Le quartier Grand Centre

Coeur d'Albi, le quartier Grand Centre est délimité par le Tarn au nord, le ruisseau du Caussels à l'est, la voie de chemin de fer à l'ouest et au sud sud-est par l'axe dessiné par l'avenue de Tassigny, la rue M. Ricard, les boulevards Valmy et Montebello, puis par le boulevard Bodin, les avenues Gambetta, Maréchal Foch et François Verdier.
Le quartier Grand Centre

La Cité épiscopale d’Albi, située dans le quartier Grand Centre, est classée depuis juillet 2010 au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Source : © F.Guibilato – Ville d’Albi

Bourgade à l'époque gallo-romaine, le quartier est marqué par l'implantation d'un évêché au IVe siècle.

La Cité épiscopale qui en constitue aujourd'hui le pôle majeur témoigne de son importance.

C'est autour de la cathédrale et du palais des évêques où se concentrent les pouvoirs, que vont s'articuler les plus anciens quartiers :

  • Le Castelviel, noyau primitif de peuplement sur un éperon rocheux, restera distinct d'Albi jusqu'à la Révolution.
  • Le bourg de Saint-Salvy, autour de l'église collégiale, se développe entre le Xe et le XIIe siècle et forme un anneau de rues artisanales et marchandes.
  • Le faubourg des Combes établit au XIe siècle un lien avec la rivière et le Pont Vieux.
  • Le Castelnau, constitue au XIIe siècle un bourg neuf par opposition au Castelviel.

L'essor de la cité se poursuit au sud et à l'est avec la création des quartiers de Verdusse et Vigan où s'installent ordres mendiants et hôpitaux. Ils sont parcourus de voies plus ordonnées que celles de la cité.

L'espace urbain s'entoure alors d'une enceinte qui longe en partie le ravin du Bondidou et s'organise en 6 gâches.

À partir de la seconde moitié du XVe siècle, une floraison d'hôtels particuliers témoingnant de la prospérité du commerce du safran et du pastel, s'érigent le long des axes sur les espaces encore libres intra-muros.

3 faubourgs : Ronel, Vigan et Verdusse

3 faubourgs naissent hors les murs : ils comptent quelques habitations ou établissements religieux et comportent un réseau de voies correspondant à nos rues actuelles (au sud : rues de la Berchère et de Genève, vers l'est : av. Teyssier, rues Séré de Rivières, Croix-Verte et République, enfin à l'est un chemin traverse le ravin vers la Maladrerie).

À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, de grands travaux d'urbanisme caractérisés par une structuration rectiligne organisent l'évolution du quartier sous l'impulsion de Choiseul-Stanville et de l'ingénieur Laroche : construction du quai Choiseul, transformation du jardin des Carmes en promenade (jardin national), démolition des murailles entre Verdusse et le palais de la Berbie.

L'arrivée de la route royale Toulouse-Lyon (Lices Pompidou) en 1758 entraîne la démolition des remparts.

Dans sa foulée, la construction du Pont Neuf (1867) et des Lices est une étape primordiale qui marque l'ouverture de la ville sur le nord et le déplacement du centre de gravité vers l'est.

Le Vigan devient le centre de la sociabilité, fixant dans ses environs préfecture, théâtre, poste, caisse d'épargne, cafés...

L’évêque Gaspard de Daillon du Lude achète des terrains pour y élever une résidence de campagne (entre 1640 et 1676), baptisée Petit Lude (…). Sa conception lui a valu le surnom de "petit Versailles".

Le coeur de ville est transformé par le plan d'aménagement de l'ingénieur Mariés (seconde moitié du XIXe siècle) : percement de rues dans le Vieil Alby (Mariés, Sainte-Cécile), arasement d'îlots (abords de la cathédrale, emplacement du marché couvert), aménagement de boulevards et avenues.

À l'est, le tissu urbain dynamisé depuis la démolition des remparts s'étire le long des axes et se structure à partir d'un réseau de boulevards faisant référence à des noms de la période impériale (Soult, Valmy, Montebello).

Les quartiers sud-ouest, longtemps freinés dans leur constitution par la rupture topographique des ravins du Bondidou et Merville profitent d'abord des boulevards qui remplacent les remparts puis de l'impulsion donnée par l'industrialisation de la ville avec la construction du pont de la République (1849) reliant le Castelviel au côté opposé au ravin du Bondidou et de la voie ferrée (1864), qui s'accompagne de la création de nouvelles avenues (avenues Lapérouse et de la gare).

Le quartier Grand Centre contient le bien que l’Unesco a qualifié appartenir à l’Humanité et protégé en juillet 2010 en le classant sur la liste du Patrimoine mondial : la Cité épiscopale d’Albi. Celle-ci se compose de la Cathédrale Sainte-Cécile, du Palais de la Berbie, de la collégiale Saint-Salvy, des quartiers médiévaux et du Pont-vieux. 

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