La dernière nuit du monde : un cauchemar éveillé

La dernière nuit du monde : un cauchemar éveillé

Comment l’invention d’une pilule pour ne dormir seulement que 45 minutes pourrait modifier radicalement nos modes de vie ? Et, si un tel produit existait, que ferions-nous du temps qui nous serait offert ?

En partant de ce postulat, dans La dernière nuit du monde présentée au Grand Théâtre, le metteur en scène et comédien Fabrice Murgia et l’écrivain Laurent Gaudé imaginent une vie où chaque seconde du jour et de la nuit s’achète et se consomme. Dans ce monde maintenu en éveil par le néo-libéralisme, un jeune couple, Gabor (Fabrice Murgia) et Lou (Nancy Nkusi).

, est conseiller en communication. Les responsables politiques lui doivent les slogans publicitaires sur cette pilule qui abolit la nuit. Elle, qui tente de le raisonner et de le sensibiliser, disparaît subitement. Démarre alors une quête pour percer le mystère de sa possible mort.

Tel Orphée descendant aux enfers à la recherche d’Eurydice, Gabor va plonger dans les affres de la nuit pour retrouver la trace de son amour perdu. Au coeur d’un beau dispositif scénographique, conçu par Vincent Lemaire, les acteurs vont tenir les spectateurs en éveil avec cette pièce peut-être pas si
fictionnelle sur le monde de demain.

Mardi 15 mars à 20h30 et mercredi 16 mars à 19h30 au Grand Théâtre.
Tarifs : carte SNA 18/14€, normal 25€, réduit 20 € et moins de 12 ans 10€. Réservations : 05 63 38 55 56 albilletterie.fr