animaux errants notamment les chats ou les pigeons.

Ces mesures doivent être prises pour empêcher que la pullulation de ces animaux soit une cause de nuisance et un risque de contamination de l'homme par une maladie transmissible ainsi que de propagation d'épidémie chez les animaux. » On sait aujourd'hui que ce genre de propagation peut avoir des conséquences graves.

Publié le 30/06/2022