La nature reprend ses droits

« Les agents du service patrimoine végétal et environnement avaient constaté une forte dégradation des sols qui avait des conséquences sur l’état des arbres », explique Nathalie Borghese, adjointe au maire déléguée au patrimoine végétal. La surfréquentation combinée au niveau d’entretien de ces espaces était en effet à l’origine de cette situation défavorable au développement racinaire et à l’action des micro-organismes. L’eau avait également du mal à pénétrer la terre. Pour permettre au sol de se régénérer, il a été décidé de laisser faire la nature et de ne plus intervenir pendant plusieurs mois. « L’objectif ici n’est pas d’avoir une pelouse à l’anglaise, mais de permettre à la biodiversité de se développer », conclut l’élue.