La loutre repérée à Albi

À l’origine de cette découverte, un agent du service Patrimoine végétal et environnement de la Ville qui avait identifié des épreintes, nom particulier donné aux crottes de loutres. Ce premier indice a incité à identifier l’auteur. Grâce aux pièges photo acquis par la Ville dans le cadre de l’Atlas de la biodiversité communale, un individu a pu être identifié. Rappelons que la Loutre d'Europe, après un déclin drastique jusqu’au milieu du XXe siècle en raison de la pollution des rivières et de la chasse, opère, depuis sa protection en 1981, un lent mouvement de recolonisation. « Sa présence à Albi témoigne des efforts menés pour préserver la faune et la flore locales », note l’élu.

Visibles plutôt la nuit le long des cours d’eau

Une loutre d'Europe mesure entre 90 et 130 cm, dont environ un tiers pour la queue, pour un poids variant entre 6 et 11 kg*. La Loutre d'Europe est une très bonne nageuse, du fait de sa morphologie, sa physiologie et sa fourrure particulière. Elle peut aussi parcourir d'importantes distances sur la terre ferme même si, avec ses courtes pattes palmées, elle est moins agile. Elle se nourrit essentiellement de poissons, mais ne se refuse pas au menu des amphibiens et des invertébrés aquatiques. Plutôt individualistes, les loutres ne fréquentent leurs congénères qu'au moment de la reproduction. Pour les observer, elles sont plutôt actives au crépuscule et la nuit. Le jour, elles se reposent dans des gîtes qui peuvent être des cavités de tous types. Il faut croire qu’elles ont trouvé de quoi s’installer à Albi !

* Sources : Plan national d’actions en faveur de la Loutre d’Europe (Lutra lutra) 2019-2028. Ministère de la Transition écologique et solidaire.

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