Questionnaire de Proust albigeois : Antoine Ferral président d’Eurotarn

Entretien avec Antoine Feral, aujourd’hui à Bruxelles et président de l’association EuroTarn, pleinement engagée dans les rapprochements entre Albi et l’Europe.
Questionnaire de Proust albigeois : Antoine Ferral président d’Eurotarn

Qu'est-ce qui vous lie à Albi ?

Ma famille est originaire d’Albi. Je suis né à Toulouse, c’est mon seul défaut, mais j’ai passé mon enfance à Albi avant de suivre mes parents au gré des mutations de mon père. Je revenais chaque été pour les vacances où je retrouvais mes grands-parents. Après le bac, je suis revenu à Albi pour suivre des études de droit dans la faculté qui venait d’ouvrir ses portes. À l’époque, ses locaux se trouvaient au lycée Bellevue avant d’être transférés dans l’ancienne caserne Lapérouse.

Quand et pourquoi avoir quitté Albi ?

Je suis parti pour les études au Royaume-Uni pendant deux ans puis en Belgique. Je vis à Bruxelles depuis vingt ans où je travaille dans les affaires européennes.

Avec quelle régularité revenez-vous ?

Mes parents se sont réinstallés à Albi à la retraite. Je reviens donc assez régulièrement. Il m’arrive aussi de venir pour certains événements en lien avec l’Europe. Depuis 1996, je gère en effet l’association Eurotarn qui vise à mieux faire connaître aux Tarnais ce que peut leur apporter l’Europe.

Ambassadeur d’Albi ?

De coeur, forcément. Tous les jours, j’ai une pensée pour Albi lors du point presse organisé par la commission européenne à l’intention de quelque 1 200 journalistes. J’écoute avec intérêt ce qui pourrait être utile pour Albi. Je me suis d'ailleurs donné comme objectif d’envoyer chaque jour une information à un acteur albigeois susceptible d’être intéressé. Il y a quelques jours, la commission européenne travaillait sur la manière d’améliorer la connaissance des mers. J’ai immédiatement pensé au projet Lapérouse !

Un lieu, un évènement... préféré en ville ?

J’aime me promener dans les rues piétonnes d’Albi. C’est un peu un rituel. Prendre un café au Vigan, un vrai moment de détente.

Un souvenir précis au sujet d'Albi ?

L’ouverture de la fac d’Albi en 1990. Je faisais partie des premiers étudiants. Il y avait déjà cette proximité, cette taille humaine et ce côté familial qui font toujours aujourd’hui la singularité de l’INU Champollion.

Un regret ?

Albi, que ce soit les collectivités, institutions, associations ou entreprises, auraient plein d’opportunités à saisir pour bénéficier non seulement d’aides européennes, mais aussi d’une dynamique de réseaux. Albi, qui a des atouts considérables, peut être davantage encore au coeur de projets européens.

Suivez-vous l'actualité de la ville ?

À Bruxelles, je la suis via les réseaux sociaux et le magazine Albimag avec l’idée de voir comment je pourrais apporter ma pierre à l’édifice. Albi pour moi, c’est... Un vrai port d’attache. J’ai beaucoup voyagé, mais Albi reste l’endroit où me poser, me ressourcer et où recharger les batteries.