La Cité épiscopale d'Albi
La Cité épiscopale d'Albi témoigne de la symbiose d’une cité avec un groupe épiscopal, qui exprime le pouvoir à la fois spirituel et temporel de l’évêque à l’époque médiévale.
Toute cité où réside un évêque peut-être dite « cité épiscopale », mais la relation des évêques à leur ville de résidence varie de manière considérable.
Dans le cas d’Albi, la notion de « cité épiscopale » possède un contenu vaste et précis à la fois. La ville doit en effet, pour une large part, ses origines et son développement à la présence d’un siège épiscopal.
Un palais d’une rare puissance et une cathédrale imposante expriment la prééminence temporelle et spirituelle acquise par les évêques à l’époque de leur fondation, au XIIIe siècle.
La ville d’Albi doit, pour une large part, ses origines et son développement à la présence d’un siège épiscopal. |
L’absence de tout autre pôle monumental, et notamment d’une place civique, d’un hôtel de ville ou d’une halle, montre le poids exclusif des évêques dans la définition de la scénographie urbaine, d’autant que la collégiale voisine de la cathédrale abritait la sépulture et portait le titre d’un évêque du VIe siècle, Saint Salvi.
A toutes les époques, les évêques ont en outre joué un rôle dans la genèse et la définition du tissu urbain, ainsi que dans l’économie et la vie de la cité.
Modeste bourgade aux temps gallo-romains, Albi devient une ville grâce à sa promotion au rang de chef-lieu de « cité » et de diocèse au début du IVe siècle.
Patrimoine mondial
C’est le 30 juillet 2010 que la Cité épiscopale d’Albi est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le notion de Cité épiscopale désigne un ensemble de bâtiments classés : la cathédrale Sainte-Cécile, le palais de la Berbie qui abrite le musée Toulouse-Lautrec, l’église Saint-Salvi et son cloître, le Pont-vieux et enfin les berges du Tarn comprises entre le Pont-vieux et le pont ferroviaire.
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