Le musée Lapérouse
Le musée retrace l’expédition du navigateur albigeois et évoque aussi une grande page de l’histoire maritime de la fin du XVIIIe siècle. Il présente de nombreux objets, propriété de l’État, qui sont issus des épaves de l’expédition, l’Astrolabe et la Boussole.
Le parcours propose aussi des armes, uniformes, instruments de navigation ainsi que diverses maquettes.
- Historique du musée
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Le premier hommage de la Ville d’Albi rendu au navigateur albigeois correspond à l’érection de la statue de bronze le représentant de Nicolas Raggi.
L’idée de consacrer un musée à Lapérouse dans sa ville natale a été émise dès 1960 par Haroun Tazieff venu à Albi après avoir plongé à Vanikoro. Mais le musée n'a véritablement vu le jour qu'une vingtaine d'années plus tard.
Créée en 1965 par le docteur Pierre Amalric pour valoriser et contribuer à sauvegarder le patrimoine albigeois, l'Association du Vieil Alby consacre diverses expositions au capitaine Lapérouse à compter de 1978. Elles contribueront à faire connaître le navigateur et susciter l’envie de lui consacrer un musée.
En 1977, le docteur Amalric effectue un premier voyage en Nouvelle-Calédonie et à Vanikoro au cours duquel il entreprend des discussions avec les autorités dans l’objectif de rapporter à Albi divers objets retrouvés sur le lieu du naufrage. Ces objets sont acheminés gracieusement à Albi par la Compagnie Générale Maritime (CGM) en 1979 pour être exposés dans la salle basse du musée Toulouse-Lautrec au palais de la Berbie. L’exposition suscite l’engouement du public et l’idée d’en faire la collection permanente d’un musée commence à être évoquée par l’Association du Vieil Alby.
En 1983, l’Association Lapérouse Albi France, présidée elle aussi par le docteur Amalric mais distincte de celle du Vieil Alby, est créée dans l’objectif de faire connaître le navigateur et de participer à des expéditions à Vanikoro en lien avec l’Association Salomon basée à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Elle contribue également aux manifestations liées au bicentenaire du départ de Brest de Lapérouse et organise, dans ce cadre, au théâtre municipal d’Albi en 1985, un colloque international présidé par Haroun Tazieff, alors Secrétaire d’État. La même année, l’association organise une grande exposition au musée Toulouse-Lautrec (salle basse et salle Choiseul) à partir des objets de l’expédition Lapérouse déjà présents à Albi et divers prêts d’autres musées ou organismes. Elle constitue peu ou prou la base de la collection permanente.
En 1986, ayant fait l’acquisition d’un espace situé dans les « anciens moulins albigeois » (rive droite du Tarn), la Ville d’Albi y entreprend des travaux de remise en état, dans l’objectif d’y installer le futur musée Lapérouse. Le choix des objets et des thèmes à valoriser au sein du musée sont définis conjointement par la ville et l’Association Lapérouse Albi France, qui rédige l’essentiel des textes et notices de visite. Le musée est inauguré en juin 1988.
La même année, la Ville d'Albi signe un jumelage avec la Ville australienne de Randwick (Botany Bay), dans un esprit de coopération culturelle avec le « La Perouse Museum » inauguré quelques mois plus tôt, à l’occasion du bicentenaire de l’arrivée de Lapérouse en Australie. Le square devant le musée albigeois est alors baptisé « Botany Bay ».
La Ville d'Albi confie, dans un premier temps, la direction et la gestion du musée au conservateur en chef du musée Toulouse-Lautrec d'Albi, puis, à partir de 2004, à l’Association Lapérouse Albi France.
Le musée redevient municipal en 2018.
Un an plus tard, à l’occasion des États généraux de l’Albigeois, la Ville d’Albi annonce son intention de créer un nouvel espace dédié au navigateur Lapérouse, dans un esprit résolu d’innovation.
- Historique des collections provenant du lieu du naufrage
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L’arrivée des collections et leur entrée au musée peut être décomposée en plusieurs phases.
Phase 1 - Avant la création du musée
Cette première phase est marquée par des arrivages successifs d'objets à la suite d'expéditions organisées à Vanikoro :
- 1828 : une ancre de l'expédition de Dumont d'Urville, exposée au pied de la statue Lapérouse ;
- 1883 : divers objets de l'expédition d'Albert Bénier, dont trois ancres et deux canons, exposés au pied de la statue Lapérouse ;
- 1979 : collection dite « de Port-Vila » constituée d'objets de Vanikoro rapatriés de la Résidence de France à Port-Vila, alors capitale des « Nouvelles-Hébrides » (actuel Vanuatu) et provenant de plusieurs expéditions organisées à Vanikoro ;
- 1985 : trois objets découverts par Reece Discombe.
Phase 2 - Pendant la création du musée
Cette seconde phase correspond à la création du musée Lapérouse, principalement à partir des objets des expositions temporaires de 1979 et 1985 au musée Toulouse-Lautrec.
La collection s’enrichit de biens qui sont mis en dépôt par le Musée national de la Marine et l’Association Salomon, à l’issue des fouilles menées sur le lieu du naufrage.
Phase 3 - Postérieure à la création du musée
L’année 2001 est marquée par un dépôt d’objets découverts durant les huit campagnes de fouilles impulsées par l’Association Salomon à Vanikoro.
Le parcours de visite s’enrichit également en parallèle de dépôts successifs d’objets liés au monde de la marine (dépôts de particuliers, de l’Association Lapérouse Albi France et du musée de l'Empéri en 1990).
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