Nicolas Pécourt, questionnaire de Proust albigeois

Albigeois d'ailleurs, Albigeois de coeur. Entretien avec Nicolas Pécourt, un Albigeois « expatrié », directeur de la communication d’un grand groupe bancaire et président fondateur de l’Association des Albigeois de Paris. pour découvrir son parcours, ses liens et sa vision à distance avec sa ville.
Questionnaire de Proust albigeois

Qu'est-ce qui vous lie à Albi ?

Ma famille, mon enfance, mon attachement particulier à cette ville. J’ai grandi à Albi jusqu’à mes 18 ans, passant des écoles de la Curveillère, Galaup de Lapérouse au lycée Rascol.

Quand en êtes-vous parti ?

J’ai quitté Albi en 1986 pour faire mes études à Toulouse puis à Paris (à l’ESSEC). Ma vie professionnelle s’est ensuite essentiellement déroulée sur la capitale.

Revenez-vous régulièrement à Albi ?

Je reviens le plus souvent possible ! Principalement aux vacances et certains week-ends pour revoir ma famille qui est albigeoise.

Albi vous manque-t-elle ?

Oui, par sa taille humaine qui permet aux gens de se croiser, son climat ensoleillé, sa proximité avec la mer, la montagne et l’Espagne. Bien qu’elle ne soit pas d’origine albigeoise, ma femme l’est naturellement devenue au point de me faire connaître de nouveaux Albigeois.

Ambassadeur d'Albi ?

Pleinement ! Chez nous à Paris, les photos d’Albi sont nombreuses et ce « chauvinisme » est sujet à plaisanterie pour mes amis, qui me demandent s’il ne s’agit pas d’une annexe de l’Office de tourisme !

Un lieu, un évènement... préféré ?

J’aime arpenter les rues piétonnes, les places et les berges du Tarn ; j'aime également sa vie culturelle. Nous assistons l'été au festival Tons Voisins. Quant à nos filles, dès janvier, elles s’empressent de sélectionner les concerts de Pause Guitare !

Un point à améliorer ?

L’accès depuis Paris. J’attends avec impatience le TGV à Toulouse.

Un souvenir fort ?

Ado, passionné par l'histoire d'Albi, j’avais appris par coeur les fiches des guides-conférenciers pour pouvoir faire visiter la ville aux amis de passage. J’ai les ai conservées tout comme les ouvrages de Jean-Louis Biget, grand spécialiste de l’histoire du Languedoc médiéval.

Suivez-vous l'actualité de la ville ?

Avec Albimag, mais aussi grâce aux réseaux sociaux sur lesquels je n’hésite pas à publier des informations comme la vidéo du dernier mapping sur la cathédrale ! J’ai surtout été témoin de l’impact positif qu’ont eu les grandes transformations de la ville. À mon arrivée à Paris, seul mon accent évoquait mes origines du Sud-Ouest. Aujourd’hui, le nom d’Albi renvoie aussitôt à la cathédrale Sainte-Cécile, au musée Toulouse-Lautrec et à son centre historique... Une reconnaissance justement valorisée par l’Unesco !

Le dernier mot vous revient en complétant cette phrase...Albi pour moi, c'est…

Une des plus belles villes au monde ! mais vous l’aurez compris, je manque d’un peu d’objectivité !

« Jamais seul(e) à Paris ! »

Créée en 2017, l’Association des Albigeois de Paris, forte d’une cinquantaine de membres, prône l’échange et l’entraide entre Albigeois résidant en région parisienne, notamment pour les étudiants ou jeunes professionnels. « Nous échangeons via un compte WhatsApp et avons découvert ensemble l’expo Toulouse-Lautrec au Grand Palais en 2020 », précise Nicolas. « Plus récemment, nous avons organisé un apéritif et sommes allés soutenir le SCA lors de ses déplacements en Île-de-France !

albigeoisdeparis@gmail.com

 

Publié le 31 janvier 2022