Un artisan luthier au cœur d'Albi

Camille Cibat a ouvert début avril son atelier de lutherie au 28, rue Croix Verte. Ses expériences professionnelles la poussent toujours dans la perfection et la remise en question, afin de répondre au mieux aux attentes des musiciens. Elle est membre de l’ALADFI, l’association des Luthiers et Archetiers pour le Développement de la Facture Instrumentale.
Un artisan luthier au coeur d'Albi

Une passion avant tout

« Ma passion pour la musique a commencé dès mon plus jeune âge, lorsque j’ai appris à jouer de l’alto », raconte cette passionnée originaire de Bourgogne.

Après douze années au Conservatoire du Grand Autunois Morvan, elle a découvert le métier de luthier et a suivi une formation l’école Nationale de lutherie de Mirecourt.

« J’ai ensuite approfondi mon apprentissage chez différents luthiers que ce soit dans la restauration ou la fabrication. »

Après sept ans d'expérience au sein d'ateliers reconnus, elle a décidé de voler de ses propres ailes en ouvrant le sien à Albi, ville pour laquelle elle a eu un véritable coup de coeur.

« Je me suis spécialisée dans la lutherie du quatuor, c’est-à-dire que je ne travaille que le violon, l'alto et le violoncelle. »

Outre la restauration et l'entretien d'instruments anciens, son activité comprend la fabrication de nouveaux instruments, reproduisant les oeuvres de grands maîtres luthiers ou créés à partir de ses propres modèles.

« La lutherie telle que nous la connaissons existe depuis le XVIe siècle. Depuis, peu de choses ont changé. Les techniques employées dans la fabrication restent traditionnelles », précise Camille Cibat.

 

 

De l’entretien à la haute restauration 

Certains musiciens jouent sur des instruments qui ont plus de 400 ans ! Mais la base de la longévité de ces derniers reste le soin qu’on leur porte.
Ils nécessitent un entretien régulier, afin de vérifier d’éventuels décollages, fractures, ... Les instruments du quatuor sont à 98% faits de bois, et ce dernier craint énormément les variations d’hygrométrie. Les archets doivent également être remêchés régulièrement selon l’usage. 

Certains instruments ayant subi des accidents demandent une réparation plus importante. C’est parfois un véritable puzzle à rassembler. La restauration est avant tout étique: le but est de préserver au maximum les pièces d’origines afin de conserver la valeur de l’instrument. Les techniques ont énormément évolués, l’exigence également. 

Cassures, Doublures, galeries de vers, enture, voûte à reformer, vernis à traiter font partis des procédés longs et difficiles que Camille entreprend sur les instruments dont la valeur le permet.

28, rue Croix verte - 06 20 56 57 90
cibat.camille@gmail.com - camillecibatluthier.fr